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Maëlianel écoute la conversation et frissonne.
- La... torture ? La... vengeance ? N'avons-nous pas d'autres tâches bien plus importantes sur ces terres ?
Elle regarde tour à tour les deux jeunes Humaines, puis se calme et essaie d'esquisser un sourire le plus naturel possible à Isidiel.
- Je vous souhaite la bienvenue, Isidiel, et j'espère que nous aurons l'occasion de... mieux nous connaitre.
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C'est vrai enfin, si vous voulez vous battre comme vos ennemis, être aussi cruels qu'eux, aussi violents et aigris qu'eux, pourquoi les combattre ? Vous serez bien mieux avec eux !
Il y a une histoire qui date de deux siècles que je raconte souvent. A cette époque, en Eriador sévissait un brigand noldo du nom de Valendil que l'on surnommait Ceberhas (La lance rouge). Ce brigand semait la mort et la désolation auprès des humains du sud de l'ancien Arnor, dans la région de Tharbad et jusqu'au ruine de la Moria.
Un jour il attaqua une caravane de Gondor et massacra tous les membres: gardes, conducteurs, marchands, voyageurs hommes et femmes. Seul deux voyageurs survécurent et furent amenés en Lorien pour y être soignés. La réaction du premier survivant, Cam, fut terrible. Il réagit comme Bretwalda, jurant de faire pire encore aux assaillants. Le soigneur qui s'occupait de lui, répondit ceci :
- "La vengeance ? Mais ce que faisait Ceberhas, il se vengeait. sa famille a été massacrée par des humains. Ils avaient été invités à une fête par des hommes de Dûn. Au milieu des festivités, les Dûnlending les attaquèrent et les massacrèrent. seul, Valendil Ceberhas réussit à sortir du camp, grièvement blessé. Sa femme et son fils n'eurent pas cette chance. Il jura de se venger. Il réunit une troupe de compagnons et attaqua les hommes de Dûn et les massacra. mais cela ne suffit pas à apaiser la rage qu'il le dévorait. Plus il tuait d'hommes de Dûn, plus il lui en fallait. Il comprit alors que les Dûnlendig ne suriraient pas à étancher sa soif de sang et attaqua à leur tour tous les humains "coupables" de voler la terre des Elfes, d'exploiter la nature ou d'autres raisons. Au final, il trouva d'autres raisons de tuer et d'autres encore, jusqu'à n'être plus qu'un massacreur sans rime ni raison. Un être bien pire que les assassins de sa famille."
La vengeance ne met pas fin à la haine, jamais. Elle nourrit un cycle de rétribution qui fauche toujours d'autres vies. l'antidote à la vengeance est le pardon. L'antidote de la haine est l'amour.
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Pardon pour mon emportement ... il m'arrive d'être comme habitée par une autre personne, plus féroce et sanguinaire ... d'origine je suis plus posée et discrète ...
[HRP]
J'essaie de jouer un personnage schizophrène, je trouve ça interessant compte tenu du choque de la pauvre Darwalda ^^
[HRP]
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Nakferth, qui déambulait par là en fouillant dans les coffres de la confrérie, se croit autorisé à apporter sa contribution à la conversation
Oui la vengeance est un plat qui se mange...euh....euh.... avec les doigts ! Ne l'oubliez pas Dame Darwalda
puis Nakferth repart vers les coffres à la recherche d'ingrédients et de recettes persuadé d'avoir fait avancer la conversation
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Isidiel qui s'était légèrement assoupie durant la conversation regardent les autres avec étonnement.
"De quoi me parlent t'ils, je ne me souvient pas avoir dit quoi que ce soit pour gratifié la vengeance" se dit-elle d'un air perplexe
Dernière modification par Isidiel (25-03-2011 18:35:40)
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