La Confrérie du Dragon Eteint

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#1 03-08-2011 00:02:53

Berilias
Compagnon

Berilias

[large]Berilias du Gondor[/large]

(HRP: Histoire aussi disponible en format PDF mis en page à cette adresse => http://crocodoc.com/4uzEeCZ)

Son nom est Berilias, fils de Berlamir et d’une inconnue, surement une prostituée. Il est né en Gondor, à Minas Tirith, en 2997 T.A, mais surement pas sous la bonne étoile. Ce n’était ni une naissance guerrière, ni une naissance paysanne, ni une naissance d’un nouvel artisan, c’était la naissance de la descendance du chef de la Griffe d’Ebène, un groupe de dangereux bandits et assassins ayant jurés la perte de la famille royale intendante du Gondor ainsi que la nouvelle autorité régnante. Un groupe qui désirait la chute de Dénéthor, ainsi que la chute complète de la Monarchie pour la création d’un « nouveau Gondor », dans lequel le droit et les devoirs seraient dictés par un groupe de citoyen suffisamment sages et puissants pour permettre la prospérité des terres. Mais à l’opinion publique générale, la Griffe d’Ebène souhaitait elle-même s’instaurer comme comité d’hommes sages et puissants et prendre le contrôle du Gondor.
Fils du plus grand bandit de la cité de Minas Tirith à cette époque, son éducation fut similaire et à l’image de sa seule famille. On l’initia aux armes, aux arts du grand banditisme, aux arts du camouflage, des armes, des coups bas et de l’illégalité … sans même qu’il ne sache dans quelle voie il s’engageait réellement. Et même si son père lui apprit néanmoins à écrire et l’initia aux différents aspects de la terre du milieu, puisque celui-ci malgré sa vocation d’assassin, estimait important que chaque homme ou femme habitant sur Arda devait être capable d’écrire et de tenir une conversation possédant un minimum de richesse ; cela restait une sorte d’endoctrinement particulièrement puissant. Mais le desti fit cadeau à Berilias, d’une seule et unique chance, pour qu’il puisse rattraper toutes les erreurs déjà commises. Une chance pour lui, Berilias, de retourner dans le droit chemin, quitter la voie des bandits et des parias pour se battre dans une vie digne et droite.
Berlamir et Berilias furent capturés suite à un impressionnant complot par les citoyens de la ville, un coup monté de toute pièce, basé sur de fausses et véritables accusations à la fois, des témoins factices, mais qui fit l’effet escompté : l’exil de Berlamir et son fils, suite à un procès très court et sans grande défense possible de la part du chef de la Griffe d’Ebène et encore moins par Berilias, s’opéra. Au fond, il était bien moins impliqué que la plupart des assassins de la Griffe, mais son statut de fils du chef l’avait mis dans le même sac que son procréateur.
Berlamir et Berilias furent déposées à quelques lieux de la cité, au-delà des champs de Pelennor, condamné à errer loin de la cité blanche et de toutes cités Gondoriennes. Berlamir, grand bandit, connaissait bien la région et les régions avoisinantes de sa terre natale, leur pas les menèrent aisément par-delà le Rohan, traversant l’Estfolde pour passer outre l’Anduin jusqu’aux terres sauvages. C’était la destination du père de Berilias et son objectif : établir un campement aux abords des terres sauvages pendant quelques temps, jusqu’à ce qu’il puisse à nouveau établir le contact avec la Griffe d’Ebène, ultime plan qu’il avait échafaudé en cas de sa disparition soudaine.
Mais l’esprit de Berilias fut comme éveillé par une force jusque-là inconnue. Aux rives est de l’Anduin, l’exilé commençait à réaliser l’échec de sa vie. Il n’avait eu aucune occasion pour s’engager dans la voie d’une vie honorable, aucune occasion de devenir un simple paysan ou un simple soldat servant la justice, il n’avait eu que le choix d’être un membre de la Griffe d’Ebène, d’être un ennemi du Gondor régnant. Et voilà qu’il se retrouvait loin de ses terres, chassés par ses fautes, vengeance de la cité grognant face à la Griffe d’Ebène.
A présent il avait le choix, l’occasion de tourner le dos à la Griffe et de partir pour une nouvelle vie. Il restait son père comme ultime obstacle. Après quelques heures d’hésitation auprès de l’Anduin, il décida d’en parler. Mais Berlamir réagit très mal, exactement comme Berilias l’avait escompté. Il eut à nouveau le choix. Le choix d’écouter et de s’incliner devant son père, ou le choix de le combattre…

****************************************


Il choisit de se battre pour sa liberté et après un triste affrontement fraternel, le corps de Berlamir fut emporté par le courant du fleuve de l’Anduin, laissant Berilias seul, les mains tachés du sang de son propre père et le cœur libéré.
Les faibles connaissances géographiques du jeune Gondorien lui permirent de s’orienter jusqu’aux abords de la forêt noire sans problème, mais c’est là que les choses se corsèrent. En effet, il n’était pas préparé à s’y aventurer sans en connaitre les passages  et encore moins à affronter le mal régnant y régnant. Son salut fut du ressort des êtres les plus sages de la terre du milieu : Des elfes. Les elfes de la Lothlorien, servant Galadriel la dame de Lumière.
Depuis ce jour, Berilias admire les elfes pour leur sagesse, leur savoir, leur bonté ainsi que toutes les choses se rapportant à eux. Il a développé une sorte de dette. C’est sans doute cet évènement qui le poussera quelques temps après à s’éprendre d’une elfe au lieu d’une humaine comme il aurait dû. Les elfes du havre le soignèrent et s’en occupèrent pendant un court temps, avant qu’à son premier réveil conscient, il soit laché en montagne faiblement équipé, chassé de la proximité elfique. De nouveau livré à lui-même mais hors de l’hostile forêt noire, il dut voyager légèrement à l’aveuglette dans les terres hostiles de l’Eriador, cherchant son chemin jusqu’à la ville la plus proche de sa position. Il traversa de nombreuses ruines et endroits déserts, si bien qu’il se demanda s’il existait toujours des âmes qui vivent en Eriador. Son voyage fut rythmé par des affrontements pour la chasse, tuant sanglier, bêtes diverses pour chercher de la nourriture en quantité suffisante. Mais il combattit aussi pour sa propre défense. En effet, nombreux furent les brigands et autres créatures dangereuses comme des gobelins, quelques orques, qu’il rencontra sur sa route. Quelque fois, il ne dut son salut que par une vaste intervention de la chance. Le voyage fut harassant pour le jeune guerrier, du début à la fin. Mais celui-ci eut un impact important sur l’esprit de l’exilé. Il apprit à combattre efficacement à l’aide de deux armes, à fabriquer des armes de fortune en cas de besoin … Il gagna aussi naturellement en condition physique et en techniques d’affrontements, singulier et multiple. Le voyage lui renforça l’esprit et détruit ses peurs. A un moment, il vint à en oublier le meurtre de son père, combattant avec force ses opposants à l’aide de lames jumelles, les mêmes lames qui avaient terrassés son père.
Le dur voyage avait forgé un nouvel être dans le cœur de l’homme. Et c’était animé d’un nouvel espoir intérieur, celui d’une vie noble, qu’il arriva aux abords de Bree, après plusieurs semaines. Il arriva pratiquement nu à l’auberge du Poney Fringuant, les vêtements lacérés et rapiécés en de nombreux endroits, ne possédant plus qu’une épée au fourreau. Curieusement et symboliquement à la fois, c’était la lame de Berlamir, cette lame aux armoiries de la Griffe d’Ebène, qui s’était brisée sur un rocher des terres solitaires, alors qu’il combattait un semi-orque. C’était une sorte de rupture avec le passé, l’acceptation du meurtre et de l’exil, et que son retour en Gondor tarderait à venir, beaucoup de choses restaient à faire avant cela.
Ne trouvant aucun métier citadin à sa pointure, il opta pour du travail régulier à la milice de Bree, mais aussi pour les armées lointaines diverses, allant des elfes de Celondim aux frontaliers hobbits au départ jusqu’aux Rodeurs d’Angmar et les Nains de Khazad-Dum pour les faits les plus récents.
Les mois passent, les uns après les autres, Berilias est devenu un combattant certain et fier, qui s’est épris d’une elfe répondant d’Elowene.



Berilias possède un très grand sens de l’honneur, la trahison est pour lui le pur fléau de l’Arda. Son courage est aussi un exemple au sein de la race des hommes. Son calme très régulier cache néanmoins l’homme colérique et furieux qu’il puisse être, autant en combat qu’en cas de mauvaise dispute. C’est un homme d’action, qui ne se sied guère dans du travail de paysan et de serveur, c’est du combat et de la gloire auquel il aspire. Sa grande aspiration à la gloire et à la renommée peut parfois l’amener à faire inconsciemment des erreurs.
En dépit de son profil de combattant, Berilias est un fin poète et amateur de musique ; arts et loisirs qu’il tire à la fois de son père mais aussi des elfes qui l’ont recueilli. Le champion possède une aversion envers les bandits, ces êtres qui n’ont que trop sévi dans sa vie et dont il a lui-même fait partie ; les hommes corrompus sont son affaire.
La vie actuelle du jeune homme se poursuit dans l’amour qu’il porte à Elowene, dans la gloire des batailles, la quête du savoir et du pouvoir, l’éradication d’Angmar et des forces du Mordor menaçant la terre du milieu, se joignant au cœur central de centaines de héros déjà sur le front.
Avide de connaissances nouvelles, il est attiré par la bibliothèque de Fondcombe, de laquelle il apprend actuellement l’histoire du royaume d’Arnor … [A suivre].

*****************************

Il marchait sur la route de terre, sous la pluie qui descendait en trombe du ciel nuageux et grisâtre. Ses bottes raclaient le sol en partie boueux déja. Des yeux il cherchait la demeure qu'il cherchait, l'objectif qu'il s'était fixé en ce jour, après avoir murement réfléchi à la situation et aperçu divers membres appartenant à cette confrérie. Il y a deux mois de cela, ils avaient déja donnés un bon festival en Rhudaur, au Mont Venteux, duquel Berilias se rappelle encore.

Aujourd'hui, le mal continuait de grandir en Arda et malgré les multiples efforts de Berilias pour tenter de contenir au mieux les forces d'Angmar en leur bastion, il était conscient que la meilleure solution restait la suivante: L'Union. Il avait cherché une confrérie, un groupement quelconque qui pourrait convenir à ses attentes et ses objectifs .... et il espérait maintenant qu'il soit devant le bon seuil. Il gravit les quelques marches devant le perron de la grande batisse, non sans en admirer le jardin, avant de toquer, de sa main gantée, un bon coup sur la porte de bois ... [...]

****************************

HRP: Je vous présente donc Berilias, champion de niveau 60. Dont le propriétaire n'est autre que moi ! :). Je me nomme Sandy, je suis âgé de 18 ans et je suis un passionné de l'écriture en tout genre, des histoires à la poésie en passant par le role-play, la prose sous diverses formes ... J'ai une expérience moyenne en jeu de rôles sur papier, surtout de type assez ancien comme "Les Terres de Légendes" ou encore "L'oeil noir". Mon expérience du Mmo est bonne, j'ai gouté à divers jeux mais je n'ai pas encore trouvé meilleure ambiance que le serveur Estel de Lotro à vrai dire ;). Je suis passionné de jeux vidéos aussi, des fps en tout genre ... etc. J'aime le sport aussi, je fais du badminton, de la course et de la muscu. Voila j'ai à peu près tout dit sur moi et le Hors Rp... Maintenant les réponses aux questions =P:

- Forum : Souvent
- Participation aux canaux de discussion : Le plus souvent possible
- Quêtes de groupe de confrérie : Parfois
- Quêtes de groupe de nos alliés : Parfois
- Evénements RP confrérie : Le plus souvent possible
- Evénements RP de nos alliés : Parfois
- Instances de confrérie : Souvent
- Instances de nos alliés : Parfois
- Demande/offre d'artisanat : Souvent
- Réponses aux sollicitations de la confrérie (courriers, sondages, boite à idées) : Souvent

J'adhère à la charte de la confrérie bien entendu ! ;)

Ma connaissance de la culture de l'univers de Tolkien se situe:

-Aux films
-Aux livres (la Trilogie)
-De vastes informations sur le net
-Lotro en lui-même


Ce que je préfère faire dans Lotro c'est [large]Le plus de choses différentes possibles[/large] ! ;)

=> Rp, Instances, quête, artisanat, moments silencieux ou épiques

Dernière modification par Berilias (03-08-2011 10:55:41)

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#2 03-08-2011 09:11:49

Teboral
Echevin

Re : Berilias

Agacée par le bruit sourd provenant de la porte de la Halle, Dame Teboral déposa l'ouvrage qu'elle consultait et se dirigea à grande enjambée vers l'Entrée. Ouvrant l'huis, elle déclara :

- Ce bois ne vous a rien fait, inutile de tambouriner de la sorte ! - Avisant alors l'homme armuré - Et sachez qu'on se présente sans arme ni armure en cette demeure. - se radoucissant quelque peu - Ne restez pas ainsi sous cette pluie battante et raclez vos bottes sur ces barres de fer avant d'entrer afin de ne pas faire étalage de votre boue. Que venez-vous donc chercher ici ?

[HRP]
Bienvenue à toi.
Ton intro est intéressante (et pour une fois pas d'assassin ayant sauvagement occis toute ta famille qui vivait au fin fonds des bois smile ), quoique un peu éloignée de la Lore de Tolkien en ce qui concerne les Elfes. Ils n'enseigneront jamais leurs arts (surtout celui du combat) à des personnes étrangères (y compris aux Elfes d'autres contrées) à moins que ces derniers soient des "alliés" et que cet enseignement soit primordial (dans le sens vital pour la survie de l'espèce). La Lórien est une contrée dangereuse à traverser pour un étranger, au pire tu ne la traverses pas et meurt à son seuil, au mieux tu es recueillis et soigné par un herboriste sans l'intervention de Dame Galadriel qui a "d'autres chats à fouetter" (à moins que tu puisses l'aider à atteindre ses objectifs cf. Le Silmarilion et Contes et légendes inachevés). Erreur de novice tongue
[/HRP]


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#3 03-08-2011 10:01:42

Berilias
Compagnon

Re : Berilias

Il patienta quelques secondes sur le pas de la porte, attendant la venue d'un quelconque portier ou membre de la confrérie du Dragon Eteint pour venir l'accueillir en ces lieux. La porte s'ouvrit bientôt, laissant place à une femme elfe, la peau pâle et les traits gracieux, lui rappelant quelque peu les herboristes qui l'avaient aidés en Lothlorien, le peu qu'ils avaient fait avant de le lacher dans la montagne. Elle lui parla sur un ton assez sec, qui fit d'abord froncer les sourcils de l'homme, mais il se savait en lieu étranger et qu'il devait montrer respect à la confrérie résidant ici. Elle lui fit comprendre qu'il devait retirer armes et armures, sans quoi il resterait dehors. Il s'exécuta instantanément, retirant les deux épées de son ceinturon, les posant contre le mur d'enceinte, avant de rajouter son arc à la collection murale. Il poussa sa capuche en arrière, la laissant choir sur ses épaules. Il remit ses cheveux en place d'un geste de la tête et salua l'elfe en s'inclinant légèrement devant elle. D'un air détaché mais dit avec suffisamment de force pour passer au-dessus du bruit de la pluie, il dit:

- Mes excuses dame elfe. Je viens ici pour la confrérie qui y réside, j'en ai très récemment entendu parler et leur but commun m'intéresse fortement. Si vous ne voyez pas d'inconvéniants - Commence à racler ses bottes sur les barres - je souhaiterais rejoindre votre confrérie. Mes lames jumelles et mon honneur seront votres.

Il continua de racler frénétiquement ses bottes, ôtant des paquets de terres molles hors de semelles.

HRP:

Merci du compliment pour l'intro ! smile. J'ai hésité avant d'écrire le passage sur la Lothlorien que maintenant je vais rapidement modifier pour faire place à quelque chose de plus plausible, je trouverai bien une autre manière d'initier Berilias aux arts du combat. D'ailleurs j'ai déja mes idées wink. Merci d'avoir relevé l'erreur et mes excuses donc smile

(Edit 10h56 => Histoire Modifiée en conséquence ! wink )

Dernière modification par Berilias (03-08-2011 10:56:12)

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#4 03-08-2011 11:39:10

Frewger
Même les Morts n'en veulent pas

Re : Berilias

Penché sur la table à cartes, Frewger mettait la dernière main sur la dernière version de sa carte de l'Enedwaith, fruit d'un long et dur voyage exploratoire...
De lourds coups portés à la porte le firent sursauter... et une frontière inconnue prit forme dans le Nan Laeglin. Tout en rattrapant le désastre, il entendit la voix de Dame Teboral tancer vertement le tambourineur.
Le sauvetage fini (enfin, de ce qui pouvait l'être), Frewger retire ses besicles et lève la tête de la table à cartes, s'attendant à se trouver face à un Nain mouillé et ronchon (qui d'autre pouvait traiter une porte de cette manière, et surtout faire grogner Dame Teboral ?).

Il fut donc assez surpris de se retrouver face-à-face avec un grand Homme, en armure, trempé, et laissant malgré ses efforts des traces de boue dans son sillage, et qui s'attirait un regard dur de Dame Teboral.

- Après un discret signe de tête à Dame Teboral. Bienvenue à vous, bruyant étranger, je suis Frewger Kopmann, de Dale, à votre service et à celui de votre famille. Vous auriez du laisser vos bottes à l'entrée, on peut vous suivre comme un grodbog... Chanceux que vous êtes, si Dame Ismène était ici, vous ne seriez déjà plus très conscient ! Mmmh, bref. Auriez-vous de l'encre verte en réserve ? J'ai une petite correction à faire sur cette carte...

Ronchonnant, le cartographe reporta son attention sur son ouvrage.

[HRP]J'avais les mêmes réticences que Teboral vis-à-vis de la Lorien, pays très fermé s'il en est... Je vois que les corrections ont été faites, c'est beaucoup plus cohérent et respectueux de l'oeuvre originale désormais.[/HRP]

Dernière modification par Frewger (03-08-2011 11:41:00)

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#5 03-08-2011 15:10:37

Berilias
Compagnon

Re : Berilias

La jeune elfe le mena dans la maison tant bien que mal, le regard toujours dur à chaque fois qu'elle regardait le jeune guerrier. Il avait fait du mieux qu'il pouvait pour décrotter ses bottes, mais avec le torrent qui coulait du ciel en extérieur, les nettoyer complètement relevait du défi. La maisonnée semblait chaude et accueillante au vu des différents objets et de la décoration soigneuses qui semblait avoir été apportée aux pièces. Ils marchèrent tous deux en direction d'une grande salle, l'elfe en tête bien entendu, dans laquelle ils retrouvèrent un grand homme mince qui se situait à quelque pas d'une table, sur laquelle reposait une carte particulièrement soignée. A l'allure de l'homme, Berilias le prit immédiatement pour une sorte de savant, voire même que c'était lui qui était en train de tracer cette carte là sur la table, ce qui n'était pas impossible.
L'humain se présenta comme étant Frewger Kopmann, un homme originaire de Dale. Il rajouta quelques formules de politesse en milieu de phrase avant de lui aussi le réprimander sur l'état de ses bottes et du reste de son armure. En fin de phrase, l'homme parla d'une correction sur la carte ... et Berilias avait donc raison: c'était bien lui l'auteur de cette carte sur la table là. Il y jeta un nouveau regard attentif: c'était du fin travail. Le cartographe demanda de l'encre verte, mais Berilias ne prit pas la question pour lui; de plus, il ne possédait absolument aucune fiole d'encre verte là sur lui. Il ne tarda pas trop dans l'errance de son regard et décida de lui aussi prendre la parole.

-Salutations sire Kopmann. Mes excuses pour mon allure déplorable, la pluie fait rage au dehors ... Je me nomme Berilias, je suis originaire du Gondor. Des échos de votre but de lutte contre les forces maléfiques qui se massent au nord, au nord-est et à l'est, je cite donc Angmar, Isengard et le Mordor ... m'ont amenés jusqu'à vous. Je souhaite moi aussi me joindre à votre combat, réalisant que l'union fait la force.

Il conclut sa phrase d'une brève révérence, cherchant à excuser ses manières quelques peu grossières avec lesquelles il s'était présenté. Même si cela n'était nullement volontaire, c'était purement la faute de la pluie !

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#6 03-08-2011 17:24:42

Frewger
Même les Morts n'en veulent pas

Re : Berilias

Frewger sourit en voyant la révérence de l'Homme.

- Mmmh. Gardez vos courbettes pour plus tard, Berilias. Je ne pourrai pas vous la rendre... Je n'ai plus vingt ans. Plusieurs fois. Et contrairement à Dame Teboral ici présente, j'ai du mal à les porter. *sourire à la Dame Elfe.* De plus, nous ne sommes pas très formels dans cette maison. Les révérences ne sont pas courantes... Tenez, prenez ce fauteuil et séchez-vous au coin du feu."

Frewger désigne avec un sourire en coin le fauteuil préféré de Cyian Herrá.

- Il y a de la bière au tonneau là-bas... N'essayez pas le tonneau qui trône au milieu de la salle. Vous risqueriez de vous retrouver à Sûri-kylä sans pantalon... Et si les Hobbits ne sont pas passés récemment, vous trouverez des muffins à la cuisine. *sourit largement* Avec un balai et une serpillère !"

Il s'asseoit sur un autre fauteuil, celui que Teboral avait abandonné une minute plus tôt.

- Alors comme ça, vous êtes du Gondor, mmmh ? Vous êtes passé par le Rohan pour venir, dès lors ? Éadig béo þu, góda mann ! Ou alors par l'Andrast... Ou par la mer ?" *Tendant une blague à tabac à l'homme*. "Vous fumez ? C'est mon dernier reste de la Souffle-du-Dragon d'Aldagrin, qui est parti en voyage. Profitez-en !"

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#7 03-08-2011 19:14:01

Nakferth
Compagnon

Re : Berilias

Nakferth se presse de pénétrer dans la halle. La pluie ruisselle sur l'armure magnifique qu'Orolhion lui a forgé il y a peu. Le sol est maculé de traces boueuses. Nakferth se réjouit, il y a peu c'est lui qu'on aurait accusé d'avoir sali le plancher. Il est dur de se débarrasser d'une renommée, surtout quand on vous a surnommé le "gueux capitaine".
Les traces de pas mènent Nakferth jusqu'à un homme bien bâti à l'air hardi se réchauffant au coin de l'âtre, un balais et un seau posé à ses côtés. Voilà des armes originales pense-t-il. Non loin de lui, Nakferth aperçoit Frewger, son compatriote, marmonnant dans sa barbe, penché sur une carte et perdu dans ses pensée.

Bien le bonjour et bienvenue, je suis Nakferth Garnwald de Dale et vous même ?
Si le cœur vous en dit, nous pourrons jouer aux dés tout à l'heure une fois que vous serez réchauffé. Je suis en veine. J'ai gagné il y a peu une monture à un pauvre bougre qui disait venir du Rohan et qui avait appelé sa bête, Picrate, car il la voyait rouge et la disait revêche.


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#8 03-08-2011 21:29:05

Medneth Selgran
Echevin

Re : Berilias

Bienvenue Berilias. * regarde vers la fenêtre * Quel déluge hein ? Ha... je vois déjà que vous avez été bien accueilli... une bonne chose.
Je me présente : Medneth Selgran, 1er échevin de cette confrérie.

L'été, c'est la saison "creuse" ici : une partie s'en est retourné vers les champs pour les moissons et les vendanges - espérons que ce fichu temps ne gâche pas l'affaire - d'autres profitent de belle saison pour remonter dans le nord et chasser sur la banquise, et quelques uns sont partis faire leur rapport auprès de leur chef ou souverain. Quand à moi, je me remets doucement d'une vilaine blessure.

En attendant, ce sera toujours l'occasion de faire connaissance avec les présents, passer en revue votre matériel - nous avons d'excellent artisans dans tous les domaines - et profiter des muffins d'Ismène ! Ha ... et j'allais oublier le plus important : nous vous désignerons un parrain qui guidera vos premiers pas dans notre confrérie et vous renseignera sur nos usages.


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#9 03-08-2011 21:55:13

Orolhion Martelame
Maitre Ferronnier

Re : Berilias

Cherchant à faire passer le temps en attendant que la pluie cesse, Orolhion fouillait le garde manger à la recherche de quelques muffins que les hobbits auraient oublié, quand il entendit un bruit sourd et répété.
"Hmmm voilà l'orage maintenant" avant de se replonger dans sa recherche. Teboral se mit alors à grogner fortement.
"Tiens...un autre type d'orage....Surement rien de bien grave...Ah! Il en restait ici!"
Saississant une plaque couverte de muffins après s'en être enfourné un en pleine bouche, il se dirigea vers la salle principale en se disant qu'un muffin calmerait bien les grognements de Teboral pour un petit moment.
Arrivant dans la salle il surprit la conversation entre Frewger et un inconnu que l'on pouvait suivre à la trace depuis la porte.

"Bien le bonjour! je suis Orolhion Martelame. Si vous avez besoin d'une armure n'hésitez pas à me demander c'est mon travail, mais pour me moment tout ce que je peux vous offrir c'est un muffin survivant de l'appétit monstrueux de nos hobb....." S'apercevant de la présence de Nakferth il s'arrêta un instant de parler, posa le plateau prêt des deux hommes et se dirigea à grand pas vers le capitaine.
"Nakferth! Qu'est ce que c'est que toute cette eau sur votre armure! Si vous ne voulez pas qu'on se remette à vous appeler le gueux capitaine ou le capitaine rouillé, vous allez me sécher cette armure et la huiler convenablement. Et à l'avenir vous la couvrirez avec votre cape si vous devez continuer à sortir par un temps pareil!"
Il se retourna et d'un mouvement saisit trois muffins qu'il fourra dans sa bouche pour se calmer. Il saisit une choppe qui trainait et la remplit au tonneau le plus proche, et avalant le contenu cul sec, il devint rouge, ses yeux exorbités se tournant vers le tonneau dont il compris enfin quel était le contenu.

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#10 04-08-2011 00:27:23

Berilias
Compagnon

Re : Berilias

L'homme lui indiqua un fauteuil moelleux, de la bière en tonneau, sur lequel il alla en premier, se servant une fraiche pinte auprès du tonneau adéquat et non pas le mauvais dont Frewger en avait parlé, avant de s'asseoir dans le fauteuil disponible près du feu, la fine couche liquide recouvrant ses vêtements y sècherait bien. Frewger parla des hobbits de la confrérie en parlant des muffins de la cuisine, mais aussi de balais et de serpillières. Il les définit un peu comme de grands mangeurs, voleurs aussi, ce qui fit sourire Berilias qui habitait lui-même à Barbepont, en Comté.

-Alors comme ça, vous venez du Gondor? ... questionna le sieur Kopmann alors qu'il venait de lui-même prendre place dans un fauteuil.

Il continua à poser quelques questions concernant ses lieux de passages pour venir jusque ici, et c'est là que Berilias se dit que l'homme d'âge mur était vraiment un passionné d'exploration, avant que celui-ci ne lui propose une blague d'herbe à pipe que le guerrier saisit non sans un geste de reconnaissance de la tête. De plus, c'était de l'herbe Souffle-Du-Dragon. Il sortit la pipe de sa sacoche et l'alluma très rapidement, attendant la première bouffée salvatrice pour parler de lui une nouvelle fois...

-En effet je viens du Gondor. Je suis passé par le royaume des cavaliers, avant de faire un crochet sur les terres sauvages ... pour une raison dont je parlerais peut-être plus tard. Mes pas m'ont menés en forêt noire, puis en Lothlorien, où j'ai eu la chance d'être tombée entre de suffisamment bonnes mains pour ne pas mourir sur le champs. Je fus laissé en Enedwaith jusqu'à ce que finalement mon long voyage ne m'apporte à Bree et son pays. C'est ce voyage qui a forgé mon esprit ...

A peine eut-il finit sa phrase qu'un guerrier en armure entre d'un air pressé dans la pièce, tout en se présentant. Il se nommait Nakfhert, lui aussi de Dale. Berilias se présenta lui aussi avant que l'homme en armure ne lui parle de parties de dés, laquelle Berilias pouvait éventuellement être intéressée. Il lui fit signe d'être intéressé et il allait en répondre, avant qu'un hobbit et un autre homme, le premier échevin de la confrérie, ne viennent se présenter. L'échevin se remettait d'une blessure disait-il. Il expliqua quelques directives de la confrérie, ce qui se passait dehors aussi et actuellement. Il parla aussi d'un tuteur qui lui serait assigné à son entrée dans la confrérie mais aussi que le Dragon Eteint possédait de nombreux artisans de tout calibre. Aussitôt dit, un autre homme encore, se présenta dans la salle, se déclamant armurier bien connu de la confrérie et que Berilias pouvait lui demander ce qu'il désirait. Il réprimanda l'homme en armure et bientôt il se mit à manger et à boire à outrance, si bien que son visage devint écarlate. De plus, Berilias réalisa qu'il avait bu dans le mauvais tonneau ... il en avait mal pour lui. Pour Berilias, la confrérie lui paraissait sympathique, même si là il y avait beaucoup de personnes d'un seul coup ! Il ne prit pas le muffin sur la table, se contentant de boire sa bière à petites gorgées tout en fumant par brèves bouffées.

Dernière modification par Berilias (04-08-2011 11:31:04)

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#11 04-08-2011 07:49:49

Frewger
Même les Morts n'en veulent pas

Re : Berilias

[HRP]Heu... Orolhion est un peu grand pour être défini comme un hobbit... bien qu'ils soient en théorie interféconds ^^ ![/HRP]

Dernière modification par Frewger (04-08-2011 07:50:35)

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#12 04-08-2011 10:16:40

Orolhion Martelame
Maitre Ferronnier

Re : Berilias

[hrp] un hobbit? *frémit* même s'il en a des fois les manières, sans doute d'avoir trop fréquenté Ismène, Orolhion fait quand même le double de leur taille^^
Et euh...Frewger....humain et hobbit?.....*frémit derechef*
[/hrp]

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