La Confrérie du Dragon Eteint

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#1 09-11-2011 14:02:38

Orolhion Martelame
Maitre Ferronnier

Concours de nouvelles - Terres Solitaires

Ne revenant toujours pas de sa victoire au concours, Orolhion pénétra dans la bibliothèque, quelques parchemins en main. Maelianel lui avait demandé d'apporter un exemplaire de sa nouvelle à la bibliothèque afin qu'elle trouve une place parmi les nombreux écrits présents. Intimidé par tant de brillants écrits, il se sentait peu à l'aise dans cette pièce qu'il fréquentait au final assez peu. Caressant le cuir des livres rangés sur les étagères, il s'avança vers une petit table et y déposa ses parchemins. Il se retourna et sortit en vitesse de la pièce puis de la Halle. Il avait besoin de se défouler. Il était diablement plus facile d'affronter une horde d'orcs avec une épée que l'avis de ses amis avec une plume.

Sur les parchemins on pouvait lire la nouvelle suivante :

Un mouvement, un souffle, un bruissement d'air, et voilà le vent d'est qui parcourt et assèche une terre ancienne, fatiguée et usée. Se faufilant au travers d'herbes sèches, secouant une végétation rare et rabougrie, le voici qui se heurte aux cicatrices du passé. Les ruines.

Cette terre, c'est toute la vie de Dabin, et les ruines le gagne-pain des siens. Tout du moins ce qu'elles contiennent encore. Des habits rapiécés, élimés, déchirés, couvraient cet individu qui aurait presque pu se confondre dans le paysage si l'on ne gardait pas les yeux suffisamment ouverts. De la terre dans les cheveux, un teint poussiéreux, Dabin était un Églain ordinaire, si ce n'est son regard d'un bleu si pâle qu'on eut dit du verre.
Les ruines offrent encore beaucoup de ressources à qui connaît les bonnes personnes pour les acheter. Les Églains vivent ainsi des générosités laissées par le passé. Il leur suffit d'aller les chercher. Malheureusement, les ruines n'abritent pas que des trésors et seuls les Églains les plus expérimentés dans le camouflage ou le combat se risquent à l'intérieur des ruines.
Dabin n'est ni un combattant ni vraiment un expert en camouflage. Dabin n'est qu'un jeune blanc-bec de quatorze ans, encore bercé d'illusions enfantines et de récits épiques au coin du feu. Mais surtout, Dabin est amoureux. Et pour impressionner une fille quoi de mieux que de faire montre de son courage ? Il aurait certes pu lui composer une balade mais cela est bien entendu loin de l'esprit d'un jeune blanc-bec avide d'épopée héroïque.
Cheveux au vent, le jeune garçon observe les ruines environnantes, du haut des murs d'Ost Guruth, échafaudant un plan visant à démontrer ô combien il est courageux et digne d'intérêt pour sa belle. Se faufiler de nuit, un soir de pleine lune vers les ruines les plus proches pour ne pas avoir besoin de torches, ramasser le premier morceau de poterie identifiable qu'il trouverait, revenir rapidement pour l'offrir au matin à son élue. Voilà un plan parfait. Parfait pour un enfant inexpérimenté.

Un mouvement, un souffle, un bruissement, et voilà le vent qui caresse la plaine enténébrée sous le plein visage bienveillant d'Elbereth. Profitant d'une faille dans les murs délabrés de la cité églain, un enfant sort de l'enceinte protectrice de la demeure des siens, et se glisse dans l'obscurité à l'insu des gardiens de son peuple. Les ruines les plus proches sont juste à l'ouest, mais infestées d'araignées aussi grosses que vicieuses, du moins c'est ce que racontaient les hommes revenant des « récoltes ». Non, il valait mieux faire plus de chemin, traverser la route et rejoindre d'autres ruines, certainement plus sûres. Et c'est ainsi que Dabin, quatorze ans, jeune églain irréfléchi commença sa nouvelle vie d'aventurier.

Un mouvement, un silence, un grognement. Dabin avançait lentement dans la nuit quand un son d'origine bestiale lui glaça le sang et lui fit stopper net toute progression. Il ouvrit grand les yeux pour percevoir l'emplacement de la créature au travers des ombres nocturnes, mais Elbereth semblait l'abandonner, préférant voiler la scène d'un lourd nuage. Il tendit l'oreille, espérant l'entendre se déplacer, mais une terreur insidieuse faisait battre son cœur à tout rompre, couvrant tout autre son. Une pierre fut son salut quand elle le fit trébucher alors qu'un ouargue massif se jetait sur lui. La gifle de la fourrure rêche, la puanteur animale, le grognement hostile furent tout ce qu'il perçut de la bête tandis qu'il chutait, mais cela fut suffisant au jeune garçon pour trouver la force de se relever et de courir. De courir et surtout de fuir, loin très loin. Du moins en esprit car à peine se releva-t-il que d'autres grognements se firent entendre dans toutes les directions. Toutes sauf une, vers laquelle il se précipita sans réfléchir.
La nuit se transforma en une succession de courses, de chutes, de virages mais jamais ils ne semblaient se faire distancer. Dabin se savait perdu. L'obscurité était totale, il était épuisé d'avoir tant couru, il ne savait pas du tout où il était ni quel chemin il avait pris mais cela n'avait que peu d'importance pour lui. Il fut submergé des souvenirs des siens. De son père qui espérait qu'il deviendrait un garde solide, de sa mère qui le considérait toujours comme son bébé, de cette fille qui ne saurait sans doute jamais qu'il était sur le point de mourir à cause d'elle. Accablé de fatigue et de désespoir, Dabin s'écroula. Les grognements se rapprochèrent, l'entourèrent et des yeux jaunes apparurent tout autour de lui. Pleurant, il ferma les yeux et se laissa aller à l'inconscience tandis qu'un léger rire cristallin résonna non loin.

Un mouvement, un souffle, un crépitement, et voilà le vent qui ravive les braises mourantes aux côtés du corps d'un adolescent. La nuit s'éclaircit petit à petit, laissant apparaître un petit campement. Un petit feu fatigué où les dernières flammèches venaient lécher les vestiges de ce que furent des buches, un jeune garçon qui s'éveilla en sursaut, surpris d'être encore en vie. Dabin.
Essayant de se remémorer les événements, le jeune églain ne comprenait rien à la situation. Il n'y avait aucune trace des immondes créatures qui l'avaient pourchassé. Il était de même certain de ne pas avoir allumé de feu. Une seule chose était sûre. Il était complètement perdu. Se relevant, son pied heurta quelque chose qui semblait en métal. Baissant son regard, il aperçut une dague plantée dans le sol. Elle était d'étrange facture et semblait ancienne mais il apprit que le fil était toujours tranchant au prix d'une entaille le long de son pouce. Personne en vue, aucune affaire ne trainait à côté du feu, aucune trace qui pourrait indiquer que quelqu'un l'avait aidé et lui avait laissé cette arme. Glissant la dague à sa ceinture, il commença à s'éloigner du petit campement, cherchant un point de repère, une route, une colline familière. L'inconnu. Il ne pouvait être allé si loin de son peuple en une nuit, il devait bien y avoir un moyen de retrouver un chemin. Un souvenir le frappa sans prévenir. Son père. Il lui avait déjà parlé des terres de son peuple, des terres des Églains. A l'est, une immense forêt réputée pour abriter d'étranges et mystérieuses créatures, telles des trolls ou des Elfes. A l'ouest, un marais et au-delà un bois et une ville dont certains habitants commerçaient avec les siens. Peut-être y trouverait-il quelqu'un pour l'aider à rentrer. Ou même un Églain sur la route d'Ost Guruth. La route. Aucune trace de route ici non plus. Il leva le regard vers le soleil encore levant à l'est, lui tourna le dos et commença une longue marche. C'était encore son meilleur espoir s'il en était un.

Une forte lumière, une chaleur écrasante, un vent sec, et voilà un soleil au zénith qui accompagne l'Églain perdu. Au loin, quelques formes indistinctes commencent à se révéler à son regard et son cœur s'élance plus vivement. Des ruines. Des ruines recélant probablement des trésors que les siens viennent certainement chercher. Il ne savait toujours pas où il était mais il ne se sentait plus perdu. Au pire il trouverait sûrement une route partant de ces vestiges. Une route qui le ramènerait chez lui. Et s'il ne voulait pas passer pour un idiot capable de se perdre très rapidement et de ne causer qu'inquiétudes à ses proches, il devrait revenir avec un trésor. Ou au moins avec quelque chose de grande valeur qui pourrait être vendu. Ces ruines étaient une bénédiction. Il se mit à courir. Courir et courir encore vers ce salut qui l'attendait quand il aperçut un signe de vie. Quelque chose ou quelqu'un bougeait là-bas. Il voulut crier, appeler à l'aide vers cette forme qui ne l'avait pas encore aperçu, mais le vent, le soleil et la course avaient rendu sa gorge aussi sèche que la terre et il ne put émettre qu'un râle inaudible. Qu'à cela ne tienne, il continua à courir vers son sauveur, vers cet être qui semblait d'ailleurs assez petit et malingre. Quand il fut assez prêt pour reconnaître la nature de cette présence, il s'effondra face contre terre, priant tout ce en quoi il pouvait croire de ne pas avoir été repéré. Cet être qui lui avait donné tant et tant d'espoir ne devait surtout pas le voir. Ni ses semblables d'ailleurs car ils étaient rarement seuls. Un gobelin. Un affreux petit gobelin qui fouillait au pied d'un mur à la recherche d'on ne sait quoi mais certainement pas d'une poterie à revendre. Il lui tournait le dos. Il ne l'avait sûrement pas vu. Il fallait espérer. Mais comment repartir sans être vu ?

Un mouvement, un souffle, un bruissement, et voilà le vent traitre des Terres Solitaires qui apporte à la créature l'odeur de la peur du jeune humain. Le gobelin se retourna vivement, épée en main, et scruta tout autour de lui. Rien. Rien si ce n'est le vent et cette odeur de peur. Cette odeur qui lui disait qu'une proie l'observait toute proche. Dabin retenait sa respiration et s'efforçait de ne faire aucun mouvement à partir du moment où il vit le gobelin réagir. Il savait qu'il était là mais pas à quel endroit précisément. Ses habits terreux le gardaient à couvert, mais combien de temps cela durerait-il ? Il se rapprochait, fouillant du regard chaque touffe d'herbe sèche, chaque rocher. L'Églain sentait ses poumons le brûler, implorant pour une bouffée d'air. La créature était presque sur lui mais semblait ne pas l'avoir découvert. Son pied s'arrêta juste devant le visage du jeune homme. N'en tenant plus, Dabin inspira légèrement. Une inspiration de trop. Un regard bleu pâle croisa des yeux noirs et injectés de sang. Levant son épée, le gobelin afficha un sourire sadique, dévoilant une dentition aiguisée.
Un petit rire cristallin arrêta le coup mortel du gobelin. Il se retourna vivement pour voir qui pouvait émettre ce son qui lui était si horripilant. Sans réfléchir, les muscles de Dabin se tendirent et d'un bond il sortit sa dague et l'enfonça dans la nuque de la créature qui lui tournait le dos. L'infâme s'écroula sans un cri, mort sur le coup.

S'effondrant à son tour, le jeune adolescent était rouge du manque d'air et de la fureur qu'il avait mis dans son unique mais mortelle attaque. La tête lui tournait mais son esprit fonctionnait parfaitement. Il avait clairement vu le gobelin fouiller dans ces ruines, et s'il cherchait quelque chose ici c'est qu'il devait y avoir un objet de valeur. Ou tout du moins un objet dont il serait bon que les gobelins ne le trouvent pas. Rien n'est jamais bon entre leurs mains. Trop épuisé pour se relever, il se mit à ramper vers le mur pour poursuivre les fouilles. Comme la journée passait, Il reprit petit à petit son souffle et entreprit d'approfondir les fouilles à l'ensemble des ruines. Nulle trace d'un quelconque gobelin qui serait venu prêter main forte à son infortuné compagnon. Nulle trace d'un quelconque trésor non plus. Même pas une petite poterie ou un symbole ancien.

Elbereth brillait haut cette nuit-là et aucun nuage ne semblait vouloir lui cacher la vue. Comme s’il ne voulait pas rater quoi que ce soit des aventures de ce jeune égaré. Dabin était fatigué. Il avait faim, soif et surtout il était toujours bredouille malgré une après-midi à fouiller les ruines. Il commençait à comprendre pourquoi son peuple était si pauvre bien qu’étant les gardiens de tant de vestiges d’un passé glorieux. Il ne suffisait pas de se baisser pour ramasser une relique. Il se laissa glisser contre un mur, complétement épuisé, espérant qu’aucune créature ne viendrait rôder autour de lui, et se laissa tomber dans le sommeil. Du moins c’est ce qu’il aurait fait si une brique du mur n’avait pas entrepris de lui labourer les omoplates. Après l’avoir cherchée à tâtons dans l’obscurité, il se rendit compte qu’elle était branlante et qu’il pourrait aisément la retirer afin d’améliorer son « confort ». La brique vint sans effort. Elle n’était pas scellée et semblait juste avoir été emboitée là. A y regarder de plus près, une fissure semblait faire tout le tour du rectangle de pierre. Dabin l’observa un moment puis la jeta en se disant qu’elle ne l’empêcherait plus de dormir. Encore une fois il se trompait.

Un choc, un cliquetis, un reflet de la lune, et voilà un médaillon serti de pierres précieuses qui brille dans la nuit. La brique s’était fendue en suivant la fissure et se révélait être une boite secrète où avait été caché un magnifique médaillon en forme de feuille. Dabin se releva et prit le médaillon dans ses mains. Voilà le plus magnifique trophée qu’il pourrait rapporter chez lui.
Des pas, des cliquetis, des cris aigus, et voilà une dizaine de gobelins qui cernent le jeune Églain et sa découverte. Il ne les avait pas vus approcher et maintenant Dabin ne savait plus comment il pourrait s’en sortir. Les créatures se rapprochaient lentement de lui, dévoilant des sourires carnassiers face à cette proie si facile. L’un d’eux vit le bijou et sembla le crier à ses congénères dans cette langue si horrible qui leur est propre. Des rires sournois fusèrent. Ils semblaient avoir trouvé ce qu’ils cherchaient dans ces ruines entre les mains du jeune Églain. Leurs épées se levèrent à l’unisson, prêtes à frapper. Dabin se recroquevilla, serrant d’une main le médaillon et de l’autre sa dague.

Un reflet de lune, un rire cristallin, une flèche, et voilà un gobelin qui s’effondre, une flèche en pleine gorge. Les créatures crièrent, effrayées et furieuses, tandis qu’une nouvelle flèche transperçait un des leurs. Pris par un soudain regain, Dabin se jeta toute dague devant vers le premier gobelin à portée et le tua net alors qu’il cherchait l’origine des flèches. Deux autres gobelins s’effondrèrent provoquant la panique dans les survivants. Ceux-ci cherchèrent à s’enfuir et l’Églain sauta sur le dos du plus proche pour le larder de coups. Encore un autre tomba une flèche dépassant de son dos. Dabin lança sa dague vers un dernier gobelin et le blessa à la jambe. S’emparant de l’épée d’une de ses victimes, il alla achever la créature. Les deux derniers se tenaient hors de sa portée quand une silhouette apparut près d’eux et un reflet de lune sur une lame mit un terme à la fuite du plus proche. Le dernier s’enfuit à toutes jambes poussant des cris de panique. Dabin n’arrivait déjà presque plus à le voir malgré l’intensité de la lumière de la lune. Posément, la silhouette prit l’arc qu’elle tenait dans son dos, encocha une flèche et la lâcha avec un petit rire cristallin. Le gobelin poussa un dernier cri sec en réponse avant de s’effondrer. Avec une démarche féline l’inconnu s’approcha de l’Églain. Celui-ci semblait incapable de bouger tandis qu’il l’observait. C’était indéniablement une femme. D’une grande beauté. Quelques motifs de feuilles qui rappelaient à Dabin le médaillon qu’il venait de trouver ornaient sa tenue d’un mélange indéfinissable de vert et de gris. Un fourreau de dague semblait vide à sa ceinture. De sa chevelure brune dépassaient deux oreilles pointues. Une Elfe. Lorsque celle-ci se trouva face au jeune Églain, elle garda envers lui un visage sévère, le jaugeant. Incapable de réfléchir, la seule chose que put faire Dabin fut de tendre la main qui tenait encore le bijou et de dire « feuille ». Le visage de l’Elfe s’éclaira d’un large sourire chaleureux et elle émit ce petit rire cristallin qui semblait toujours être de bon augure pour l’adolescent. Elle prit le médaillon d’une main tandis qu’elle posa un délicat baiser sur le front de Dabin qui devint rapidement cramoisi.

Un choc, une ombre, la terre sèche. Dabin s’effondra devant l’Elfe sans comprendre ce qui lui arrivait. Etait-ce la fatigue ? Un gobelin survivant qui l’aurait pris en traitre ? Au moment où il sombra dans l’inconscience il comprit que l’Elfe venait de le frapper pour l’assommer. À son réveil, il se trouvait proche de la route à côté d’un feu encore vif. La dague avait regagné son fourreau mais elle se trouvait toujours aux côtés de l’Églain. Celui-ci se leva en sursaut à la recherche de celle qui l’avait sauvé et agressé mais nulle trace de l’Elfe. Toutefois le paysage ne lui semblait plus inconnu. Là il reconnut aisément les murs de sa ville, Ost Guruth. Elle l’avait ramené chez lui, en sécurité. Il rentrerait chez lui et pourrait montrer son courage à celle qu’il aime en montrant cette dague. Cette dague. Il ne parvenait pas à se défaire du visage de l’Elfe de son esprit. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Après tout qu’avait fait cette fille des Églains pour lui alors que lui, il avait risqué sa vie pour lui montrer son existence ? Regardant une dernière fois les murs d’Ost Guruth, il serra la dague de toutes ses forces comme pour se donner le courage de franchir le pas. Cette Elfe, il la retrouverait. Ses yeux se portèrent vers l’est, vers la forêt des Elfes. Et ainsi Dabin débuta sa nouvelle vie.

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#2 09-11-2011 14:45:07

Maëlianel
Echevin

Re : Concours de nouvelles - Terres Solitaires

Maëlianel était venue à la Halle amener quelques plats qu'elle avait mijotés pour ses compagnons. Avant de repartir vers la Comté, elle alla s'occuper de Hwesta, sa jument, afin de vérifier qu'elle était prête à reprendre la route. C'est à ce moment là qu'elle entendit des pas familiers dans le jardin. Elle reconnut de suite le pas d'Orolhion, mais le temps de fixer quelques affaires sur le dos de la jument, elle entendit le hennissement du cheval de son ami suivi du bruit rapide des sabots. Le temps d'arriver dans la cour, il avait disparu de sa vue.

Malgré la déception de ne pas avoir pu le voir, elle esquissa un sourire. Se doutant de la raison pour laquelle il était venu à la Halle, elle monta rapidement à l'étage pour vérifier qu'il avait bien laissé son manuscrit. Elle le repéra de suite sur la table. Elle le prit et alla s'installer devant la cheminée pour le lire.

Au fur et à mesure qu'elle avançait dans la lecture de la nouvelle, son visage devenait de plus en plus souriant, totalement passionnée par le récit.

À la fin de la lecture elle murmura :


- Tu as du talent... J'ai hâte de voir d'autres écrits de toi dans cette Bibliothèque...

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#3 09-11-2011 20:33:46

Nakferth
Compagnon

Re : Concours de nouvelles - Terres Solitaires

Même si la lecture n'est pas vraiment ma tasse de................thé *pense à Férélion* je peux dire sans me tromper que vous manier la plume aussi bien que le marteau et l'enclume. Chapeau bas maître Orolhion, car, désormais, c'est ainsi qu'il faudra vous nommer.

Puis, après avoir commis une courbette ridicule, Nakferth, quitte la salle en essayant de se remémorer sans y parvenir la dernière fois où il a autant lu.

Dernière modification par Nakferth (09-11-2011 20:34:26)


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#4 09-11-2011 20:46:52

Cyian
Echevin

Re : Concours de nouvelles - Terres Solitaires

Après deux heures d'une longue et fastidieuse lecture (ce n'est vraiment pas son fort), Cyian vint à bout du récit avec l'impression - légère - d'avoir tout compris.

Ben dîtes, Orolhion ? Vous en connaissez du monde ! C'est qui cette mystérieuse elfe ? Dame Teboral ? Hum... *réfléchissant*... non, c'est pas l'genre à oublier ses affaires... Et ce Dabin ?
Si vous le croisez faut bien lui dire de ne pas offrir de dague à la gredine qui lui a valu toutes ces misères. La plupart des femmes n'aiment pas les armes. *se rappelle tristement la mine peu amène de la si belle Hilga, devant le superbe carquois qu'adolescent il avait confectionné à son attention*.

[HRP]

Bravo !


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