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Eh bien que de monde ! Mae Govanen, ravi de faire votre connaissance Cyan et Endryamir . Et encore merci pour votre accueille et cette bonne chopine maitre Aherdin. . Il ne savait pas ce qui le décontenançait le plus : un nain plutôt sympathique ou le nombre de personnes présent dans la salle.
Il se trouve dans ma besace de voyage qu'il me reste un bon paquet d'herbe à pipe. Nous pourrions lui faire honneur tout en finissant notre godet dans le jardin ? se retournant vers l'ensemble des personnes.
Tout en ouvrant sa besace : je suppose que mon pli vous est parvenu et connaissez donc le but de ma visite. Je suis conscient que biens des questions se posent à vous et je serais ravi d'y répondre ... avant que cette bière ne me tourne la tête.
Installé dehors, après avoir suivi les membres de la confrérie, Mirnillas tend un sachet d'herbe à pipe, une récolte de souffle de dragon, herbe qu'il affectionne tout particulièrement. Son histoire, ses aventures de la Lorien aux monts Brumeux, de la Moria à l'Enedwaith ainsi que les quelques rencontres de campagne, l'Elfe était intarissable. Puis sortant un tambour : de mes périples j'ai appris quelques chants. Peut-être que celui-ci vous plaira maître Aherdin :
Le monde était jeune et les montagnes vertes.
Aucune tache encore sur la Lune ne se voyait,
Aucun mot n'était apposé sur les rivières ou les pierres,
Quand Durïn s'éveilla et marcha solitaire.
Il nomma les collines et les combes sans nom,
Il but l'eau des puits jusqu'alors non goûtée ;
Il se baissa et regarda dans le Lac du Miroir
Et vit apparaître une couronne d'étoiles,
Comme des joyaux sur un fil d'argent,
Au-dessus de l'ombre de sa tête.
Le monde était beau, les montagnes altières
Aux Jours Anciens d'avant la chute
De puissants rois en Nargothrond
Et en Gondolïn, qui maintenant
Au-delà des Mers Occidentales ont disparu ;
Le monde était beau en l'ère de Durïn.
Roi il était sur un trône ciselé
Dans des salles de pierre aux mille piliers,
Aux voûtes d'or et au sol d'argent,
Avec, sur la porte, les runes de la puissance.
La lumière du soleil, des étoiles et de la lune
En d'étincelantes lampes dans le cristal taillées,
Jamais obscurcie par les nuages ou les ombres de la nuit,
Brillait toujours là, belle et éclatante.
Là, le marteau sur l'enclume frappait,
Là, le ciseau clivait, et le graveur écrivait ;
Là, était forgée la lame et fixée la garde;
L'excavateur creusait, le maçon bâtissait.
Là, étaient accumulés le béryl, la perle et la pâle opale,
Et le métal forgé comme les écailles du poisson,
Le bouclier et le corselet, la hache et l'épée,
Et les lances brillantes.
Inlassables étaient alors les gens de Durïn ;
Sous les montagnes la musique s'éveillait ;
Les harpistes jouaient de la harpe ; les ménestrels chantaient,
Et aux portes les trompettes sonnaient.
Le monde est gris, les montagnes sont vieilles ;
Le feu de la forge est d'un froid de cendre ;
Nulle harpe n'est pincée, nul marteau ne frappe :
Les ténèbres règnent dans les salles de Durïn ;
L'ombre s'étend sur son tombeau En la Moria, à Khazad-dûm.
Mais encore les étoiles noyées apparaissent
Dans le sombre Lac du Miroir privé de vent ;
Là gît sa couronne dans l'eau profonde,
Jusqu'à ce que Durïn du sommeil se réveille.
Levant la fin de son gobelet : à votre santé les Dragons ... hips ....
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