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La guerre, cet ensemble de situations qui engendre, de part sa course, une formidable déchéance de la vie de tant dêtres.
Je nai jamais connu la paix, daussi loin que je me souvienne.
Mon plus vieux souvenir, mes parents désertant leurs terres, ma mère blessée et mon père ronflant comme un goret à larrière du chariot. Nous sommes partis de notre pays. Les Easterlings nous ont garanti sauf conduit pour rejoindre lOuest, nous avons du pour cela leurs laisser 2 pièces dor. Presque toutes nos économies, mavait dit maman.
Après mes souvenirs sestompent, je ne me rappelle que de mettre retrouvé allongé dans une rue de Tharbad au Sud dune ville appelé Bree. Je crois que la peste a ravagée la ville. Javais froid, très froid et faim aussi. Loutre que je tenais à la main, je crois que cétait du mauvais vin. Mais jmen fiché pas mal, je savais que jallais crever, pas de faim ni de la peste mais de froid. Mes pieds tournaient au bleu et je narrivais plus à me tenir debout.
Une vielle bourge ma regardé et ma craché dessus en me lâchant des jurons, je crois quelle me traité denfant pourri
que mes parents devaient avoir honte, à mon âge de finir vautré dans une rue par terre à boire du vin.
Suis-je vraiment si jeune ? Je me suis penché au dessus dune flaque et fus horrifier de mon portrait, vraiment jeune et pourtant si dépravé. Je mérite de mourir.
Ce vux fut exaucé, la nuit même, la brise glaciale prit de nouveau les rues et lalcool dans mes veines na pas résisté à sa morsure glaciale.
Douce chaleur
. Comme celle de ma mère, quand elle me consollait dans ses bras
Une voix puissante résonne, trop déchos
..
Je ne comprends pas ce quelle dit, cest trop vague
.
Soudain plus décho, une voix de femme, douce mais empreinte dautorité.
- Tu ne peux le laisser là
Il peut
Non , il doit les aider !
- Mais je ne peux rien pour lui
.. Il est mort !
- Je refuse ! Pas cet enfant, regarde le. Trop dhumains sont mort à cause de cette malédiction sur cette ville. Réveilles le sil te plait, je ten pris.
- Je ne peux pas, de plus il va succomber la nuit prochaine à cause du froid. Celà n'aura servit à rien.
- Je moccuperai de lui, laisse le vivre.
- Daccord, il se réveillera avec laube.
Le froid me reprit, mais moins mordant quauparavant . Une main passe dans mes cheveux givrés, puis sur ma joue, elle est chaudes mais râpeuse et ridées il me semble. Lon me bouge, trop de souffrance
Combien de jours ont passés ? Des minutes peut être ? Je ne sais plus, je ne sais pas. La faim me tiraille les boyaux. Je meurs de soif. Les secousses répétitives me font mal, je sens chaque soubresaut dans tout mon corps. Que sest il passé ? Où étais je ?
Il me semble être dans un chariot, sur une route, une grande route, pavée sûrement. Je narrive pas à ouvrir les yeux et aucuns sons de sort de ma bouche. Je suis si fatigué.
Le chariot ne bouche plus, une voix me demande si je vais bien. Je ne peux lui répondre. Mes lèvres ne bougent pas mais je peux sentir une odeur musquée, ça sent les animaux, je me rends compte que des oiseaux sifflent autour de nous. Il ouvre ma bouche et me fais boire une boisson tiède, il me semble quelle soit à base de miel. Jaimais le miel que faisait notre voisin.
Jai compté six arrêts depuis mon réveil. Il me redonne de cette boisson à chaque arrêt, il est si gentil avec moi. Il me parle beaucoup, je crois que nous sommes seuls sur la route, nous ne faisons pas parti dune caravane. Je sens mes yeux bouger mais mes paupières refusent de souvrirent.
Deux autres arrêts, je pense que nous nous arrêtons à la mi-journée et à la tombée de la nuit. Il a changé de boisson, elle est plus fruitée, il me semble sentir un peu dalcool. Jaime ses boissons. Jarrive enfin, à grands maux, à ouvrir les yeux.
Cette lumière est aveuglante, je ny vois rien
.. jattendrai le deuxième arrêt. Enfin le chariot sarrête, je retente de les ouvrir, encore de la lumière mais je peux y voir, que de flous, des tâches, une silhouette se penche au-dessus de moi.
- Aaaaah enfin, tu daignes mhonorer de ton regard. Je me demandais quand tu auras le courage de me dire quelques mots. Prends ton temps mon petit. Tu es passé par une expérience traumatisante, il te faut du repos.
- Aaaaooooooooooh !
- Ne parles pas, reposes toi, essaies davaler ce gruau. Ça n'a pas un goût terrible mais ça nourrit bien.
Il me donna à manger à la cuillère, je déteste ça.
Purée mais son gruau est une merveille ! Encore !
Nous arrivons aux abords dune forêt, jaime lodeur de lhumus, des bruits de sabots, autres que celui du cheval, se font entendre. Puis des brames de cerf et autres cris danimaux, des sifflements doiseaux. Au début cela me paraissait désordonné mais une mélodie assez complexe vint frôler délicatement mes oreilles, elle semblait être chanté pour nous accueillir ou plutôt mon bienfaiteur. Ma vue saméliorait de jour en jour mais la lumière du soleil me brûlait encore. Au bout dune semaine après notre arrivée dans la chaumière de mon hôte, je voyais quasiment comme avant sous une lumière tamisée et je pu enfin voir le visage de cette homme si chaleureux. Il était vieux, un moineau était perché sur son épaule droite, la sagesse et les années se lisaient dans ses yeux ainsi quun profond amour de la vie. Je crois que pour la première fois depuis longtemps, jai souri à une personne.
- Me
. Meeee
. Mer ci.
Un sourire illumina son visage.
-Lon ma demandé de prendre soin de toi, je ne sais pourquoi mais je me dois de le faire.
- Qui
.Qui êtes vous ?
- L'on m'a nommé à une époque Aiwendil, mais je préfèrerai Grand-père de ta part, car il me semble que tu ais perdu tes parents avec la peste qui maudit Tharbad. Jen suis navré petit. Et toi quel est ton nom.
- Gh
Ghylian, sire.
- Appelle moi grand-père sil te plait. Aller, il est tard, il te faut dormir, tu es en sécurité ici. Dors.
Les années qui suivirent furent heureuses, je grandis parmis les animaux et Grand-père, il m'appris certains de leurs langages et comment combattre les Tenêbres de ce monde mais jamais ne me répondait sur le comment je me suis trouvé en sa compagnie.
Bien des années passèrent quand il m'annonça, un jour, qu'il devait aider un ami.
Il me dit aussi qu'il était temps pour moi de prendre mon chemin, que nul en ce monde ne devait connaitre notre chaumière.
Le lendemain nous prîmes la même route vers le sud, il demandait souvent des nouvelles au oiseaux et aux bêtes. Il m'apprit en chemin les us et coutumes des différents peuples, hommes, elfes, nains et hobbits.
Il me laissat à l'entrée de la grande ville d'Edoras. J'y resta quelques mois puis pris la route de l'Ouest, je remontis sur Tharbad, la ville avait bien changé par rapport à mes souvenirs. Je finis mon périple à Bree, cette ville me sembla assez sympathique et les hobbits sont des personnes tout à fait exeptionnelles.
5HRP ce personnage étant un vieux reroll, je ne changerai pas mes réponses pour les questions éxistentielles de la confrérie)
Dernière modification par Hultrin Forgecendre (07-02-2010 21:18:22)
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Et bien je vous souhaite la bienvenue Ghylian!
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