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Edhelywen était inquiète déjà depuis quelques jours.. l'absence de son amie Mildrede.. elle avait bien regardé aucune missive la concernant à sa maison..
Elle avait demandé à ses amis, mais aucun n'avait de nouvelles.. et cela l'inquiétait vraiment, cela n'était pas dans ses habitudes..
Elle laissa donc un petit mot à ses compagnons, mais aussi aux voyageurs de passage qui venaient de temps en temps à la Halle..afin qu'ils puissent dire, ou donner un indice quelconque concernant sa disparition mystérieuse, espérant que ce n'était qu'une absence ponctuelle, et qu'elle n'avait pu prévenir à la dernière minute...
Elle ressortit de la Halle, et se rendit à Bree...
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Un jeune Hobbit frappe soudainement à la porte de la Halle.
-Hum...euh bonjour une audience m'sieurs dames!
Dame Edhelywen et Dame Leryn s'avancent pour accueillir le visiteur, la porte s'ouvre, le semi homme regarde les deux jeunes femmes en souriant et ne peut s'empêcher de penser à haute voix.
- oh! de bien belles dames *s'incline* je me présente Evolon messager et défenseur du Pays de Touque, Dame Mildrede m'a chargé de vous remettre cette missive.
Le messager tend le pli cacheté vers Leryn qui le saisi en inclinant gracieusement la tête.
- Bien j'vais pas trainer, j'ai pris du retard en m'arrêtant trop longtemps chez ma cousine, à bientôt belles dames!
Evolon s'incline de nouveau puis reprend sa route accompagné de son fidèle poney.
Edhelywen regarde Leryn, les yeux trahissant son impatience, la jeune elfe invite son amie d'un geste de la main à lire avec elle cette fameuse missive:
"Chers amis et compagnons du dragon
Mes amis hobbits m'ont demandé de les soutenir contre les incursions menées par les ombres, j'ai saisi cette opportunité sans vraiment y réfléchir, certes je tiens à m'excuser pour ce départ précipité et inattendu. Ici, comme vous pouvez l'imaginer mon rôle consiste à soutenir et panser les blessures, la résistance hobbit avec le soutien des volontaires a permis de repousser les offensives et l'espoir grandi de jour en jour. Mon retour auprès de vous ne saurait tarder.
Amicalement
Mildrede
[HRP]
quelques petits soucis personnels sont à l'origine de mon absence et je m'excuse encore pour mon silence radio mais je suis assez occupé, je prends un instant ce matin pour vous écrire car j'avoue tout de même que le dragon me manque, et oui vous tous!
je reviens au plus vite, le temps de régler au fur et à mesure les petites choses
a très bientôt!
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Edhelywen venait de lire le pli remis par le hobbit, elle regardait Leryn enfin rassurée maisde gros sanglots l'assaillir.. trop de tensions... et puis un gros manque de son amie...
Enfin nous voilà rassurées dit elle à son amie, et puis les autres du Dragon en avaient parlé aussi .. son absence n'était pas passée inaperçu, cette chère Mildrede nous manquait à tous..
J'crois que je vais lui sauter dans les bras quand elle va revenir..!
Le jeune femme embrassa son amie sur la joue et rentra annoncer la bonne nouvelle à son compagnon qui était aussi inquièt qu'elle..
Dernière modification par Edhelywen Phala (28-02-2010 10:30:43)
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Clothilde entra dans la grande halle juste au moment où Edhelywen prononçait la dernière phrase de la missive qu'avait fait parvenir Mildrede : "Mon retour auprès de vous ne saurait tarder"
Un immense sourire illumina son visage.
Enfin, rien de grave n'était à l'origine de la disparition de Mildrede. Tout du moins, rien qu'elle n'ait choisi elle-même. Elle reconnaissait bien là son amie, toujours prompt à répondre à l'aide qu'on lui demandait.
Rassurée, elle partit à la recherche d'Endryamir pour lui faire part de cette bonne nouvelle.
Ah! Et puis, il y avait cet hobbit aussi qui lui avait demandait des nouvelles de Mildrede. Quel était son nom... Louiso...? Ah! elle ne retenait jamais les noms, c'était une calamité! Heureusement, elle l'avait noté sur son petit calepin qu'elle gardait toujours sur elle.
Souriant à nouveau, elle songea que Mildrede comptait bien de connaissances auprès desquelles son absence avait suscité bien des inquiétudes... Elle quitta rapidement la salle pour s'en aller envoyer quelques missives afin de rassurer le maximum de personnes.
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Tomislav auprès du feu écoutait ses amies lire la lettre et souriait en fumant sa pipe
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Clothilde était souriante et soulagée, elle venait d'informer Endryamir de la bonne nouvelle: Mildrede ne tarderait pas à revenir à la Halle...
Ahhhh! Parfait! C'est sans soute une des meilleures nouvelles de ces derniers jours!
Le Gondorien embrassa Clothilde et entreprit un pas de danse sautillant, à la manière hobbite.
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Endryamir Foro, érudit de Minalondë
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Cyian observe silencieusement : un hobbit, une lettre, trois dames anxieuses. Attentif, il assiste à la conclusion : l'une pleure, l'autre sourit, la troisième taille des flèches.
Voilà le type d'énigme que l'homme de Dale affectionne, peu rancunier du fait que l'Illuvatar n'a pas jugé bon, dans sa grande symphonie, de le pourvoir d'une intelligence proportionnée à ses questionnements récurrents.
Il fait toutefois un chasseur acceptable et parvient sans trop savoir comment, à déceler par-ci par-là, des indices. En occurrence, il dispose de ceux-ci : Dame Mildrede... Comté.
Confortablement installé auprès de la cheminée, pipe au bec, il entreprend de dénouer les fils d'un problème préjugé complexe.
La première hypothèse qui lui vient à l'esprit est que Dame Mildrede connut en Comté une fin tragique. L'idée même fait pâlir le chasseur qui porte une grande affection à la jeune et jolie ménestrelle.
Cela expliquerait les larmes de Dame Edhelywen. Les elfes étant ce qu'ils sont, on peut concevoir que le deuil dans la tribu de Dame Leryn implique un taillage rituel de flèches... Mais Dame Clothilde n'est pas elfe... et les Breesards - Cyian l'a constaté - sont autrement plus émotifs que les Gens du Val. Dès lors, Dame Clothilde aurait pleuré, elle aussi... ce n'est pas le cas ; voilà qui, fort heureusement, infirme la funeste hypothèse.
La seconde hypothèse implique un mariage : Dame Mildrede est en âge de convoler. Et puis il y a cette histoire de colonel malade... Peut-être est-il convalescent dans l'une des nombreuses auberges du Petit Pays... Et connaît-on meilleur remède que la présence douce et aimante d'une Gente Damoiselle ?
Mais cela n'implique pas le mariage... à moins que...
Si le dit-colonel est mourant et qu'il dispose pour toute force d'un peu d'honneur, peut-être compte-t-il, par ce biais, pourvoir son aimable soignante, d'une légitime dignité ? Ce serait un paiement acceptable pour pareilles attentions. Et, par là-même, un moyen fort chevaleresque de prémunir l'éventuel fruit d'un excès de soin, du déshonneur d'une naissance posthume...
Ceci expliquerait le joli sourire de Dame Clothilde. Les elfes étant ce qu'ils sont, on peut concevoir que le mariage dans la tribu de Dame Leryn implique un taillage rituel de flèches... Par contre, cela ne peut justifier les larmes de Dame Edhelywen...
Troisième hypothèse, rejetée d'office : une affaire de femmes. Les plus complexes et les plus ténébreuses de toutes. Cyian juge cette perspective peu probable en l'espèce : car aucun mâle, fut-il messager hobbit, n'y aurait été mêlé. En outre, ces dames s'agitent de l'entrée à la Halle à vifs pas, à la vue de tous. Point de murmures et nulle ronde confinée dans une pièce nécessairement réduite et sombre. Cela ne concorde pas...
Cyian continue ainsi, avachi sur son fauteuil, à construire mille scenarii tandis que s'envolent lascives les arabesques du tabac fumé. Le plus simple serait certainement de s'adresser à Dame Leryn qui studieuse, se tient à moins de deux mètre du chasseur. Ce dernier y a pensé. Mais outre le fait qu'il nourrit quelques craintes à l'égard de l'archère, il a jugé préférable de se fier à ses réflexions personnelles ; elles ne lui apporteront certes pas de réponses, mais bien vite un engourdissement général préalable à une sieste bien méritée.
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