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C'est avec un grand bonheur, le sourire aux lèvres, que Maëlianel entrepose dans la Bibliothèque un parchemin écrit par la main de son amie Valentinia avec son poème écrit à l'occasion du concours de poésie organisé par les Érudits d'Arda.
Lindë pereldar, an nossënya
La brume lentement ondule,
De l'aube jusqu'au crépuscule,
Nimbant mes gestes amères
D'une torpeur lente et délétère.Je m'éveille seule, ample douleur,
Sans mon âme, ni même mon coeur,
Cherchant la nature de mon Etre,
Refusant de n'avoir pu naîtrePrès de la baie de Cuivienen,
Sous les frondaisons de Lorien,
Sous les Dômes de Menegrond,
Ou sur les quais d'or de Mithlond.Mais les Enfants d'Iluvatar
Ont posé sur moi leur regard;
Ils ont enveloppé ma nuit
Du voile de Varda Elentari.Voix douce à la mélodie fine,
Chant envoutant en Telerin,
Voguant vers les Jumelles Etoilées,
Emmece, Mae hantalë.Grande et immense est sa sagesse,
Aussi grande est sa détresse,
Attace fit si divin don,
La gloire de Doriath éclaire son front.Les cordes entre tes mains chantent,
Harpe ou arc, vibrations dansantes,
Ma soeur, douce et aimée Mésange,
Fille de Vert-Bois, tu es mon Ange.Etl va etil, mon doux Lierre,
Toi qui fit de moi la pierre
Où ma douleur enfin s'achève,
Niquisse embrasse tes rêves.La brume brusquement se déchire,
Laissant entrer joie, chants et rires,
Famille choisie, Edhil aimés,
Fille, soeur, épouse, je chante: dolomeï.
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