[SAMMATH GUL] Des candidats ?

Aherdin Tranchepierre · 24-10-2010 10:15:49

Elan
22-10-2010 23:10:33[HRP]
Le Maitre des runes n'a pas plus de problèmes d'aggro que ça... l'armure de l'orage, le contact électrisant, etc compensent un peu le manque de bouclier, mais c'est surtout la difficulté à briller dans les moments très critiques où il faut soigner tout le monde et copieusement. De plus le méné lance un bon paquet de buffs, ce que ne fait pas le GdR. Le GdR est tout simplement moins puissant qu'un méné dans cette situation, et même s'il peut remplacer un méné dans bon nombre d'instances, ici ce n'est, à mon avis, pas le cas. Just not good enough comme on dit chez moi
[/HRP]

Je partage ton point de vue Elan.

Elan · 24-10-2010 13:10:32

[HRP]

Merci ^^

Dans mes baskets de GdR soins, 3s d'inattention et ça peut être un mort. Je ne peux tout simplement pas remonter le moral de quelqu'un qui prend trop cher d'un coup. Mes soins sont soit des hots dont tous les "tics" ensemble peuvent compenser les dégâts moyens des mobs, encore faut-il que je distribue tous les hots à tout le monde (j'aurais a peine le temps de le faire), c'est pourquoi j'utilise à outrance le soin de groupe canalisé qui ne génère d'ailleurs aucune menace. Le gros soin ne soigne que d'un millier de points et des brouettes, et prend près de 4s à lancer... juste de quoi maintenir le tank en survie si je le spamme jusqu'à ce que le mob se calme, alors que le reste du groupe n'a plus de soins ^^

En général, avec les hots, le soin de groupe canalisé et quelques gros soins ici ou là pour le tank, je maintiens en général tout le monde à 90-100% de vie et le groupe peut avoir l'impression d'être dopé ^^ Mais quand ça devient vraiment chaud, je dois faire des choix, c'est beaucoup plus la panique et je n'ai pas de soin "arf zut, je vais devoir lancer la grosse Bertha", d'où quelques morts, ce qu'on ne peut se permettre sur Gorotul.

Peut-être faut-il que j'optimise à mort mon équipement (plus de volonté = plus de soins, y a une formule pour ça, plus de critique tactique = plus de chance de soigner un gros paquet), etc, mais c'est pas ma tasse de thé parce que ça me ramène au bon vieux temps de wow.

Voilà voilà ^^

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Medneth Selgran · 24-10-2010 16:38:53

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Merci pour ces précisions Elan. J'avais parlé un peu à tort et à travers : me voilà un peu plus instruit sur cette classe. D'ailleurs, si tu peux faire un post de présentation du maitre des runes dans le forum des trucs et astuces, ne te gênes pas .

Elan · 25-10-2010 00:20:18

[HRP]
J'y ai pensé... ce sera bien mieux employer mon temps que dans cette fichue instance !

D'ailleurs, je n'y retournerai pas. Pas avant trèèès longtemps en tous cas, j'en ai vraiment ma claque. Des instances difficiles, techniques, où il faut être au taquet, je connais, j'aime bien, mais là c'est trop.

Bon courage pour la suite, les gars ! Je parie que vous y arriverez très bien.

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Dernière modification par Elan (25-10-2010 00:47:08)

Tomislav · 25-10-2010 09:46:57

[hrp]

Bah maintenant avec l'arrivée du nouveau livre on aura tant d'autres choses à faire...

Medneth Selgran · 25-10-2010 16:35:02

Tomislav a écrit :

[hrp]
Bah maintenant avec l'arrivée du nouveau livre on aura tant d'autres choses à faire...

Et d'autres moyens pour gagner le précieux bretzel !

Endryamir · 25-10-2010 16:49:29

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Mon royaume pour un bretzel!

Cyian · 25-10-2010 17:31:12

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Pareil je donnerai le royaume d'Endryamir pour un bretzel !

Cyian · 27-10-2010 16:55:05

Cyian avait réuni autour de la table des cartes les vaillants compagnons qui, de nouveau, tenteraient de défaire l'immonde Gorothul.

Il tenait un vieux morceau de papier griffonné, sur lequel Maître Thrandorin avait rédigé en hâte de lapidaires instructions. Il en connaissait parfaitement le contenu pour l'avoir lu à de nombreuses reprises ; à chaque lecture, ses entrailles avaient vivement protesté mais afin de retranscrire le plus fidèlement possible l'intention du nain, Cyian releva une dernière fois l'épreuve, parcourut silencieusement les lignes désordonnées :

Devant les mines réjouies de ces compagnons, leur touchante sérénité, Cyian se dit qu'il fallait mieux éviter de produire un tel document ; il le cacha bien vite dans sa poche. D'un ton faussement enjoué, il récapitula la stratégie de base d'un bon Gorothul mort.

Hæ félagar !

Vais essayer d'être bref, on a tous mieux à faire que discourir sur les subtilités d'un combat perdu d'av... euh... sur un combat que l'on maîtrise tous parfaitement. Y a le festival, c'est autrement plus important.
Toutefois, deux trois rappels et précisions pourraient éviter, le moment fatidique venu, quelques menues maladresses que nous serions susceptibles de regretter - l'image d'un Thrandorin furieux traversa l'esprit de Cyian, qui malgré lui, frissonna.

Dernière modification par Cyian (27-10-2010 16:55:44)

Cyian · 27-10-2010 16:57:00

[large]Commençons par les tas d'os...[/large]

On ne marche pas sur les tas d'os ! JAMAIS !

A l'aller comme au retour, en combat ou pas, on veille à ne pas y poser le pied ! Notez que ce sont les restes des illustres aventuriers qui échouèrent dans leur tentative de purifier Dol Guldur. Alors, un peu de respect, par Bard !
Vous aimeriez que l'on vous réveille d'entre les morts pour vous rappeler votre échec, encore et encore ?
Seul le Meneur, dont les extraordinaires capacités d'analyse sont mises à rude épreuve durant cette longue et éprouvante instance, peut à la limite, dans un moment de faiblesse très compréhensible, réveiller par mégarde un ou deux Tristesprits. Pour les autres, pas d'excuse !
D'ailleurs, il faudrait composer une ritournelle d'expiation dont le refrain pourrait être :

Vrai, vrai qu'je suis ballot
'encore marché sur le tas d'os !

En gage, le maladroit devra la servir aux clients du Poney Fringant, une soirée de grande affluence.

Cyian · 27-10-2010 17:02:06

[large]Ensuite, pour ce qui est des patrouilles...[/large]

Elles sont composées d'une part d'orques massifs et idiots, d'autres part d'hommes corrompus zé vils.
Pour les premiers on compte :

des gardes... sans intérêt
des brutes qui ont la fâcheuse habitude de prendre les coups destinés à leurs congénères.

Stratégie :
La brute est le jouet attitré du Gardien en l'occurrence de sieur Tomislav. Elle tape fort, donc, pas question qu'elle aille enquiquiner l'arrière garde ! En outre, elle fait de grands moulinets avec son épée ; d'où l'utilité de la retourner, dos au Chasseur (mais aussi du soigneur, mais là, ça relève du détail).

La brute est très souvent entourée de copains-à-elle (copain-de-la brute)qu'elle protège par un sortilège d'armure connu d'elle seule (comme quoi, elle n'est pas si « brute » que ça). Durant ce surprenant élan d'altruisme, sa résistance aux coups est très fortement augmentée (une grâce des Valars ?). Pas de panique, c'est sa générosité qui la perdra...

Le Champion veille sur le copain-de-la brute qu'il gratifie de grands coups d'épées, de haches, et de barreaux de chaise. Celui-ci, hilare, ne cessera de répéter « Même pas mal ! Même pas mal ! Même pas mal » ce qui grosso modo correspond au Noir-Parler « Âb 'sorr bê ! Âb 'sorr bê ! Âb 'sorr bê ! ». C'est vraiment un copain idiot qui ne réalise pas un seul instant que c'est la brute qui trinque à sa place ; nous qui sommes malins l'avons constaté depuis belles lurettes...

D'ailleurs, nous autres, aimables spectateurs, que faisons nous en attendant la fin de ce stupéfiant ballet ?
Ben, on soigne si on en a la capacité, sinon on accompagne le Champion dans sa saine occupation.

Flèches, foudres, boules de feu, tout est bon. Et ce, jusqu'à ce que la cible se taise (plus de « Âb 'sorr bê ! »). Elle réalise alors avec effroi qu'elle n'est plus protégée. Ben oui, même la brute la plus épaisse n'aime quand qu'on se paie sa trogne !
Et alors là... trompettes ! Changement de cibles ! On consacre à la brute toute l'attention qu'elle mérite. Elle meurt dans un râle abject suivie bientôt de son horrible compagnon. Bien fait !

Pour les seconds, on compte :

des sorciers... sans intérêt,
des aime-déesse, qui projettent et assènent de très vilaines blessures,
des invocateurs qui... invoquent.

Seuls, ces ignobles sbires du Grand il ne présentent pas un réel danger ; hélas, ils ont la fâcheuse tendance à se regrouper pour piailler dans les couloir de la forteresse, à l'image des breesardes surexcitées aux jours de marché. Il faut donc ruser.

Fort heureusement nous disposons d'une arme secrète : le Seigneur Endryamir ! Rien de tel qu'on bon Kennari pour tenir loin de sa troupe un combattant gênant. Pour le seconder, on peut également miser sur leurs peurs des flèches et des petits cris aigus des hobbits musiciens. Le but étant bien évidemment de limiter le nombre de nos adversaires. Notons enfin, qu'interrompus, par un Champion par exemple, ces vils suppôts n'en mènent pas large.

Dilemme : qui est l'enrobé le plus nuisible ?

La question fait débat. Faut-il isoler l'aime-déesse dont les projections peuvent être fatales (au delà des rambardes, c'est le vide qui attend l'aventurier volant), ou l'invocateur qui peut inonder un cellier hobbit d'une trentaine d'esprits malfaisants ?
Tout dépend de la composition des dits-groupes.

Quoiqu'il en soit, se souvenir qu'il faut TOUJOURS combattre un aime-déesse, le postérieur solidement encastré dans un mur. Et qu'il ne faut JAMAIS hésiter à interrompre ses sortilèges même mourant, le mauvais homme est dangereux !

Dernière modification par Cyian (27-10-2010 17:49:26)

Cyian · 27-10-2010 17:09:11

Voilà pour les patrouilles.... Des deux premiers Lieutenants, nous ne parlerons pas...

[large]Passons directement à Gorothul.[/large]

C'est généralement à ce moment-là, que tout se passe mal.
Résumé de la situation :

Les preux chevaliers avancent sur la grille disposée là, au bas du trône, on ne sait pourquoi. D'un côté le Gardien qui aura fort à faire avec le Maître de Sammath, de l'autre, le Champion interrupteur, le soigneur et tout ceux qui, pour raison ou une autre, veulent assister au plus près au combat.
Kennari et Chasseur prennent place à distance raisonnable (pas trop éloignés non plus) sur la grille à DROITE en entrant (ça a son importance). Ils doivent s'assurer d'une bonne vue d'ensemble du côté gauche de la salle, trône compris.

Gorothul s'avance et fait causette à Endryamir Herrá :
Comment vas-tu vieille branche ? Alors cet aigle, c'est pour quand ? Faut absolument que je te montre ma nouvelle acquisition : une analyse sémiologique de l'argot numénorien, préfacée par Tar-Ardamin le Lourdeau ! Poilant !
Jusque là, rien de plus normal.
Profitez de cette conversation privée pour boire et manger, l'hôte de Dol Guldur ne s'en offusquera pas. Pensez aux miettes, restez sur la grille, les aventuriers qui vous succéderont apprécieront cette marque d'attention.

Les bonnes choses ayant une fin, le combat va s'engager.

Au niveau de la mêlée comprendre au contact de Gorothul c'est assez classique : le Gardien agresse et retourne, le Ménestrel soigne.
Une subtilité toutefois, et de taille (généralement celle d'un nain) : le Champion, aidé le cas échéant de toute classe disposant de capacités analogues, doit veiller à interrompre les attaques les plus destructrices de l'Ignoble, à savoir ses projections.
D'une part, ces projections font mal et d'autre part elles laissent des séquelles (blessures). Surtout les projectiles (toutes classes confondues) risquent d'éveiller ça et là plein de mauvais esprits et plus encore de squelettes (cf. tas d'os).
Pour ne rien arranger, un groupe dispersé aux quatre vents aura bien du mal à se coordonner...

Les vétérans qui se réunissent au Poney Fringant pour savourer une soupe à l'oignon (c'est tout ce qu'ils peuvent absorber, les pauvres) prétendent que deux projections passées, et c'est l'échec assuré.

Hors de la mêlée, la situation est à peine plus enviable. Si pour l'essentiel le travail des « planqués » consiste à « tataner grave » l'affreux Gorothul, il faudra régulièrement compter sur la venue de fantômes teigneux, parfois des sorciers, parfois des aime-déesse, souvent un mélange des deux. Ceux-ci surgissent par paire à des endroits stratégiques de la salle.
A noter que les plus virulents de ces spectres, les aime-déesse, apparaissant toujours au niveau de la bibliothèque de gauche, ou à gauche du trône (merci Elaneriel pour cette précision hautement stratégique). D'où le grand intérêt pour ceux qui en auront la charge (Kennari, Chasseur, Cambrioleurs...) de se positionner à droite, disposant, ce faisant, d'un meilleur angle de vue.

Comme nous l'avons déjà vu, les aime-déesse, même spectraux, projettent. Et leurs projections sont tout aussi nuisibles que celles de Gorothul. Donc les maintenir sous contrôle, les effrayer est indispensable à la bonne suite des évènements. Inutile toutefois de les détruire, du moins au début, ils ne subsisteront qu'une quarantaine de secondes avant de disparaître d'eux-mêmes.

Dernière modification par Cyian (27-10-2010 17:36:41)

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