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Alors que la nuit est déjà avancé, le quartier ne trouve pas le sommeil, sans cesse dérangé par le chant du marteau du ferronnier du coin.
Entre les "BLING" et les "BLANG" un autre chant se fait entendre de la boutique si l'on tend suffisamment l'oreille.
Un doux sourire du matin,
Un teint pâle comme le lait,
Voilà chez elle ce qui me plait,
Me plait chez cette fille de loin.
Son regard gris, de vert se teint,
Et ses yeux referment mes plaies,
Et ma peine ici se tait,
Mon coeur de lourd, léger devient.
Autour de la fille de loin,
Maints regards se retournaient,
Du mien, elle ne se détachait,
Jusqu'à ce jour peu lointain.
C'est ainsi que je fuis au loin,
De la peur qui me tourmentait,
Sans voir les larmes que pleurait,
Pleurait cette fille de loin.
Un doux sourire du matin,
Un teint pâle comme le lait,
Toutes mes pensées, elle occupait,
Le coeur plein de cette fille de loin.
Et dans mes rêves je reviens,
Mais je n'ose les réaliser,
Je crains ce qui peut arriver,
Dans les yeux de la fille de loin.
un "BLANG" un peu plus violent vient clore les chants commun du marteau et du forgeron. Le village relâche son souffle, s'apprêtant enfin à passer une nuit de sommeil.
Un juron résonna dans le quartier suivi d'un bruit de tôle mise au rebut. Le chant du marteau jaillit de plus belle au grand désarroi des habitants.
[hrp] Je sais que ceci n'arrive pas au niveau de nos maitres conteurs mais je m'entraine pour rattraper le niveau [/hrp]
Dernière modification par Orolhion Martelame (22-03-2011 21:30:44)
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Passant par hasard dans le quartier, Endryamir ne put qu'arrêter sa monture. Flattant l'encollure de son étalon, il écoutait, un sourire grave, la chanson. La voix ne lui était pas inconnue... non plus que la mystérieuse "Fille de Loin". Les nasaux fumants d'Arbarak en disaient long sur la fraîcheur de cette nuit de Gwaeron. Mais la chaleur émanant des paroles, et plus encore du coeur qui les chantait - car tel chant émane du coeur et non de la voix- transformait le froid en une douce brise printanière. Quand le fracas de la forge reprit ses droits, le Dunadan, d'un coup de talon léger, se dirigea vers la Porte Sud. Un habitant matinal aurait pu l'entendre murmurer une douce mélodie...
[HRP]
Magnifique Orolhion! Mais qui est donc cette fille de loin?
[/HRP]
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Endryamir Foro, érudit de Minalondë
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Nakferth arpentait la rue d'un pas mal assuré. Il avait encore abusé d'eau de vie et de bière pour ne pas penser à celle qui l'avait quitté jadis. Mais quand il entendit la belle et douce mélopée du ferronnier il ne put s'empêcher de verser quelques larmes. Cette fille était trop loin, là-bas dans ces territoires d'où on ne revient jamais. Pleurant comme un enfant, il poursuivit son chemin avant de bifurquer dans cette petite ruelle, où, appuyé contre un mur, il urina les yeux perdus dans les étoiles et le coeur blessé à tout jamais.
Dernière modification par Nakferth (23-03-2011 00:32:22)
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*Tomislav écoutait en prenant des notes, puis il décida d'aller trouver le chanteur*
Mais c'est pas mal du tout dites moi! Vous avez jamais pensé a faire carrière ? réfléchissez-y hein, ça pourrait être pas mal!
*Se dit qu'au lieu de faire le chef d'orchestre, il ferait mieux d'être l'impresario de tous ces jeunes talents*
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Cyian trainait ses guêtres dans le quartier des ferronniers où dit-on sieur Tomislav s'était rendu. Il n'était pas pressé et avait le cur léger. C'est alors qu'il entendit la douce chanson et reconnut la voix d'Orolhion Herrá.
Foi de Bard ! C'est de la soie !
Dans son élan pour féliciter l'auteur, Cyian fut percuté par une idée aussi désagréable que soudaine ; cette même idée commua sur ses lèvres le "Bravo ! Formidable !" initial en :
Dîtes, cette Dame-de-Loin là, celle de la chanson... elle ne vient pas du Nord, rassurez-moi ? Parce que... si c'est celle que j'connais dont on parle... bah... je peux vous assurer qu'vous avez bien raison de ne pas oser réaliser vot' rêve ! Et plein d'autres raisons de craindre ce qui peut arriver. Croyez bien que ce ne sera pas de ses yeux qu'il faudra se méfier !
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Orolhion entendit débarquer quelqu'un dans le fatras qui lui servait d'atelier.
Sans se retourner et continuant à maltraiter le métal, il dit
"Je sais! Je sais! Je fais du bruit! Mais il faut bien que je termine cette comm... " *se retourne et reconnait Tomislav ainsi que le chasseur qui entrait à son tour dans la pièce brûlante.
"Oh Tomislav, Cyian...Les voisins se sont plaint à vous, c'est ça? Oui je sais je fait du bruit avec mon marteau mais il faut bien travaill....Comment? Ce n'est pas le marteau qui...? "
Le ferronnier ouvre grand les yeux en réalisant qu'il a été entendu.
"Et bien...euh....*regarde le morceau de métal torturé que certains appelleraient une pièce d'armure avec une grimace* Si cela vous a plu ..c'est qu'il y a au moins quelque chose que je réussis en ce moment"
Après l'interrogatoire en règle ainsi que la menace à peine voilée du chasseur, les yeux d'Orolhion prirent une expression triste.Puis un sourire taquin apparu et il s'adressa a Cyian : "Allez donc savoir...."
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Tiens on pourrait essayer avec cet air irlandais:
Wild mountain Thyme
Dis moi ce que tu en pense, faudrait ptet juste répéter après chaque couplet un truc du genre: ho la fille, la fille de loin. ou repeter la dernière phrase.
Fais des essais tu me dira!
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J'aime beaucoup cet air. Je vais travailler dessus.
Mille merci Tomislav.
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