La Confrérie du Dragon Eteint

Vous n'êtes pas identifié(e).

Annonce


#1 25-09-2013 11:55:10

Maëlianel
Echevin

Historique de la Confrérie

Extrait des mémoires de Medneth Selgran, Échevin de la Confrérie du Dragon Éteint :

Je suis issu d'une famille de commerçants originaire de Dale, établie depuis trois générations à Bree : la famille Selgran. Nous connûmes notre heure de gloire peu après la chute du Dragon Smaug et la Bataille des Cinq Armées (1). Ce fut une période de relative accalmie qui permit le relèvement de la ville de Dale et le rétablissement de routes commerciales depuis trop longtemps interrompues. En particulier, le commerce de l'herbe à pipe, se révéla particulièrement profitable pour les miens, bien que les routes ne fussent jamais totalement sûres et que le passage des cols resta quelque peu périlleux.

Hélas cette période ne fut qu'une brève parenthèse dans les tumultes de notre époque. Aujourd'hui, le commerce est devenu très difficile, et pour tout dire, impossible. Ces dernières années, les attaques contre les caravanes de marchands sont devenues systématiques : brigands et gobelins semblent s'être multipliés. Les rescapés des dernières attaques ont même fait état de bandes d'orcs portant une étrange marque blanche.

Nous nous étions pourtant organisés entre marchands afin de surmonter les dangers de la route. Réunis au sein de la Guilde marchande du « Dragon Éteint », nous organisions des convois armés : solidaires, nous étions plus forts. Mais peu à peu, il fallut augmenter la taille des convois pour faire face aux dangers qui allaient sans cesse croissant. Les embuscades devenaient plus fréquentes, mieux organisées ; les assaillants, plus nombreux et mieux armés.

Certains convois n'arrivèrent jamais.

Aujourd'hui, plus personne ne part pour la belle citée de Dale. Depuis un an, je n'ai même pas reçu une seule nouvelle de nos cousins restés là-bas !

Cependant, la Guilde du Dragon Éteint demeure. Oh, ce n'est plus vraiment une guilde marchande puisque nous ne commerçons plus au loin. Moi-même, j'ai dû me tourner vers un autre métier que celui de mes aïeux : je travaille le bois... La guilde de commerce est devenue une Confrérie unie dans l'adversité et ouverte à toutes les âmes de bonne volonté. Désormais, nous luttons pour protéger ce qu'il nous reste de plus précieux : la Liberté.

(1) voir le Récit d'un « aller et retour » du hobbit Bilbon Sacquet.

Hors ligne

Pied de page des forums