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Eolwaen rentre enfin dans la halle après avoir croisé un Endryamir agacé, un nain poroche de l'hystérie et une Clothilde contrariée.
"Bon sang mais qu'est ce qu'il se passe encore ...."
Elle repère du coin de l'oeil une nouvelle affiche sur le tableau et s'approche pour la lire.
"Ha bin c'est pas trop tôt ! J'ai bien cru que ce grand balourd ne lui ferait jamais sa demande !"
Contente elle monta déposer un petit sac portant le nom de Clothilde dans l'étude.
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[Hrp]
Ha d'accord, héhé.
Excuse moi je n'avais pas bien compris.:lol:
Merci pour la description de ton personnage "Gamlor".
Sympa cette discussion Rp sur le forum.
PS: J'ai suprimer le post
Dernière modification par Liamon (23-03-2010 00:46:53)
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Endryamir fixait les flammes de l'âtre installé dans LE fauteuil tant convoité par nombre de ses compagnons. Ce n'était point par défi qu'il avait choisi cette place, juste par fatigue, le siège était le plus proche de la porte d'entrée. Le Gondorien, robuste, ne ressentait aucune fatigue physique... mais pour la première fois de sa vie, il sentait son esprit vide, creux, dénué de toute acuité.
Il se remémora les évènements de la veille...
Sa rencontre avec le Nain -Gamlor- fut plus que tendue et au final, c'est dame Clothilde qui lui avait expliqué le pourquoi du comment. Gamlor l'avait élevée, comme sa fille, il était protecteur, possessif serait plus exact, et il ne voyait en Endryamir qu'un individu mal intentionné, déterminé à flétrir la pureté de sa protégée -à cette seule pensée, l'érudit serra avec force les accoudoirs du fauteuil délicatement ouvragé-. Endryamir était surpris qu'une femme aussi intelligente et ouverte que Clothilde ait pu être éduquée par un être aussi borné et obtus... Cette longue discussion l'avait épuisé... Il avait quitté Clothilde assez abruptement et s'était réfugié dans l'unique endroit où il pouvait se retrouver seul, au calme, loin du tumulte et des palabres: Amon Sûl. Pendant des heures, le Gondorien avait fixé Borgil, l'étoile rouge et Remmirath, le réseau d'étoiles, mais, hélas, sans trouver ce à quoi son être aspirait: la paix de l'âme. Les insultes de Gamlor lui revenait sans cesse en mémoire, comme le ressac incessant de la mer. Fils du Gondor, un sudiste comme dirait Cyian, et fier, trop peut-être... trop pour pardonner, trop pour que Gamlor soit le témoin de Clothilde à LEUR mariage? Endryamir se posait sans cesse la question... et c'est ça qui l'épuisait.
Malgré lui, sans même s'en apercevoir, l'érudit ferma les yeux et sombra dans un sommeil agité, hanté par un Nain enragé qui courait derrière lui une poêle à la main sous le regard conciliant d'une Clothilde pleine de secrets.
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Endryamir Foro, érudit de Minalondë
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La jeune et belle Morbeline aux doux et magnifiques cheveux orange, essayait de ne pas se trouver dans la même pièce que le gros et vilain nain, plus méchant qu'un orc, plus grognon qu'un ouargue mais aussi plus ignoble qu'une meute de poings bourrus. L'expérience de la veille lui faisait encore mal aux cheveux... Et bien oui, voir 4 nains sauter sur une pauvre hobbite en robe laisse des traces. Malheureusement pour elle, il était là, dehors dans une petite charrette accompagné du beau Pilupouck. Ne sachant que faire elle essaya, malgré elle, d'aller voir le capitaine Gamlor pour lui parler et savoir. Elle avait besoin de savoir. Pourquoi tout le monde en avait après ces cheveux à elle, la plus belle et la plus magnifiques des hobbites de toutes les terres du milieu!?
- Dite m'sieur capitaine Gamlor, j'peux vous accompagner hein? mais attention, si vous m'touchez les ch'veux, j'vous mord et je gifle Pilunas!
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Cyian revenait enfin à la Halle son cadeau "de fiançailles" minutieusement empaqueté. Son enthousiasme et son inspiration l'avaient éloigné, un temps, de l'agitation inhabituelle de Placeville et les étoiles furent prévoyantes qui l'écartèrent du chemin du nain Gamlor. Car alors la sang du brave & simple chasseur n'aurait fait qu'un tour ; et les différents légendaires qui opposèrent le noble Bard au roué Þorín auraient connu une suite peu glorieuse, autrement moins protocolaire...
Fort heureusement donc, Cyian ignorait tout des violentes interventions du dverg' et c'est, cur et pieds légers, qu'il revenait de l'Eregion. Cela fait loin, même pour un chasseur ; toutefois, ce dernier se souvenait de l'attachement singulier du sudiste pour les ruines de cet ancien royaume elfique. Et il lui fallut beaucoup de patience pour convaincre les locaux de desceller quelques pierres nécessaires à ses cadres précieux. Il lui fallut également beaucoup de tact et de charisme, qualités dont, il est de l'avis général, totalement dépourvu. Mais il insista encore et encore, et contre toute attente, à défaut d'émouvoir les gardiens de l'Houssaye, les amusa grandement. Cyian découvrait, sans trop comprendre comment, qu'il disposait d'un étonnant pouvoir comique en terre d'alfár. En d'autres circonstances, pareilles réactions l'auraient blessé, mais il se savait tributaire du bon-vouloir des elfes et convoitait plus que leur respect, leurs pierres et leurs arabesques forgées.
Les elfes de l'Eregion rirent beaucoup, donc. Nuit et jour, il alternèrent railleries et chants joyeux - Cyian se demanda même s'ils dormaient jamais. Mais, au final, ils prouvèrent qu'ils n'étaient pas insensibles à la requête de l'Homme de Dale. Un beau matin, tandis que ce dernier se remettait difficilement d'une pénultième veillée en plein air, il eut la surprise, outre d'être seul en pleine nature, de retrouver ses toiles soigneusement enchâssées. Quelques mots elfiques avaient été gravés, dont le sens, évidemment, lui échappait. Un peu désarçonné, mais grandement satisfait, Cyian regagna l'Eriador.
Arrivé à la Halle, il fut certes surpris de voir le Sieur Endryamir endormi sur SON fauteuil. Mais lui-même n'avait-il pas siégé plus d'une fois sur la Table des Cartes ?... Et puis, voilà qui lui économiserait une montée d'escaliers. Silencieusement, il déposa son paquetage aux pieds du kenari, y adjoignant un mot malhabile :
Mes félicitations réitérées.
Puisse votre union, enchâssée de pierres immortelles, traverser les âges. Vécue puis chantée, elle guide et guidera bien des vie d'hommes.
Cyian Ostengaardt, des Ostengaardt de Dale.
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Morbeline sauta dans la charrette et posa tranquillement ses fesses à coté des celles de Pilupouck. Puis, de sa sacoche elle sorti une petite cape avec une grande capuche qu'elle enfila pour ne pas faire enrager le nain.
- Dis cousin Pilupouck, tu pourras m'faire une belle robe?
- Oh et m'sieur cap'taine Gamlor, vous qu'étes vieux, vous avez vécu dans les terres naines non? pis dans s'cas z'auriez pas vu une hobbite d'mon age? pis avec la même tête qu'moi? Comme qui dirait une soeur...
A ces mots, la hobbite devint triste et une petite larme coula le long de sa joue potelée. Durant tout le voyage, qui d'ailleurs se terminerait on ne sait où, plus aucun mot ne sortait de sa bouche. En revanche, elle pleurait.
[HRP]
Ouha!:o Cyian! c'est vraiment super beau!!
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Endryamir se réveilla, le cou roide, les membres engourdis; il se leva avec difficulté, s'étira et fut surpris de découvrir un paquet emballé à ses pieds. Une lettre cachetée était posée au dessus. Le Gondorien prit la lettre et souleva le paquet... il était lourd et compact. D'un pas mal assuré, Endryamir se rendit jusqu'à la table des cartes et y déposa l'étrange emballage et se mit en devoir de parcourir la missive...
Un sourire bienveillant et chaleureux illumina son visage, avec fébrilité et curiosité, il défit le collis... Les yeux grands ouverts, le souffle coupé, il ne put que balbutier quelques mots:
Par Elendil, c'est... c'est magnifique! C'est digne d'un Roi... Comment diable a-t-il pu... Les larmes aux yeux, L'érudit se mit en devoir de laisser un mot au chasseur, qui venait de lui faire le plus beau cadeau qu'il reçut jamais dans sa vie. Il s'empara de sa plus belle plume et écrivit quelques lignes: Endryamir savait que Cyian n'aimait guère lire, le choix des mots était donc important.
Cyian Ostengaardt, mon cher ami,
Takk fyrir, en mon nom et en celui de ma bien aimée Clothilde. Votre oeuvre est admirable, digne des grandes créations des artistes d'antan. Vous êtes étonnant, et ne cessez de me surprendre. Un travail d'une telle finesse, c'est de l'art! Ce cadeau me touche au plus profond du coeur. Sachez qu'il illuminera toujours la plus belle salle de notre demeure.
Qu'Elendil vous bénisse, Cyian herra
Endryamir Foro, Clothilde Deloutrares
Endryamir déposa la missive bien en vue sur le fauteuil favori du chasseur et se mit en devoir de trouver Clothilde; il serrait contre lui le magnifique cadeau, comme s'il eut été sa bien aimée en personne.
[HRP]
Merci Cyian remarquable travail, vraiment! C'est super sympa de ta part!
Gamlor, pas de soucis pour continuer les aventures de Pilupouck et compagnie ailleurs! L'idée est bonne d'ailleurs! Sacré Gamlor!
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Dernière modification par Endryamir (22-08-2010 18:01:52)
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Endryamir Foro, érudit de Minalondë
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La bibliothèque me semble parfaitement appropriée Pilunas, absolument. Refais peut-être une petite introduction et place le sujet là-bas, c'est impeccable!
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Endryamir Foro, érudit de Minalondë
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Si je peux me permettre la bibliothèque me semble plus appropriée pour les textes déjà tout fait, les reportages photos, tout ça...Enfin pour y déposer un travail déjà fini.
Moi si j'étais vous j'irais direct dans la Halle non?
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