La Confrérie du Dragon Eteint

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#1 28-02-2011 17:51:14

Ramalote
Compagnon

Poésie en quenya

Ramalote fredonnait une petite chanson :


Si, ista. Arda men rie yéva hecamme
     Alda sin talansse yévamme
     Maiar firiruvas, areasse chostauvas (bis)
     Ràma ambarto  amangwelve. Man-ie maia ?
     Wanwie ? Eque nin maia ! Man manar earo ?
     Ràma ambarto  amangwelve. Man-ie maia ?
     Wanwie ? Eque nin maia ! Man manar earo ?

Cette chanson est le Manarlingwê (et c'est moi qui l'ai écrite)  en voici la traduction en commun :

Maintenant, je sais. Le monde souverain (couronné, littéralement) d’Arda sera abandonné
L’arbre désormais sera abattu (au sol)
Les Maiar disparaîtront peu à peu, ils se rassembleront hors de l’univers (bis)
L’aile du destin passe sur nous. Que vois-tu, Maia ?
Un passé ancien ? Dis moi Maia ! Quelle est notre fin ultime ?
L’aile du destin passe sur nous. Que vois-tu, Maia ?
Un passé ancien ? Dis moi Maia! Quelle est notre fin ultime ?

[HRP]
Les déclinaisons du quenya sont compliquées, je me suis peut-être trompée ici ou là. A noter que le poème respecte les règles de prosodie et de métrique des Noldor (pas simple) [/HRP]

Dernière modification par Ramalote (28-02-2011 17:53:35)

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#2 02-03-2011 12:19:34

Ramalote
Compagnon

Re : Poésie en quenya

Harmar haldar, hecilli, nuarani avalié
Ai, almarielva uve
Ostolya nuhine lusta Morgothallo nas
Si man anaroré nwin antavaro ?

Nui nuillo Ororodorethsse

Trésors cachés, proscrits,  seigneurs sans peuple
Hélas, notre bonheur n’est plus
Notre ville est sous l’ombre vide de Morgoth
Et maintenant qui pour nous donnera le levé du soleil ?

Les lamentations de la dame d'Orodoreth

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#3 04-03-2011 14:08:34

Ramalote
Compagnon

Re : Poésie en quenya

Poème sans titre


Sarne a acha sin séreva earant (ter)
    Earcelume nai ? (bis)
    Earcelume nai ? Sin eare
    Earcelume nai ?(bis)
    Earcelume nai ? Sin eare
     Cambe falmà amlistesse leucaro
     

L’aigle et la fureur sont maintenant en repos (ter)
La mer montante l’est elle ? (bis)
La mer montante l’est elle ? Maintenant elle l’est
La mer montante l’est elle ? (bis)
La mer montante l’est elle ? Maintenant elle l’est
Le creux de la main relâche la vague écumante au dessus du sable

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#4 09-03-2011 12:50:03

Ramalote
Compagnon

Re : Poésie en quenya

Pour changer, un poème en commun :


Prisons de rocs ou de fortune.
   Sitôt rencontrées vous disparaissez.
   Mannes imprévisibles ou précipices ouverts sous nos pas.
   Trois fées chantantes. Tissant, mesurant et sectionnant la vie des hommes.
   Se succèdent en saccades nos fortunes et nos infortunes alors que vient le rire des fées du destin.
    Prenez, perdez. Tenez, lâchez. Se succède la ronde prévisible de l’imprévisible qui tourne s’arrête et repart.
    Trois petits tours. Se lève le matin enfant. Mange debout à midi devenu homme. S’éteint le soir soudain vieillard.
    Trois petits tours. Trois petits tours sur la roue du destin. Trois petits tours le temps que les parques dosent le sel d’une vie.
   
Triades du destin

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#5 10-03-2011 11:58:02

Ramalote
Compagnon

Re : Poésie en quenya

Mi fanyare loryo chate
     Sure noio chwesta
    Aryante unqualéo narwa
    Esselda estelma nare
    Sin auricie

Haiya, vahaiya mar ezellé sin
Si vàma loicolda nà
Lorna vinga sùmaryasse
Nàm manulda lilta
Min vindù sarnoto oret

Malle nore Nà
Tie Niéo
Et Valimarasse ondondiello
Et cuilo nuruhuinenna
Me pendar

Siri faucai nàr
Lunti umin-cira
Earenna chaivanna
Lendet chaldat nàr

Etyangoldi queluvar
Nwin, romba mettanye lemyuva
Eleni yernar
Lo oià picallassuvar

Noi iTuova

Dans un ciel couleur de rêve brisé
Souffle le vent des regrets
Le soleil brûle à l’agonie
Ton nom était notre espoir
Maintenant amputé

Loin, très loin est le vert pays
Désormais ta dépouille est perdue
Endormie en son sein froid
Mais ton esprit danse
Dans les cercles de pierres levées

C’est un noir chemin
Une route de larmes
De Valimar jusqu’à Ondolinde (1)
De la vie jusqu’à l’ombre de la mort
Nous glissons

Les rivières sont desséchées
Les navires ne cinglent plus
Vers les mers lointaines
Toutes les routes maritimes sont égarées dans les brumes

Les exilés s’étioleront
Pour nous, sonnera la trompe de la fin des temps
Les étoiles vieilles
Sombreront dans la nuit éternelle

Lamentations de Tuor

(1) Valimar cité des Valar en Aman, Ondolinde nom en Quenya de Gondolin, cité cachée du roi Turgon en Beleriand.

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