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Ramalote fredonnait une petite chanson :
Si, ista. Arda men rie yéva hecamme
Alda sin talansse yévamme
Maiar firiruvas, areasse chostauvas (bis)
Ràma ambarto amangwelve. Man-ie maia ?
Wanwie ? Eque nin maia ! Man manar earo ?
Ràma ambarto amangwelve. Man-ie maia ?
Wanwie ? Eque nin maia ! Man manar earo ?
Cette chanson est le Manarlingwê (et c'est moi qui l'ai écrite) en voici la traduction en commun :
Maintenant, je sais. Le monde souverain (couronné, littéralement) dArda sera abandonné
Larbre désormais sera abattu (au sol)
Les Maiar disparaîtront peu à peu, ils se rassembleront hors de lunivers (bis)
Laile du destin passe sur nous. Que vois-tu, Maia ?
Un passé ancien ? Dis moi Maia ! Quelle est notre fin ultime ?
Laile du destin passe sur nous. Que vois-tu, Maia ?
Un passé ancien ? Dis moi Maia! Quelle est notre fin ultime ?
[HRP]
Les déclinaisons du quenya sont compliquées, je me suis peut-être trompée ici ou là. A noter que le poème respecte les règles de prosodie et de métrique des Noldor (pas simple) [/HRP]
Dernière modification par Ramalote (28-02-2011 17:53:35)
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Harmar haldar, hecilli, nuarani avalié
Ai, almarielva uve
Ostolya nuhine lusta Morgothallo nas
Si man anaroré nwin antavaro ?
Nui nuillo Ororodorethsse
Trésors cachés, proscrits, seigneurs sans peuple
Hélas, notre bonheur nest plus
Notre ville est sous lombre vide de Morgoth
Et maintenant qui pour nous donnera le levé du soleil ?
Les lamentations de la dame d'Orodoreth
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Poème sans titre
Sarne a acha sin séreva earant (ter)
Earcelume nai ? (bis)
Earcelume nai ? Sin eare
Earcelume nai ?(bis)
Earcelume nai ? Sin eare
Cambe falmà amlistesse leucaro
Laigle et la fureur sont maintenant en repos (ter)
La mer montante lest elle ? (bis)
La mer montante lest elle ? Maintenant elle lest
La mer montante lest elle ? (bis)
La mer montante lest elle ? Maintenant elle lest
Le creux de la main relâche la vague écumante au dessus du sable
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Pour changer, un poème en commun :
Prisons de rocs ou de fortune.
Sitôt rencontrées vous disparaissez.
Mannes imprévisibles ou précipices ouverts sous nos pas.
Trois fées chantantes. Tissant, mesurant et sectionnant la vie des hommes.
Se succèdent en saccades nos fortunes et nos infortunes alors que vient le rire des fées du destin.
Prenez, perdez. Tenez, lâchez. Se succède la ronde prévisible de limprévisible qui tourne sarrête et repart.
Trois petits tours. Se lève le matin enfant. Mange debout à midi devenu homme. Séteint le soir soudain vieillard.
Trois petits tours. Trois petits tours sur la roue du destin. Trois petits tours le temps que les parques dosent le sel dune vie.
Triades du destin
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Mi fanyare loryo chate
Sure noio chwesta
Aryante unqualéo narwa
Esselda estelma nare
Sin auricie
Haiya, vahaiya mar ezellé sin
Si vàma loicolda nà
Lorna vinga sùmaryasse
Nàm manulda lilta
Min vindù sarnoto oret
Malle nore Nà
Tie Niéo
Et Valimarasse ondondiello
Et cuilo nuruhuinenna
Me pendar
Siri faucai nàr
Lunti umin-cira
Earenna chaivanna
Lendet chaldat nàr
Etyangoldi queluvar
Nwin, romba mettanye lemyuva
Eleni yernar
Lo oià picallassuvar
Noi iTuova
Dans un ciel couleur de rêve brisé
Souffle le vent des regrets
Le soleil brûle à lagonie
Ton nom était notre espoir
Maintenant amputé
Loin, très loin est le vert pays
Désormais ta dépouille est perdue
Endormie en son sein froid
Mais ton esprit danse
Dans les cercles de pierres levées
Cest un noir chemin
Une route de larmes
De Valimar jusquà Ondolinde (1)
De la vie jusquà lombre de la mort
Nous glissons
Les rivières sont desséchées
Les navires ne cinglent plus
Vers les mers lointaines
Toutes les routes maritimes sont égarées dans les brumes
Les exilés sétioleront
Pour nous, sonnera la trompe de la fin des temps
Les étoiles vieilles
Sombreront dans la nuit éternelle
Lamentations de Tuor
(1) Valimar cité des Valar en Aman, Ondolinde nom en Quenya de Gondolin, cité cachée du roi Turgon en Beleriand.
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