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Un homme à cheval approche, au pas, de la Halle du Dragon Éteint, il met pied à terre sous le soleil glacé, retire son chapeau, ouvre un large sac accroché à la selle de sa monture et en sort un petit paquet de lettres, attachées par une petite corde nouée.
Après avoir gravi les marche de l'entrée et posé le petit paquet au pied de la porte, il frappe deux grands coups sur la porte et fait demi-tour.
En un bruyant claquement de sabots sur les pavés, il disparaît dans la pâle lueur de l'hiver...
30 Blotmath de lAn 1418 C.C.
De Catrus Scovert et Béhomond Vertebouteille
A la délicate attention des membres de la Confrérie du Dragon Eteint,Chères amies, chers amis, je vous prie dexcuser notre soudaine et inexpliquée absence, croyez bien quelle nest pas de notre fait ou tout du moins pas de notre souhait.
Notre aventure a démarré sur une chanson de mon vieux et vénéré cousin Jiji, dit lAventurier ; pour le confort et la bonne compréhension des tenants et aboutissant de cette histoire, en voici la retranscription :
Quand jétais chez Tobold
Aux fermes Sonnecors
Jallais à la pinière
Dénicher des trésors.
Tendormir dans les fleurs, tendormir nest pas bon !
Jallais à la pinière
Dénicher des trésors.
Le bois était profond
My perdis aisément
Par ici chemin passent
Trois bandits peu charmants.
Tendormir dans les fleurs, tendormir nest pas bon !
Par ici chemin passent
Trois bandits peu charmants.
Que donneriez-vous beau
Que nous vous indiquions
Montrez toujours leur dis-je
Puis après nous verrons.
Tendormir dans les fleurs, tendormir nest pas bon !
Montrez toujours leur dis-je
Puis après nous verrons.
Quand nous en fument sorti
Chanta une chanson
Ce nest pas ça Kuduk
Que nous vous demandons.
Tendormir dans les fleurs, tendormir nest pas bon !
Ce nest pas ça Kuduk
Que nous vous demandons.
Cest votre bourse pleine
Où lon vous asticote
Ma bourse est aussi pleine
Que vos têtes de linotte !
Tendormir dans les fleurs, tendormir nest pas bon !
Ma bourse est aussi pleine
Que vos têtes de linotte !
Cest suite à ma clémence
Que je rentrais chez moi
Laissant ces trois bandits
En profond désarrois.
Tendormir dans les fleurs, tendormir nest pas bon !
Laissant ces trois bandits
En profond désarrois.Pour tous ceux qui ne sont ni elfe, ni humain habile desprit, comprenez par cette allusion chansonnée quil nous est arrivé la même chose quà ce cher Jiji, à la différence près que nous navions ni léloquence, ni la force légendaire de ce dernier. Lorsque les bandits nous sont tombés dessus, armés de branches darbres et de casseroles rouillées, nous avons cru notre mort imminente ! Et bien nous avons été sauvés par une diligence delfes qui passait par là, transperçant de leurs flèches ouvragées, les crânes, les thorax et les genoux de nos agresseurs (jen connais qui ne pourrons plus prétendre à une vie daventurier). Je ne vous apprendrais rien sur la loyauté et la redevance des hobbits bien éduqués, cest pourquoi nous avons décidé de les accompagner jusquau bout de leur périple, pour apporter nous aussi notre savoir-faire ouvragé, la cuisine.
Dours à la bière façon Vertebouteille en lapins aux pruneaux façon Scovert, nous sommes aussi vite arrivés à destination quune citrouille qui roule sur la route entre Lézeau et Hobbitbourg. Ainsi, je vous écris dune petite terrasse de marbre blanc jonché des quelques feuilles tombées du chêne splendide au pied duquel Béhomond file actuellement une sieste séculaire. La brise est douce et le soleil réconfortant, ici au creux de la Vallée de Fondcombe.Comme vous pouvez donc le constater, tout va bien, nous sommes en sécurité, il ny a donc pas lieux de sinquiéter. En toute logique et si tout se passe bien, nous devrions profiter dune caravane en partance pour Bree, pour rentrer parmi vous dici peu.
Bien à vous,
Béhomond Vertebouteille et Catrus Scovert.
Pleurer la fin de l'herbe ne remplira pas la pipe ...
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20 Foreyule de lan 1418 C.C.
De Catrus Scovert et Béhomond Vertebouteille
A la précieuse attention des membres de la Confrérie du Dragon EteintDès réception de cette lettre, vous constaterais de but en blanc que nous ne sommes pas là. Je vous rassure de suite, aucun danger ni aucun imprévu na entravé le chemin de notre retour, pour la simple et bonne raison que les voies secrètes et impénétrable du destin nous en ont détourné.
Savez-vous ce quil y a de pire quune implacable mésaventure qui pousse à mener vos pas à lécart du chemin, vous précipitant dans un périlleux périple ?
Bilbo Sacquet ! Ce vieux phénomène, le plus rocambolesque que la Comté ait vu naître, était à Fondcombe lors de notre passage et jai fait jurer à Béhomond de me rappeler sans cesse quil ne faut écouter les histoires de ce vieux bougre que dune oreille ! « Vous verrez du pays » quil disait, « des paysages merveilleux, parsemé dantiques ruines, peut-être même des cavernes de trésors infinis ! » Il appâte le jeune intrépide en rêve daventure aussi bien que mon grand-père appâtait le goujon
Du pays, ça on en a vu De la vallée dImladris au creux du Col de Rubicorne, en passant par les rives de lIsen, dans la Trouée des Trolls, effroyable hauts fonds doù émane encore le vivaces et sombre souvenir de notre sacoche dherbe à pipe, à la merci des flots et des crapauds gargantuesques ! Jévite dailleurs daborder ce sujet à haute voix, mon cousin Béhomond en garde encore des séquelles psychologiques et jaimerais éviter quil cache à nouveau notre herbe à pipe dans sa culotte.
LEregion est une bien belle contrée de la Terre du Milieu, si on fait abstraction des sangliers plus voraces que les chiens du Père Magotte, des mouches plus grosse quun aigle royale, des arbres plus vivant quil nen nont lair, des ouargues qui rôdent au milieu de la nuit et des drôles de bonhommes à lair peu commode qui senduisent le visage de boue pour signifier leur appartenance à la Main Blanche Comme disent les elfes, cest pittoresque(1).
Quoi quil en soit, nous y voilà installé, à labri des ruines elfiques dEchad Dunan, aux pieds des contreforts nain de la Moria. Cest un endroit calme bien quagité quelque peu par laffairement des nains pour reconquérir leur ancien royaume. Je vois parfois une lueur que je connais bien dans les yeux de Béhomond dès que nous parlons de ces caverne empruntent de mystères. Rassurez-vous, il est hors de question que je mette ne serait-ce que le bout dun poil dorteil de mes pieds dans ce lugubre endroit et le vieux finira par se faire à lidée.
En toute logique et si tout se passe bien, à lheure où vous lirez cette lettre, nous serons déjà sur le chemin du retour et si le vent nous porte, aux abords des Terres Solitaires.
Bien à vous,
Béhomond Vertebouteille et Catrus Scovert
Post Scriptum : Jai eu loccasion, il y a quelques jours, de collecter une superbe complainte elfique originaire de la région, je nai pu en déterminé lâge exact. Apparemment, elle se chante en groupe, malheureusement je ne peux être là pour vous en donner lair. En voici cependant les paroles :
Mon père navait fille que moi (seul)
Mon père navait fille que moi (tous)
En Ost-in-Edhil il menvoi, mon cur est en âge (seul)
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe (seul)
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe (tous)
En Ost-in-Edhil il menvoi
En Ost-in-Edhil il menvoi
Pour savoir les anneaux forger, mon cur est en âge
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe
Le bijoutier qui my formait (bis)
Il devint amoureux de moi, mon cur est en âge
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe (bis)
Il devint amoureux de moi (bis)
Disait : ma mie embrassez moi, mon cur est en âge
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe (bis)
Je suis à vous et en émoi (bis)
Annatar mon terrible roi, mon cur est en âge
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe (bis)
Annatar mon terrible roi (bis)
Mon dernier souffle je lui donnais, mon cur est en âge
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe (bis)
Se teintant dun noir de jais (bis)
My battit tant sous son palefroi, mon cur est en âge
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe (bis)
My battit tant sous son palefroi (bis)
Quaucun amant ne maimera, mon cur est en âge
Tant damants qui se font lamour, et moi je men passe (bis)
( (1) : Je me suis permis de reprendre une expression de Korgarim qui m'a beaucoup fait rire, dans son sujet sur le nettoyage de la Comté)
Pleurer la fin de l'herbe ne remplira pas la pipe ...
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Yule de lan 1418 C.C.
De Catrus Scovert
A la joyeuse attention des membres de la Confrérie du Dragon EteintCest avec grande joie et bonne humeur que je vous souhaite à vous tous, compagnons émérites et respectés, mes sincères vux de bonheur simple, de profusion pécuniaire, dinspiration artistique, de réussite culinaire et de beauté physique !
Par la présente, vous pourrez aisément remarquer que nous ne sommes toujours pas rentré, et ce en dépit de nos espérances. Croyez bien que vous nous manquez et quen aucune façon nous ne cherchons inconsciemment à retarder notre retour parmi vous. Encore une fois, le cours des évènements reste une page que lon nécrit pas vraiment, et comme disait mon père Pattus : « mon pti gars, si tessai dprévoir de quoi dmain sra fait, ty gagnera quun mal alcaboche ! »
Nos petits pas alertes nous ont menés jusque dans un endroit des plus improbables : une des nombreuses salles de la Moria, la 21ème disent les nains du coin En premier lieu mait venu à lesprit cette question : Comment peut-on considérer et appeler un endroit aussi immense, une salle ?! Aussitôt après me suis-je demandé si les farfelus architectes ayant imaginés cette « salle » avaient pensé au nettoyage des poussières dans un endroit daussi haut plafond à ces deux questions aucun nain na, pour lheure, réussi à répondre.
Remarquez que je parle, comme à laccoutumé, au nom de moi et Béhomond, même si, pour cette lettre en particulier, il nest pas vraiment présent Le pauvre récupère difficilement dune légère indigestion couplée à une agressive colique, dont il nest pas capable à lheure actuelle de parler plus en détails. Je soupçonne malgré tout une consommation trop importante de lambas et de cet abject tord-boyaux nain quil sest acheté dès notre entrée dans les mines.
En tout cas, fêter Yule sous terre à quelque chose dassez atypique, déjà par la simple fait quêtre sous terre est une chose assez rare enfin uniquement pour moi, me rétorquerez-vous, puisque mon smial est le seul à ne pas être sous la colline le fait quil ny ait pas de concours de nourriture ici déstabilise aussi (les nains préfère les concours de descente de bière), et puis je ne parle pas des attaques surprise dorques entre deux parts de gâteau. Mais en définitive ce qui est le plus surprenant cest labsence de neige Investir dans un toit ouvert, une sorte de 21ème patio, serait une bonne idée ! Jen parlerais aux nains du coin, ça leur plaira je pense.
Après les bonnes nouvelles, je me dois de passer à un sujet plus grave Chers compagnons du Dragon Eteint, nous pleurons actuellement, mon cousin et moi-même, la vacuité de notre réserve dherbe à pipe même si, je le sais mieux que quiconque, la chose est gravissime, voire bouleversante, je vous prie de garder votre sang-froid, les hobbits qui vous entourent vous le diront, pleurer la fin de lherbe, ne remplira pas la pipe. Après avoir étudié toutes les possibilités qui soffrent à nous, écartant par ailleurs lidée de Béhomond de fumer la barbe des nains, jen suis arrivé à une unique et ultime solution : vous devez nous en envoyer ! Pour le bien de deux de vos confrères, et pour leur santé mentale, vous devez faire ça
Deux sacoches remplies généreusement dherbe de longoulet sont dissimulé dans la bibliothèque de la Halle, troisième rangée en partant de la fenêtre, dernier étage, derrière le cinquième volume de lAbécédaire malin des allitérations en y issues de la culture Beörienne, cest ma réserve personnelle.
Je vous prie donc de nous lenvoyé au 21, salles de la Moria, Mont Brumeux. Nous prendrons soins avec Béhomond (sil guéri dici là) de patienter jusquà larrivée du précieux paquet.
En vous remerciant,
Bien amicalement,Catrus Scovert.
Dernière modification par Catrus (11-02-2012 19:41:13)
Pleurer la fin de l'herbe ne remplira pas la pipe ...
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3 Afteryule de lan 1418 C.C
De Béhomond Vertebouteille
Amis du Dragons Eteint, hommes, nains, elfes et hobbits je vous salue !
Par où commencer ? Et bien déjà vous avez, une fois de plus, remarqué que nous ne sommes toujours pas rentrés de notre petit détour qui nous a menés à Fondcombe puis par-delà les contreforts des Monts Brumeux jusqu'à la très vaste, et non dénuée de style, Vingt et unième salle. Bien que pour cette dernière un plafond plus bas m'aurais semblé plus judicieux ; je n'ose imaginer le pauvre nain qui doit allumer les chandeliers les soirs de banquet, cette perspective me fais d'autant plus respecter la vaillance de nos braves compagnons Kuzdul
Nous étions donc arrivés après quelques pérégrinations dans la Moria où de braves nains nous ont offert bière et ripailles pour nous accueillir (enfin surtout aussi pour s'excuser de nous avoir pourchassé plusieurs heures en nous prenant pour des orques, ce pourquoi nous ne leurs avons pas tenu rigueur). Hélas il y eu un drame affreux... me touchant, moi votre fidèle compagnon jai bien failli finir les fêtes de Yule en compagnie des fantômes qui hantent la vieille mine Tel un Pouck, jagis stupidement en passant outre le conseil que mon vieux m'avait donné, un soir de confession : « Bého mon p'tit gars, quoiqu'y puisse spasser, même si t'as rien mis dans t'gosier depuis p'sieur jours . N'accepte jamais un alcool nain qu'soit pas d'la bière ! »
Par chance, après deux épouvantables semaines à vider mes entrailles tordu de douleurs et a attendre la mort, je me relevais enfin.
Catrus en était tellement heureux que nous avons fêté cela comme il se doit durant les fêtes de Yule :
Nous avons mangé, voltigé, boustifaillé, chanté, dansé et dans la mine. Les nains chantaient ces hobbits qui boivent et qui boivent et reboivent et qui reboivent encore, qui boivent à la santé des nain de Khazad d'Erebor ou d'ailleurs.... enfin bref nous avons festoyé....Tout cela ne doit pas beaucoup aider à comprendre notre absence, je dois le concevoir. Je vais donc éclairer votre lanterne.
Après la fêtes nous nous sommes réveillés, ou plutôt, nous avons repris conscience, à lorée d'une magnifique forêt aux arbres d'or, perdus, hagards et quelque peu dérouté par le fait que nous n'étions, force était de le constaté, non pas dans les mines mais dans un quelque part qui n'était pas du tout la route du retour. Des elfes, un peu sec de manières, nous ont éconduit vers un sentier et nous ont indiqué la voie à prendre pour trouver des gens sensibles de nous aider.
Si ça n'est pas Catrus qui écrit cette lettre, comme pour les précédentes, c'est parce qu'il est très occupé à essayer de retrouver son pantalon, qu'il semble avoir égaré sur la route (ce qui le rend triste d'ailleurs) et j'ai donc pris sur moi de vous expliquer, malgré les tambours qui résonnent dans mon vieux crâne, pourquoi nous ne sommes toujours pas de retour...Cette fois-ci devrait être la bonne, normalement une caravane naine part pour lEriador d'ici peu et nous ne devrions plus tarder à revenir, d'ici là j'espère que Catrus aura retrouvé son pantalon.
Béhomond Vertebouteille.
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25 Afteryule de lan 1418 C.C.
De Catrus Scovert et Béhomond Vertebouteille.
A la fidèle attention des membres de la Confrérie du Dragon Eteint.Salutations à vous tous qui êtes bien au chaud parmi les vôtres Mes chers compagnons, cest sans naïveté aucune que je vous écris cette énième lettre. Je sais pertinemment que ma crédibilité a légèrement perdue foi à vos yeux, et cest tout à fait compréhensible, et ça le sera encore plus lorsque, en toute honnêteté, je vous annoncerais que, oui, nous ne sommes toujours pas rentrés
Je vous épargnerais le refrain habituelle sur le pourquoi du comment nous avons été une fois encore détourné de notre route, que ce soit par des elfes impétueux, amoureux des randonnées en forêt accidentée ou dorques crasseux confondant hobbits et petits fours.
Jéviterais aussi daborder tout sujet sur lherbe à pipe, ce qui naurait pour seul effet que de me rendre encore plus agressif, surtout en repensant à ce dernier mois passé sans une seul bouffée de lair doucement épicé de la Vieux Tobie Béhomond commence à porter sur son corps les marques du manque, son teint pâlit, ses yeux rougissent et jobserve même parfois, chez lui, un appétit moins trollesque que dhabitude. Dailleurs, je vous prie de mexcuser pour la requête de ma dernière lettre, jose croire avec ferveur que vous avez envoyé le précieux paquet, même si au grand malheurs des Scoverts et de mes dix prochaines générations, nous nétions plus dans la Moria quand il a dû y arriver sombre histoire que celle de lherbe à pipe oubliée de tous, et croupissant dans la poussière des salles infinies de Khazad-dûm.
Je ne parlerais pas non plus de lhorrible ornière depuis laquelle jécris cette lettre. Tout a commencé autour dun verre, une fade et sans odeur eau de pétunias, où lon nous avait promis, sur un ton mielleux et certes très envoutant, une grande aventure dans une superbe forêt millénaire. Pourquoi nai-je rien vu venir lorsque le capitaine censé nous accueillir en Vertbois-le-Grand, nous a souhaité sur un ton désabusé, la bienvenue dans la Forêt Noire ?... Un tel changement de sémantique, ça ne passe pas inaperçu en temps normal, si ?... En définitive cest un bourbier interminable, obscur, puant et rempli de toute la racaille possible et inimaginable Même la simple BOUE, dans laquelle je suis tombé face la première avant-hier, provoque des plaques dirritations à faire pâlir !
En fait, je pense quil serait plus sage que je ne vous parle pas du tout de la possibilité de retour que Béhomond a dégoté Un elfe du coin qui prépare un long voyage vers lOuest pour retrouver les siens, en Ered Luin je crois que mon cousin est en pour parler pour nous obtenir une petite place dans la caravane Mais non, je ne vous en parlerais pas.
Garez espoir malgré les accablants signes du destin peut être serons-nous bientôt de retour, peut-être verrons-nous de nouveau de nos yeux décolorés la lueur chatoyante du soleil, peut-être foulerons-nous de nouveau de nos pieds écorchés lherbe verte et duveteuse de chez nous, peut-être nos papilles asséchées connaîtront de nouveau le goût ambrée de la bière et la douceur sucrée des fruits des bois
Bien à vous,
Catrus Scovert et Béhomond Vertebouteille
Post Scriptum : Je nai pas eu connaissance du contenu exact de la lettre que Béhomond vous a envoyé au début du mois, cependant il prétend navoir rien dit de spécial quant à ma mystérieuse convalescence, mempêchant de vous écrire. Sachez juste que jai été attaqué par un cerf blanc, en rut, de la Lorien et que, en dépit de lavoir vaillamment terrassé sous la simple force de mes bras, jai dû me remettre lentement de mes blessures importantes.
Dernière modification par Catrus (08-03-2012 13:48:23)
Pleurer la fin de l'herbe ne remplira pas la pipe ...
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Appelé par les coups à la porte -d'habitude, on entre comme on veut dans la Halle, ce ne peut être qu'un étranger à accueillir-, Frewger quitte son douillet fauteuil au coin du feu et s'apprête à se surgeler en ouvrant l'huis.
Celui-ci ouvert, il peste longuement et en de nombreuses langues sur ces gamins qui n'ont rien d'autre à faire que de déranger les gens chauffés, avant de se prendre les pieds dans le paillasson et remarquer le petit tas de lettres défraîchies.
- quel est l'********* de postier hobbit qui ne sait pas se servir d'une boîte à lettres ?" Il rentre rapidement se remettre au chaud au coin du feu.
-Ho ho ! Des nouvelles des jeunes Scovert et Vertebouteille... Voyons cela." Il va d'abord se servir une chope de thé aux baies, se remplir un assiette de muffins; chausse ses besicles et se lance dans la lecture, celle-ci interrompue en une seule occasion pour un petit voyage dans la bibliothèque, troisième rangée en partant de la fenêtre, dernier étage, derrière le cinquième volume de lAbécédaire malin des allitérations en y issues de la culture Beörienne, et d'en revenir avec une pipe déjà fumante.
[HRP]
*s'incline bas devant la prose de Catrus* Mes félicitations !
Dernière modification par Frewger (13-02-2012 11:25:46)
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[HRP]
Merci Frewger, tout le plaisir fut pour moi et Bého de rédiger ça pour nos lecteurs préférés ! Qui ne réagissent pas beaucoup d'ailleurs !!!
Pour la petite explication, ces lettres arrivées en retard sont les annonciatrices de notre retour très bientôt !
[/HRP]
Pleurer la fin de l'herbe ne remplira pas la pipe ...
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Tomislav lisait le gros paquet de lettres en retard en se demandant comment il allait pouvoir
expliquer la disparition du paquet d'herbe a pipe sur lequel il etait tombe par hasard il y avait quelques semaines de ca
Les rats peut etre?
Ou bien un cambriolage commis par ces satanes poux?
L'animal de compagnie de dame Maelianel?
Grmblbl elle etait fameuse en plus!
Bon, la foret noire c'est pas la porte a cote, ca me laisse un peu de temps pour essayer d'en trouver.
[Hrp]
J'espere a tres bientot alors!
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Nakferth passa et aperçu un gros paquet de lettres.
Mon dieu, pourvu qu'elles ne me soient pas destinées, pensa-t-il, il me faudra des lustres pour lire ça.
Puis il s'approcha du paquet, et fut soulagé de sapercevoir qu'il n'en était pas l'unique destinataire.
Il prit la première lettre et lut la première ligne, enfin il la déchiffra à grand peine car la lecture n'a jamais été son fort. Puis il médita de longues minutes sur cette phrase : "Chères amies, chers amis, je vous prie dexcuser notre soudaine et inexpliquée absence, croyez bien quelle nest pas de notre fait
ou tout du moins pas de notre souhait", en opinant régulièrement et bizarrement du chef, en émettant de drôles de borborygmes et en jetant ses dés fétiches sur la table basse qui lui faisait face. La scène dura de longues minutes jusqu'à un triple 6 qui le fit se lever. Il reposa les lettres en prévoyant de lire la seconde ligne à sa prochaine venue à la Halle. Il rota tout en réajustant sa culotte de cuir qui le serrait au bas ventre. Enfin, il quitta la pièce ravit d'avoir des nouvelles des Vertebouteille.
J'espère qu'ils reviendront et qu'ils ramèneront de quoi boire les bougres !
Dernière modification par Nakferth (14-02-2012 19:43:51)
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... mempêchant de vous écrire. Sachez juste que jai été attaqué par un cerf blanc, en rut, de la Lorien et que, en dépit de lavoir vaillamment terrassé sous la simple force de mes bras, jai dû me remettre lentement de mes blessures importantes.
Grumph... Voilà ! acheva Maître Kaldi, la pile de lettres sur ses genoux. Le vieux nain, astreint à une lecture publique pour deux Hommes du Nord quasi analphabètes, avaient non sans mal réfréné les sourires que les références à la Moria lui inspiraient. En lieu et place, il avait feint une indignation grumphante peu convaincante, agrémentée de remarques acerbes sur cette singulière race de Pieds-Poilus... Il trahissait toutefois par des grimaces éloquentes une admiration, mesurée certes, pour ces aventuriers rocambolesques, dignes de jeunes et fringants nanneaux.
Humphhh... Pas sérieux tout cela ! Ça va mal finir... Dans moins d'un mois, ces deux Courre-la-Ruine vont nous envoyer des nouvelles du Mordor !
Repliant soigneusement les missives, il se tourna vers le tas de cuirs affalé près de l'âtre.
- Dîtes moi, l'Ostengaardt ! Hier encore, vous saviez lire ?
Dans un large bâillement dissipant l'image révassée d'un pique-nique hobbit au Pays de l'Ennemi, Cyian répondit sans sourciller :
- J'ai oublié depuis... Mes confuses.
- Grumphhh !
[HRP]
Du grand art, bravo !
Et à bientôt !
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Sous les rayons timides de l'aurore, une énième lettre arrive enfin... cachetée, cette fois-ci, de la poste de Bree...
16 Ninui
Salutations.
Cette lettre est destiné aux membres et dirigeants de la Confrérie du Dragon Éteint.
Je suis Aulandir, de Lindon. J'ai eu l'adresse de votre Halle auprès du service de recensement des confréries à la Mairie de Bree.
Autant en venir au fait, sans détours. J'étais en voyage dans la Forêt Noire tout récemment pour des raisons diverses et variées et j'ai accepté il y a quelques jours d'emmener avec moi, pour le voyage de retour, deux hobbits. C'était la veille du départ.Seulement voilà, Maître Scovert et Maître Vertebouteille, car c'est comme cela qu'ils se sont présentés à moi, ne sont jamais arrivé pour le départ.
Je vous pris de ne pas m'en vouloir d'être parti sans eux, j'avais malheureusement des impératif de temps. Je fus tout de même pris d'inquiétude et j'ai donc avertie les Malledhrim de la disparition des deux semi-hommes.J'espère en tout cas qu'ils seront retrouvé sains et saufs car pour des semi-hommes, ceci sont des plus atypiques !
Amicalement,
Aulandir
Pleurer la fin de l'herbe ne remplira pas la pipe ...
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Le vieux Maître Kaldi avait certes dissimulé à l'arrivée du courrier la curiosité qui depuis peu l'habitait. Il ne s'était pas précipité sur les missives amoncelées au petit matin, mais avait veillé, par quelque préparatifs sournois, à accéder le premier à celles-ci. Maintenant qu'il lisait ce message atrocement fiorituré d'un elfe inconnu, il regrettait amèrement sa prévoyance.
Il laissa tristement la missive sur la table des cartes et à grands coups d'encre noire apposa sur le mur des annonces ces quelques mots :
[large]Gloire à nos compagnons tombés,
Gloire à ceux qui ne lèveront plus la coupe,
Ni n'apposeront les lèvres, sur le doux Hydromel !
Gloire à leur nom et à leurs ombres
Car leurs corps nous sont à jamais perdus.Scovert et Vertebouteille ont rejoint la nuit,
Et les étoiles éternelles
Veillent sur leur âme... qui luit[/large].
Puis le vieux nain, dans un haussement d'épaules grumpha gravement, abattu, et gagna la cuisine où l'attendait une tisane sans goût.
Dernière modification par Maître Kaldi (18-02-2012 15:53:54)
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