Vous n'êtes pas identifié(e).
Le pas lent, la démarche fatiguée, la silhouette s'arrête, hésitante sur le perron de la grande Halle.
Emmitouflée dans un manteau, les épaules tombantes, elle penche doucement sa tête, tendant l'oreille, presque apeurée, vers les bruits du dedans.
Sa fine main blanche aux doigts presque translucides, se tend, tremblante vers la porte, s'appuyant lentement sur cette dernière, d'un geste qui témoigne d'une grande fatigue ou d'une grande lassitude... qui peut dire? Qui peut savoir?
Sa tête capuchée laisse émerger quelques mèches désordonnées, d'un joli roux.
La mise est simple; une robe à la teinte fatiguée, des chaussures couvertes de poussière, un long manteau sombre, maculé de boue.
Mais ce qui détonne de cette frêle silhouette hésitante et fragile qui se tient immobile au seuil de la grande Halle, c'est le regard.
Un regard sans âme. Sans lueur. Vide.
Pourtant les yeux sont beaux. D'une couleur rare, d'un vert qu'on pourrait qualifier d'intense et de profond si l'on ne prenait gare à cette lueur absente... éteinte, voilée...presque douloureuse.
Silencieuse, presque suspendue à une seconde qui n'en finirait pas, la silhouette reste immobile.
Sur sa bouche, les lèvres dessinent un léger mouvement, comme un soupir.
"C'est inutile..." soupire-t-elle.
La silhouette esquisse un mouvement comme pour se retourner.
Une légère grimace déforme alors la courbe harmonieuse des lèvres et en relève la pointe en un rictus.
"J'ai tout perdu... à quoi bon..."
Un long frémissement parcourt la silhouette de la jeune femme. Sa tête s'affaisse lentement, menton tremblant, regard voilé.
Son hésitation est une souffrance dont elle ne parvient pas à se défaire.
Entrer ou repartir...
/HRP
En premier lieu, toutes mes excuses pour cette absence subite. Les circonstances de l'irl priment au plaisir du jeu et m'ont amené à suspendre le cheminement de Clothilde de manière rapide et sur une durée que je n'avais pas bien appréhendé.
Je m'en excuse auprès de vous tous.
J'espère que cela ne remet pas en question la présence de Clothilde parmi vous?
Si c'est le cas, je le comprendrai aisément.
Dans le doute, la voici de retour. A vous de voir quel accueil vous lui réservez?
Son histoire à elle continue... et j'aurai de nouveau plaisir à la jouer, si vous le voulez bien également, avec vous... :-)
/HRP
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Turine dormait paisiblement sous la table située sur la pelouse devant la Halle pour profiter de l'ombre et de la fraicheur qui y règne.
Un bruit très léger de pas montant les quelques marches menant à l'entrée de la Halle finit par la sortir de sa torpeur post dinatoire, la bouche un peu pâteuse.
Elle aperçut une silhouette féminine, frêle et élancée, vaguement familière qui visiblement hésite à entrer.
Elle essaie alors de se lever péniblement en hélant l'inconnue :
- " Bonjour ! *hips* oh ! hehe ! pardon ! j'ai un peu abusée du baba au rhum de Cerisette"
Un grand sourire béat illumine son visage en évoquant le somptueux dessert englouti voilà une petite heure maintenant.
Elle plisse les yeux en tentant de mieux voir l'inconnue et par la même occasion de sortir définitivement des limbes de morphée qui s'accrochaient encore.
- "Clothilde ? C'est bien vous Clothilde ? Je ne rêve pas ?"
Elle se rua alors avec un rire enfantin vers la frêle silhouette, les bras grands ouverts pour l'embrasser avec effusion et fêter son retour, les yeux embués par l'émotion.
-"Ce que j'suis contente de vous revoir !! on s'faisait tous en sang d'encre !"
[HRP]
Bon retour parmi nous Clothilde.
Ravi de te revoir, je pense que tu vas faire plein d'heureux et d'heureuses ^^
Comme disent les anglo saxons : IRL rules ! (désolé menelhen)
J'espere te revoir bientôt en jeu.
[/HRP]
Dernière modification par Turine (16-07-2010 23:00:51)
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Ouaaaaais !!!
Tomislav saute sur place
Regardez! Regardez !
Le nain se frotte les yeux sous ses sourcils épais
Mais oui, mais oui! C'est bien elle!
Clothilde!
D'une course effrénée, Tomislav court vers Clothilde et se jette dans ses bras!
[hrp]
ça c'est une bonne nouvelle! Ne te fais pas de souçis, l'irl passe avant tout comme toujours ici et personne ne t'en veut de quoi que ce soit, de plus tu nous a prévenu, donc y'a pas de raisons, mais le temps a paru long sans toi pour nombre d'entre nous il faut l'avouer !!
Bon la je part pour trois jours mais à bientôt en jeu !
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Nordolo s'étant étancher sa soif avec le cognac de la halle de confrérie s'était retrouvé dans le tonneau vide sur le coté, posé là dont on ne sait pour quelle raison. La tête emplit d'une affreuse migraine et la langue pateuse comme si il avait abusé des herbes à pipe du vieux Toby.
Le petit corps frêle dans son étroite prison se mit à se débattre quand ce fit entendre une douce voix féminine, le tonneau tomba sur le coté se mit à rouler quelques mètres. Ce faisant, quand le tonneau se mit à s'arrêter, le petit hobbit sortit de son habitat de fortune non moins en titubant à cause de l'affreux manège qu'était ce tonneau vide.
- Bonjour... Bon... Excusez moi un moment...
Le petit hobbit se dépêchât de trouver un arbre pour déglutir ce qu'il avait avaler plus tôt. [HRP]Bonne appétit ! biensur[/HRP]
S'essuya la bouche avec son mouchoir qu'il tira de sa poche et revint auprès de la jeune humaine.
- Qu'...Qu'.. Qui c'est ?
Le hobbit toujours penaud entrouvrit les yeux.
- Dame... Dame Clothilde... C'est bien vous ?
Le petit être se mit alors essayer de se mettre tant bien que mal au garde à vous
[HRP]Et pourquoi donc je vous prie, nous ne vous laisserions pas revenir ![/HRP]
Dernière modification par Nordolo (17-07-2010 00:16:20)
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Clothilde ?! Quelle bonne surprise !!! Mais entrez donc ! Ca nous fait tellement plaisir de vous revoir et surtout, j'en connais un à qui cela va faire énormément plaisir...
[HRP]
ben tu vois, on est ravi de te revoir.
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Le vieux parchemin ne voulait pas livrer ses secrets, l'érudit avait beau le lire et le relire, rien n'y faisait. C'est avec soulagement qu'il entendit les bruits de conversation et le remue-ménage à l'extérieur de la Halle... au moins avait-il une bonne raison d'abandonner ce décryptage fastidieux; il laissa le parchemin récalcitrant sur l'écritoire, descendit l'escalier, traversa la grande salle et sortit.
Un seul pas au dehors, un seul regard vers la voyageuse... tout venait de basculer. Endryamir hésitait entre les larmes et la joie, le bonheur et le désespoir. Il se frotta la barbe d'un geste machinal, et, les yeux ronds, la voix tremblante d'émotion, il ne put que murmurer...
Clothilde...
[HRP]
Bon retour parmi nous! Je vois rien d'autre à ajouter
[/HRP]
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Endryamir Foro, érudit de Minalondë
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Clothilde n'avait pas eu le temps de laisser ses hésitations la submerger, qu'une voix l'avait tout de suite interpellée d'un "Clothilde? C'est bien Vous?..." suivi d'une embrassade chaleureuse et d'un rire joyeux.
"Turine!" murmura Clothilde d'une voix basse et fatiguée.
Puis, dans un cri, elle vit surgir Tomislav qui se jetta dans ses bras.
"Tomislav, mon ami!" murmura- t-elle encore.
Clothilde avait du mal à contenir ses larmes.
Elle éprouvait à la fois un immense soulagement et dans le même mouvement, un immense sentiment de culpabilité.
Ils ne l'avaient pas oublié.
Et elle...
Elle fut interrompu dans ses sombres réflexions par la voix d'un hobbit qu'elle reconnut tout de suite à la façon dont il avait de se mettre au garde à vous...
"Nordolo" soupira-t-elle tout en esquissant un léger sourire au salut du hobbit.
Tout en se retournant elle vit alors Medneth et s'immobilisa un instant tout en le regardant sourire et en l'entendant l'accueillir comme si elle n'était partie que depuis quelques heures; elle essuya furtivement ses yeux et lui sourit faiblement.
C'est alors qu'elle entendit une voix qui prononça le nom d'Endryamir. Elle s'immobilisa immédiatement et plongea son regard dans celui de Teboral. Elle se souvenait de la jeune Elfe. Elle avait le souffle suspendu... Endryamir... dans la bibliothèque..
La tête lui tournait.
Il fallait qu'elle s'assoit...ou qu'elle parte... voilà... qu'elle parte c'était mieux. Elle n'avait rien à faire ici.
Tous ces visages amis... elle ne les méritait pas! Elle ne méritait personne...
Elle n'eut pas le temps de mettre en oeuvre sa décision.
Il venait de surgir.
Lui.
Endryamir.
Son regard se figea dans le sien.
Elle lut sur son visage toute la surprise et remarqua le petit geste machinal et familier qu'il avait gardé de se frotter la barbe.
Elle eut un pincement au coeur.
Plus rien autour n'existait.
Il lui semblait que le temps s'arrêtait.
Elle, immobile, et lui, insondable.
Elle avait du mal à respirer, la tête lui tournait de plus en plus et elle se sentit submergée par l'instant.
Elle regarda le mouvement de ses lèvres qui prononçait son nom : "clothilde" et elle ne sut que rester immobile, figée, désemparée, les yeux voilés de larmes.
Après un long moment, elle murmura dans un souffle : "Endryamir"
C'était tout ce qu'elle pouvait dire. C'était peu et cela représentait tout pour elle...
/HRP
Merci merci pour votre accueil chaleureux! :-)
Ca fait plaisir ! :-)
/HRP
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Thrandorin était en train de fumer sa pipe et regardait, goguenard, Endryamir, son parchemin à la main. Lérudit semblait paralysé.
Mon cher, je vais vous rendre un immense service ne me remerciez pas, cest tout naturel.
A ces mots, il prit le parchemin des mains dEndryamir et se mit consciencieusement à le déchirer. 2, puis 4, puis 8, puis une pluie de copeaux tomba à terre.
Votre bonheur nest pas dans ce bout de papier mon ami il est dans les yeux de Clothilde. Allons mon grand ! Quattendez-vous ? raaah bon sang de bonsoir !!! quels tournedos ! Tourteaux non toutereaux !!
*souffle à loreille : noubliez pas que vous avez quelque chose à lui remettre ça se fait dans ces occasions
* Met une main sur le manche de Brise-Mâchoire, son légendaire marteau dairain au cas où la réaction dEndryamir serait brutale.
HRP
Vous ne nous avez jamais quittés chère Clothilde. Jamais.
/HRP
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Ben justement, Thrandorin, ce qu'Endryamir avait à remettre à Clothilde, c'était un joli poème qu'il avait mis la nuit à écrire sur ce qui était, il y a quelques minutes encore, un parchemin...
Soloboc pensait à la soi disant finesse légendaire de certains nains... il compris alors que ce n'était pas une légende...
Enchanté de faire votre connaissance, Dame Clothilde.
Soloboc s'inclina devant tant de beauté
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Endryamir eut bien du mal à détourner son regard de celui, pénétrant, profond et doux, de Clothilde. Il regarda le parchemin en morceaux à ses pieds, sans vraiment comprendre ce qui venait de se passer... Il sourit à Thrandorin et à Soloboc.
Vous avez raison, Thrandorin, pardonnez moi. Je, vais lui remettre le présent... Quant à vous Soloboc, soyez sans inquiétude, je portais ce poème en mon coeur depuis tellement de temps, que le parchemin était inutile...
Le Dunadan posa amicalement sa main sur l'épaule du Hobbit et fit un salut martial au Maître Nain. Après quoi, il s'approcha de Clothilde, le coeur au bord des lèvres, l'esprit en feu... Elle se tenait là... à quelques mètres, voilà tellement de temps qu'il l'attendait; Endryamir était passé par de bien mauvaises heures en son abscence, et enfin elle était là, si belle... Il la sentait fatiguée, désabusée... Et son coeur se serra en imaginant furtivement les terribles épreuves qu'elle avait peut-être dû affronter dans les terres désolées du Forochel. Tendrement, il prit ses mains dans les siennes et lui embrassa le front... Moment d'infini que l'érudit ne voulait jamais voir se terminer.
Mon aimée *sourire tendre et sincère* nous avons beaucoup à nous dire je crois...
Endryamir entraîna doucement Clothilde un peu à l'écart, sans la lâcher un instant du regard.
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Endryamir Foro, érudit de Minalondë
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