Hernimond

Compagnon

Une lettre pour Hernimond.

Hernimond c'était levé du pied gauche ce matin là. Ho qu'il s'en souviendrait longtemps de la soirée d'hier. Surtout du mal de crane qui le suit depuis ce matin. Alors qu'il prenait son petit déjeuner dans le Hall en pyjama *magnifique Pyjama signé Touque et Brandeban* son regard se pesa sur une missive à son nom sur la table. Il attrapa une suée, et quelle suée! Une seule personne pouvait bien lui envoyer une lettre! Et cette personne il faisait tout pour la fuir. Après quelques hésitations, quelques grimaces, il décacheta l'enveloppe pour enfin lire ce qui s'annoncait comme la catastrophe de sa journée.

Hernimond.

   Je ne sais par où commencer tellement je suis outrée! Nous faire à ton père et moi, non mais quelle honte! Nous faire venir un elfe à par delà la colline! Nous! Ha ca on est la risée du quartier maintenant Tout le monde se demande dans quelles affaires louches on peut bien trempées maintenant, pour avoir fait venir un elfe! Quoique de bonne éducation fut elle et très agréable. Mais pire que la venue de cette elfe, c'est ce qu'elle nous a raconté. Ho oui Hernimond Boisorge! J'ai honte! Honte de ton comportement!

Tout d'abord tu as fuit du pensionnat! Un pensionnat à 500 pièces d'argent au mois! Le meilleur de la Comté, mais qu'est ce que cela veut dire. Et surtout qu'es tu allé faire là bas chez les grandes gens. ha ca Hernimond je me doutais bien que tu nous créerais des problèmes à ton père et moi, mais d'une telle ampleur, jamais! Ho non ca jamais! De ce fait comme il m'est impossible de te faire revenir je me doute bien, j'ai envoyé une missive au pensionnat pour les informer de mon mécontentement et de mon refus de payer à partir de ce jour comme tu n'y es plus.
Ensuite, qu'est ce que c'est que cette histoire de mauvaise éducation! Non mais où as tu appris à te conduire ainsi Hernimond Boisorge! C'est un scandale! Une telle éducation, alors que nous t'avons donné une éducation stricte. Je suis outrée et j'attend que tu fasses tes excuses à cette elfe pour ce manque de respect! ne t'inquiète pas que je serais au courant de tout ce qu'il t'arrive là bas Hrnimond Boisorge! Ton père et moi veillons à ton éducation, et nous y veillerons encore une bonne dizaine d'années! Alors n'oublie pas que la distance ne fait rien au fait que nous sommes tes parents et que tu dois nous obéir Hernimond! C'est pour ton bien.
Troisième point et non pas des moindres. Crois tu que tu vas arretter d'étudier en fuyant au pays de Bree. je t'assure que non mon chéri! A défaut de pouvoir t'envoyer Mr Touque, qui n'est pas assez fou comme toi pour aller s'enquiquiner chez les grandes gens, je m'occuperai moi-même de ton apprentissage de l'histoire de la terre du milieu, des cours d'algèbre, d'écriture et de lecture. Que cela soit dit, tu ne diras pas que tu n'es pas au courant Hernimond!

Je ne te demanderai pas de rentrer, après tout je suis sur qu'un petit séjour chez les Grandes gens ne pourra te faire que du bien. Même si je sais que cela va nuire à notre réputation. Je raconterai je ne sais quel mensonge pour couvrir ton départ. Mais j'éspère que quand tu nous reviendras ce sera avec plus de jugeotte. En attendant pour t'occuper, tu trouveras aux coté de cette lettre, une pile de parchemins qui sont tes devoirs que j'ai confié à cette elfe, tu as de la lecture, du calcul, de l'écriture, de l'histoire de la terre du milieu,et aussi de l'herboristerie et des cours d'alchimie. Je te prie de m'envoyer tout cela une fois terminé, que je les confie à Mr Touque pour la correction.

Prend soin de toi Hernimond chéri.

Ta mère. Loreline Boisorge.

Hernimond était livide. Il posa la lettre en face de lui, prit un muffin et le garde à la bouche un moment avant de reprendre ses esprits. Il tourna les yeux vers la gauche et apercu la pile de parchemins en question. Dans un geste desesperé il prit une grande inspiration et laissa sa tête tomber sur la table.

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Cyian

Echevin

Re : Une lettre pour Hernimond.

Cyian avait passé une bonne et agréable nuit, des rêves d'escarmoucheries grandioses, de chasses palpitantes et de combats épiques en tête. De bonne heure, il scella son cheval et gagna prestement la Halle. Il avait l'humeur heureuse.

D'ordinaire, il ne se rendait jamais à Placeville avant que le beffroi de Bree ne sonnât dix coups bien sentis. Mais l'accumulation de ses victoires oniriques lui avait ouvert l'appétit et il paria qu'un hobbit ou deux, à défaut une femme d'Hommes, avait eu le temps en cette matinée pluvieuse de sortir quelques palettes de Muffins tout juste fumants.

Après tout, se dit l'Homme de Dale, c'est bien pratique de compter tant de toques et de chignons au sein de la confrérie.

C'est l'appétit en alerte qu'il surprit Hernimond en pleine lecture. Cette vision le renfrogna quelque peu ; il eut préféré le surprendre aux fourneaux, mais plus encore il souffrait de le voir ainsi penché sur une lettre, le teint livide.

Hæ, jeune Hobbit ! Du courrier ?! Ca m'arrive à moi aussi... c'est toujours regrettable. Les gens qui écrivent oublient trop souvent ceux qui doivent les lire. S'ils avaient un tant-soit-peu de pitié pour nous autres, Cyian cligna de l'œil, ils se déplaceraient d'eux-mêmes pour livrer leurs nouvelles. Cela nous épargnerait bien des efforts...

Rien de grave, j'espère ?

Dernière modification par Cyian (27-07-2010 12:47:28)

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On m'dit jamais rien...

Endryamir

Compagnon - Erudit

Re : Une lettre pour Hernimond.

Endryamir n'avait pas dormi de la nuit. La statuette naine, couverte de runes, avait retenu toute son attention du coucher au lever du soleil. Un travail passionnant, certes, mais astreignant et mentalement épuisant. Maître Bosi l'avait bien initié à ces idiômes naugrim, mais vraiment, les Khazalië avaient une autre façon de penser et de rédiger... De guerre lasse, le Dunadan décida d'aller prendre une petite collation matinale. Il quitta la salle de lecture et se dirigea vers la Halle. Un bruit de conversation le sortit de sa torpeur cérébrale. Cyian discutait avec le jeune Hernimond, qui semblait aussi abattu qu'un orque après le passage de Thrandorin...

Birâ-ûrô, zîri! Mes salutations matinales, compagnons... Serait-ce ce parchemin que vous tenez serré dans votre main qui vous afflige autant, jeune Hernimond? Peut-être pourrais-je vous aider à le traduire si c'est cela qui pose problème...

Endryamir fronça les sourcils en regardant le Hobbit, manifestement attristé.

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Endryamir Foro, érudit de Minalondë

Hernimond

Compagnon

Re : Une lettre pour Hernimond.

Hernimond avait l'esprit qui errait entres colère et tristesse. Voila où l'avait amené d'avoir prit un elfe de haut. Ha il s'en souviendrait! Mais maintenant il devait se reprendre, pour éviter un autre désastre. Ha voila que ses parents bientot parleraient de déshonneur. Ho non il n'en est pas le temps. Alors que la lettre dans les mains, il entendit la porte. Il releva la tête et vit arrivé Cyian. Son moral en fut un peu plus meilleur, il apprecié la compagnie de cet exentrique.

-Hæ, jeune Hobbit ! Du courrier ?! Ca m'arrive à moi aussi... c'est toujours regrettable. Les gens qui écrivent oublient trop souvent ceux qui doivent les lire. S'ils avaient un tant-soit-peu de pitié pour nous autres, Cyian cligna de l'œil, ils se déplaceraient d'eux-mêmes pour livrer leurs nouvelles. Cela nous épargnerait bien des efforts...

-Rien de grave, j'espère ?

-Ho oui Maitre de Dale, je suis bien d'accord avec vous. Mais voyez vous, j'ai donné le fouet pour me faire battre, voila des nouvelles de mes parents. ho elles ne sont pas mauvaises voyez vous, au contraire au vue du ton de cette lettre je dirais que ma mère est en forme comme toujours. Mais bon lisez donc...vous verrez.

Il tendit la lettre à Cyian, afin que celui-ci puisse la lire.

-Je l'ai cherché, ha mon sale caractère et moi, un jour cela va me perdre. Dame Teboral était en colère et est parti trouver mes parents. Voila le résultat. Cela m'apprendra à prendre de haut un elfe! Mais comme ci ceux là ce croyaient au dessus de tout le monde! Ha que je trépasse aujourd'hui, je préfèrerai plutot que de devoir effectuer ce labeur massif demandé...

Son teint se fit plus livide encore à la vue de la pile de parchemin...Quand il fut sorti de son affliction par la voix d'Endryamir.

-Birâ-ûrô, zîri! Mes salutations matinales, compagnons... Serait-ce ce parchemin que vous tenez serré dans votre main qui vous afflige autant, jeune Hernimond? Peut-être pourrais-je vous aider à le traduire si c'est cela qui pose problème...

-Ho Monsieur Endryamir. Bien le bonjour. Ho que oui ce bout de papier m'afflige! Je pensai être ici tranquille de ses démons de parents. Mais non. Voila une tonne de parchemins d'écriture, de lecture, d'histoire de la terre du milieu et même un peu de calcul. Haa, j'en viens à penser que j'aurais preferé la proposition de Monsieur Tomislav quand à nettoyer le bassin et les trophées. Mais dites moi Monsieur Endryamir, voila une mine bien déconfite et fatigué...Il tendit ses quelques muffins aux myrtilles de petit déjeuner à ses compagnons. Il serait temps de prendre un peu de repos. Que faites vous de vos nuits?

Son regard quitta le visage d'Endryamir pour la pile de cauchemard posé devant son nez. Il lacha un soupir de découragement.

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Cyian

Echevin

Re : Une lettre pour Hernimond.

Cyian blêmit en recevant la longue missive de mère Boisorge. Lire ça ??? Du manuscrit de hobbit, avec tous ses triples points sur les voyelles ?.... En même temps, il l'avait bien mérité.

Góðan daginn, Endryamir Herrá, lâcha-t-il sans même détourner ses yeux de sa tâche, à l'érudit qui le saluait.

Il s'appliqua quelques secondes et feignit de s'appliquer quelques minutes supplémentaires. Il comprenait l'essentiel et ne tenait pas particulièrement, de si tôt matin, à révéler par quelques questions idiotes toute l'étendue de sa méconnaissance du Westron écrit.

Il conclut son travail bâclé par un : Ahrrr -fort guttural-

Une histoire de femme... alf de surcroît. Dame Teboral est doublement prompte à la colère, par son sexe, bien sûr, mais aussi par sa race. Car apprenez jeune Maître Hobbit, que l'orgueil des nains, aussi bruyant soit-il, n'est que l'ombre timorée de la vanité elfique.
Mais, connaissant la dame, je suis sûr qu'elle ne vous tiendra pas rigueur de vos regrettables écarts, pas plus qu'elle n'en imputera la faute à votre digne famille. D'ailleurs, si l'offense avait mérité réprimande, vous seriez très certainement, en ce jour, trois pieds sous terre, une hampe de flèche en guise de coiffe.

Dès lors, jeune ami, dissipez toute sombre pensée, abandonnez ces vieux parchemins - ils ont le temps devant et derrière eux - et dégustons sans tarder ses admirables muffins.

Dernière modification par Cyian (27-07-2010 14:32:31)

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On m'dit jamais rien...