Astarot

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Re : Lettre

Quelle soirée de dingue se disait Astarot. Allongé sur le lit avec Khiara dans ses bras, il n'arrivait plus à dormir. Au moins, la jeune femme savait maintenant qui était son vrai père. Dire qu'il était si prêt, le monde est vraiment petit... Malgré tous les événements d'hier soir, il était heureux pour sa dulcinée.

Sa main gauche le faisait encore souffrir. Il se demandait comment il allait expliquer ça à Idaho... Le demi-elfe ne comprendrait pas son acte. Avec une main dans cet état il lui était difficile de tenir une épée. Pourtant, il lui fallait encore s'entraîner pour être prêt pour le duel.

Les deux amoureux prirent le petit-déjeuner ensemble. Le jeune homme était rassuré de la voir plus calme. Hier soir, il ne l'avait jamais vu dans un tel état de folie. Après un tendre baiser et quelques mots doux, il se mit en route vers Fondcombe.

Idaho l'attendait déjà, assis devant un petit feu de camp, il buvait une de ses tisanes farfelues. Il regardait Astarot approcher en buvant une gorgée de tisane.

Idaho : Bonjour mon jeune disciple.

Astarot : Bonjour maître.

Le demi-elfe l'invita à prendre place et à boire une tasse de tisane. Le jeune homme fût obligé de lui expliquer comment il s'était blessé. Il était inutile de tenter de lui cacher la vérité.

Idaho : Je vois, tu as encore agit sans réfléchir aux conséquences. Tu n'avais aucun autre moyen de la désarmer?

Astarot : ...

Idaho : Et si Rand te provoque en duel demain ? Tu fais comment explique-moi ?

Le jeune homme se pris un véritable savon par son maître. Il ne savait pas quoi dire. Dans la précipitation et l'inquiétude il n'avait pas réfléchi et s'était blessé de manière stupide.

Idaho : D'après les renseignements de ton père sur Rand. Tu n'es pas en état de le battre, je suis désolé de te l'apprendre. Tu es trop instable pour combattre un adversaire comme lui.

Astarot : Mais ... ? Je maîtrise le "blitzen", je m'entraîne dure tous les jours... Alors, pourquoi ?

Idaho : Tu as la technique nécessaire pour le battre. Tu es doué, même très doué pour un humain. Je t'ai enseigné une des techniques les plus puissantes. Mais le problème est que tu n'arrives pas à contrôler tes émotions. Contre des adversaires lambda, ce n'est pas grave tellement l'écart de niveau est important. Mais face à Rand... Face à Rand ton manque de contrôle risque de t'être fatal.

Astarot : C'est faux ! Vous m'avez appris à me contrôler ...

Le désarroi du jeune humain se lisait sur son visage. Depuis qu'il avait vu son père baigné dans son propre sang. La défaite d'Artémis face à Rand le travaillait beaucoup. Même s'il le cachait, pour ne pas inquiéter encore plus Khiara. Quand il était seul, il n'arrêtait pas de penser au duel.

Idaho :  Je n'arriverais pas à te convaincre avec des mots... Bien je te le prouverais dans un autre langage. Tu ne me laisses pas le choix. Prend tes armes et prépare toi.

Idaho revint quelques minutes plus tard avec deux superbe épées accrochées à sa ceinture. Son regard était dur et froid. Astarot en avait des frissons rien qu'en le regardant.

Idaho :  Alors, on va se battre Astarot. Je jouerais le rôle de Rand et je te prouverais à quel point il est facile de te déstabilisé.

Astarot : Mais ... maître ?

Idaho : Attaque moi de toutes tes forces. Ne retient pas tes coups. Tu n'as pas le choix. Ce duel sera ton exercice du jour. Prouve-moi que j'ai tort et que tu es prêt !

Astarot : Bien maître !

Les deux bretteurs prirent une position d'escrime relativement similaire. Le jeune homme attaqua en premier, il tenta de surprendre son maître avec un enchaînement très rapide avec ses deux épées. Malgré l'état de sa main gauche, l'attaque était superbe. Après avoir dessiné plusieurs arabesques avec ses épées, il tenta de frapper Idaho avec 5 frappes rapides. Elles furent toutes parées sans difficultés.

Idaho : Mouais pas mal, mais j'attends plus de toi !  Si tu pensais pouvoir sauver ton père avec une attaque aussi lente ...

Une véritable danse commença entre les deux bretteurs. Idaho se contentait de rester en défense. Il n'avait aucun mal à parer et à esquiver les attaques du jeune homme. Astarot faisait de son mieux. Il enchaînait les techniques avec une vitesse extraordinaire. Entre chaque passe d'arme, Idaho en profitait pour provoquer volontairement Astarot. Il voulait le déstabiliser, lui faire comprendre qu'il doit encore progresser mentalement.

Idaho : Alors ? Et c'est comme ça que tu espères protéger ta dulcinée ? Tu es bien inconscient ... Avec un niveau si faible tu finiras mort et elle avec toi.

Le demi-elfe savait où il fallait frapper Astarot pour le faire sortir de ses gonds.

Astarot : Jamais je ne la laisserais mourir !

Il se rua sur Idaho avec la rage au ventre. La vitesse d'Astarot augmenta encore d'un cran. En revanche, sa façon de combattre devenait beaucoup plus primaire. Son maître bloqua son attaque et en profita pour lui mettre un violent coup de genou sur l'estomac. Astarot se dégagea pour reprendre son souffle.

Idaho : Alors, déjà fini ? Tu veux une pause goûtée mon petit Astarot ?

De son côté, le jeune homme essayait de reprendre sa respiration. Il regardait Idaho se foutre de sa poire. Il se sentait bien impuissant face à lui.

Idaho (avec un petit rire) : abandonne tu déjà ? Si j'étais Rand je t'aurais mis hors d'état de nuire et j'aurais pris du bon temps avec ta chérie. Remarque elle verrait enfin que tu n'es pas encore un vrai mec !

La remarque du demi-elfe fit mouche. Astarot se remit droit et regarda Idaho avec un regard sans équivoque. Ses yeux étaient comparables à ceux d'un loup sanguinaire prêt à bondir sur sa proie pour la déchiqueter avec ses crocs.

Idaho : Allez approche Astarot !

Sans prononcer la moindre parole, il se lança sur Idaho au moment où il allait déclencher sa botte secrète, Idaho dégaina ses deux épées avec célérité prenant complètement Astarot au dépourvue. 

Idaho : Imbécile ! Tu vas avoir le privilège de goûter à mon ultime création.

Devant une telle vitesse, Astarot ne pu strictement rien faire, il encaissa un véritable déluge de coups. Il lui était impossible de savoir combien il en a reçu. Le jeune homme s'écroula sur le sol après l'attaque du maître bretteur. Idaho de son côté rengaina ses épées et vint voir le jeune homme.

Idaho ; J'y suis peut-être allé un peu fort ... Même en retenant les coups, j'ai dû lui faire mal. Personne ne s'est jamais relevé après avoir reçu cette technique.

Pour la plus grande surprise d'Idaho, Astarot se releva avec difficulté. Le demi-elfe avait retenu ses coups, mais le corps du jeune homme était recouvert d'un grand nombre de petite plaie. Il semblait être à bout de souffle, mais il avait toujours le même regard ...

Idaho : Ca suffit Astarot ... le combat est fini.

Astarot :  Non pas encore ... !

Idaho : Regarde toi, tu es blessé et à bout de souffle. Crois-tu être en mesure de continuer ?

Le jeune homme rengaina une épée dans son fourreau et le pris dans la main. Puis il adopta une pose qu'Idaho connaît bien. Astarot était de profile, avec la jambe droite fléchit et la jambe gauche tendue. Le buste penché en avant, il avait la main sur la garde de son épée. Il jouait sa dernière carte.

Idaho : Cette technique ... Tu veux vraiment aller jusqu'au bout ? Bien alors je devrai vraiment te mettre K.O.

Le maître se tenait bien droit face à Astarot. Calme et serein, il n'avait vraiment pas l'air inquiet. Astarot se lança sur Idaho. Ce dernier, le regardait approché avec une vitesse fulgurante sans broncher, sans faire un seul geste. Quand le moment fût venu, le jeune bretteur tenta de dégainer son épée. C'est là qu'il s'aperçut qu'Idaho lui tenait la main et qu'il l'empêchait de dégainer son épée. Astarot reçu dans la foulée un violent uppercut dans le menton. Le demi-elfe enchaîna son uppercut par une série de coup-de-poing, coup-de-pied jusqu'à ce que le jeune homme s'écroule dans ses bras.

Idaho, l'allongea sur une couche faite de feuille et de branchage. Puis se mit à passer une sorte de baume sur les blessures du jeune homme.

Idaho : Ce n'est plus de mon âge de jouer les nounous. Va vraiment falloir que je m'occupe de ton cas Astarot. Je vais devoir t'apprendre à dominer tes émotions... 

Dernière modification par Astarot (10-09-2007 12:52:28)

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"L’épée est comme un oiseau : serrez-la avec excès et ça l’étrangle, ne serrez pas assez et elle s’envole"
"L'épée a des secrets infinis ; elle se transforme sous la main qui la guide ; agile, attentive, souple, intelligente, elle obéit à la moindre indication de la pensée."

Astarot

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Re : Lettre

Oh ! Mais voilà mon beau brun et seul pour une fois. C'est mon jour de chance ... Bon, je dois absolument tenter une petite approche pour pouvoir lui parler.

Mais ... mais c'est affreux ! Mon dieu que lui est-il arrivé. Ne me dites pas que c'est l'autre folle ? Non non ... calme toi Kristina. Impossible qu'elle puisse avoir la force de le mettre dans un état pareil

Je finirai bien par l'avoir et malgré les menaces de l'autre timbrée, c'est avec moi qu'il finira sa vie. Oh que oui ... Il ne mérite pas de souffrir autant. S'il revient au Gondor avec moi, mère n'aura plus aucun motif de le traquer et mon frère n'aura plus besoin de se battre en duel contre lui.

Comment vais-je l'aborder ? Humm, je suis vraiment une petite idiote. Après tout, on se connaît bien tous les deux. Je vais faire comme avant, lorsqu'on étudiait ensemble. Ca lui fera plaisir sûrement  que je l'appelle comme ça.

- Une passante

Dernière modification par Astarot (11-09-2007 08:57:51)

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Khiara

Voyageur de passage

Re : Lettre

Soirée surprise ….

Combe, dimanche soir

Khiara accompagnée de son cher Astarot sont dans l’auberge.

Ils discutent avec leurs amis, Gud, Clothild, Neige, Malares.

Au comptoir Khiara se retrouve face à Aldoriak, celui-ci semble encore intéressé par son collier.
La jeune femme à bout de nerfs lui demande pourquoi cet intérêt lui montrant clairement que cela ne lui plait pas.
Il lui dit qu’il a des infos…elle cherche Astarot du regard mais ne le voyant pas décide de suivre Aldoriak, seule.

Là tout bascule …perdant tout contrôle des évènements.
Aldoriak la menace de sa dague…la lame froide sur sa gorge la fait paniquer.

- Qui est Ydrin ..pourquoi cherche t’il le dénommée Raliak …le connais tu ?
Crier….cela n'aurait servi à rien elle était dans son repère …gagner du temps c’est la seule solution espérant qu'à un moment quelqu'un arrive.
Aldoriak semble fébrile…dans sa panique elle le pousse pour tenter de se dégager …il tombe à terre…inconscient.

- Nonnn hurle t'elle. Pas maintenant …dîtes moi ou il est ! Répondez !!!!

Khiara est hystérique, à genoux aux côtés d'Aldoriak elle ramasse la dague, la rapproche de sa gorge.
Les cris se font entendre, Enge et Astarot entrent dans la pièce.

Sortir pour le soigner…il en était hors de question ! Il sait il doit parler !
La dague entre ses mains…du sang d’Aldoriak ….peu importe il parlera !
Astarot tente de reprendre le contrôle de la demoiselle…sans succès.
Il attrape alors la dague par la lame pour faire lâcher prise à Khiara.
Enge la menace …Astarot menace Enge….la situation a complètement dérapée…

Avant de se relever Khiara ramasse un papier près du corps inanimé d'Aldoriak.

La jeune Capitaine sort en trombes de l'Auberge suivit de près par Astarot

Elle est totalement incontrôlable…elle se fait peur elle-même...elle hurle qu'il sait…montre le papier …Continu de crier, mais la tension des derniers jours, les émotions s'en est trop pour elle qui tombe inconsciente dans les bras de son compagnon.

Ce dernier rentre avec Khiara dans ses bras à l'auberge, il leur faut de l'aide…sa main saigne mais il est très inquiet pour sa douce.

Elle revient à elle, la colère et la douleur sont toujours là. Elle veut lui parler …elle ne partira pas sans savoir ce qu’il sait.
Son regard émeraude est devenu gris ..froid…la colère déforme son doux visage.
Des amis viennent voulant comprendre le comportement de Khiara…jamais elle n’a été ainsi.
Astarot lui fait face ….
- si tu veux sortir il faudra me passer sur le corps
Il lui murmure des mots pour la calmer…c’est une autre Khiara elle n’entend pas …
- pousses toi de là laisse moi passer !! je ne partirai pas avant qu'il ne me parle!

La furie ne semble pas vouloir se calmer.
Elle le gifle…sous la colère…il ne bronche pas …il la regarde toujours aussi tendrement espérant qu'elle se calme.

Elle entend Aldoriak…il est venu à elle…pour lui parler.

Tout le monde quitte la pièce …sauf Aldoriak et Khiara.
Elle tremble de tout son être… enfin la vérité ?

Ils s’expliquent un peu plus calmement.

Ydrin est l’homme qui l’a élevée comme son père…
Aldoriak semble perdu, peut être autant qu'elle…

Il ne comprend pas cette colère en elle.

- j’ai aimé ta mère oui…elle m’a sauvé et je lui ai offert ce collier …je suis Raliak.

Elle ne pouvait y croire…alors c’était lui…la rage prit le contrôle de son verbe

- pourquoi nous avoir abandonnées ! Je vous hais ! Vous n’êtes qu’un lâche !
Ponctuant sa phrase de petits coups de poings portés sur le torse d’Aldoriak qui ne réagit pas.

Une phrase irrespectueuse..il l’a gifle…elle a envie de faire pareil…mais quelque chose la retient.
Il la regarde fronçant les sourcils.

- Si vous êtes ce Raliak…alors….vous êtes mon père.

Puis le silence…ils se regardent…Khiara sent la colère redescendre face à cet homme qu’elle attend, qu’elle a imaginé …autrement.
Il tente de se convaincre …peut être que non …et pourtant l'évidence est là.
Leurs informations mutuelles se recoupent et leurs caractères se ressemblent …ils le savent.

En face de lui elle hésite…elle aurait juste voulu se jeter dans ses bras …le sentir contre elle.
Mais non, elle ne peut se laisser aller …ni l'un ni l'autre n'arrive à exprimer quoi que ce soit.

Un seul élan …qui vient d’elle avant qu'ils ne se séparent. Elle glisse sa main dans celle de son père.
Ce seul moment de tendresse est intense… il lui serre la main, aucun mot n’est nécessaire… ils se comprennent pour la première fois.
- si tu as besoin je suis là, lui dit-il avant de quitter la pièce.

Rejoindre Astarot, besoin de lui, de se reposer, de lui parler, de s’excuser.
Sans plus attendre ils rentrent, elle lui explique, s’occupe de lui et finit par s’endormir dans ses bras.

Elle a enfin retrouvé son père…sa mère serait heureuse.

Khiara

Voyageur de passage

Re : Lettre

Quelques jours auparavant.

Au Poney deux femmes discutent.
L’une se nomme Khiara…l’autre Kristina…
Kristina est très belle, habillée d’une manière très sexy..évidemment elle s’attendait à voir Astarot.
Khiara est comme d’habitude…Khiara.

- il m’a envoyé vous rencontrer …autant dire que j’ai carte blanche et me connaissant il sait que je suis capable du pire …cela devrait tout de même vous faire comprendre qu’il ne tient pas à vous.

Cette femme, Kristina ne comprend pas …elle ne comprend pas qu’il ait pu refuser de l’épouser.

Khiara mène la danse, elle la menace…blessant l’autre femme dans son fort intérieur.
Elle a l’avantage de connaître l’homme sous bien des angles…tendre, romantique, courageux, fier combattant, capable des pires animations pour la faire sourire, amant…en un mot elle le connaît.

- il repartira à mes bras au Gondor.

Cette femme l’exaspère, elle ne veut entendre raison…ses intentions sont très claires, elle est là pour séduire Astarot.

Khiara devient acerbe, elle est froide, méchante…non pas qu’elle n’ait confiance en l’homme qu’elle aime mais la condescendance de cette femme à son égard a le don de la rendre mauvaise.

Elle veut jouer mais pour Khiara Astarot n’est pas un lot…c’est l’homme qu’elle aime…que son cœur a choisit.

- que les choses soient claires miss guindée…jamais vous ne l’approcherez…et quand bien même vous y parviendriez il vous jetterait comme cela se fait avec des épluchures. Lança Khiara.
- j’ai bien envie de prendre le risque lui répond Kristina.

Aucune ne cèdera.
- Une soirée entre mes mains et il oubliera jusqu’à votre nom

Se rapprochant de sa chaise Khiara lui murmure:
- Un conseil retournez vite chez votre mère, car une fois votre frère réduit au silence il se pourrait que l’on s’occupe également de vous
- Des menaces ? la jalousie est un vilain défaut ! Sachez être bonne perdante, lui lance alors Kristina.
- Non ma chère vous me connaissez mal…je ne menace jamais si derrière je n’agis pas.
Astarot m’a envoyé à vous sachant comment je peux être…alors dîtes vous que si par mégarde …il arrive un malheur il ne m’en voudra en aucun cas.
- Sachez le je finirai par le rencontrer
- Je ne pense pas moi vivante jamais, nous avons un marché il s’occupe de votre frère et moi de vous
- Rand ne sera pas facile à vaincre
- Vous doutez d’Astarot ?
- Non mais je ne veux pas qu’il lui arrive misère.

Khiara tenta d’en savoir un peu plus sur la préparation de Rand mais la belle ne lâcha aucune information complémentaire.

- Bien je pense qu’il est temps d’abréger cette rencontre, dit Khiara
- Je trouverai le moyen…je trouve toujours le moyen d’arriver à mes fins ! dit Kristina
Se rapprochant à nouveau d’elle Khiara lui susurre à l’oreille :
- moi aussi…moi aussi

Kristina sortit de la pièce suivit de peu par Khiara.
Nul doute que la prochaine rencontre entre les deux femmes soit un peu plus….mouvementée.

Astarot

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Re : Lettre

Avant l'aube, Astarot était déjà réveillé. Il n'arrivait pas à se rendormir. Ces derniers temps il était devenu insomniaque. Khiara dormait paisiblement dans ses bras. Il ne pouvait pas s'empêcher d'admirer la jeune femme. Il se leva doucement pour ne pas la réveiller. Le jeune homme avait besoin de s'isoler pour réfléchir et méditer.

Il sortit de la chambre et déambula dans les couloirs du Poney Fringuant. A cette heure, l'auberge était silencieuse. Une fois sortit, le jeune homme pris la direction du nord de Bree. C'est là-bas au pied d'un arbre qu'il passait souvent des heures à rêvasser ou à méditer.

Le ciel était clair, la pleine lune éclairait les pas du jeune homme. Il marchait doucement. Angoissé et fatigué il se laissa tomber dans l'herbe à côté de l'arbre. Il reposa sa tête et son dos sur le tronc.

Tenant une lettre dans sa main, Astarot semblait très nerveux. Rand s'était enfin manifesté, le duel aura lieu dans une semaine. Les modalités sont simples, les deux combattants doivent se battre à mort. Il aura lieu aux aurores, derrière l'auberge de Stock, l'endroit où il avait trouvé son père agonisant.

Le jeune homme ne comprenait pas l'acharnement des Lannister. Pourquoi lorsqu'il sortait enfin la tête de l'eau, le destin la lui replongeait dedans aussitôt ? Finira t-il par se noyer définitivement ? Une fois encore, le sang allait couler. Il replia la lettre et la rangea dans sa poche. Le ciel commençait à changer de couleur.  Après avoir repris du poile de la bête, il rentra au Poney.

Arrivé dans la salle principale de l'auberge, Prosper qui venait à peine de se lever l'interpellât.

Prosper : Hey Astarot ! Bonjour mon ami ça va  ?

Astarot : Ca va merci. Et toi ?

Prosper : Comme tous les matins, fatigué et pourtant une longue journée m'attend ! En fait, j'ai reçu une petite livraison pour toi. Ce fût dure d'en trouver, mais j'ai réussi à te commander un pot.

Astarot : Ah ? La confiture ?

Prosper (avec un air taquin) : Oui messire, après le nectar d'abricot, la confiture de pétales de roses pour votre dame. Je vous fais servir le petit-déjeuner ?

Astarot ( avec un sourire) : Non merci ! Je me charge moi-même du service ce matin.

Il était encore tôt, sa douce dormait encore. Il se glissa sans bruit dans la chambre et se mis sur le bureau à travailler sur quelque-chose. Une autre source de stress, mais celle-là était des plus agréables. Osera t-il ? Son amour pour la jeune capitaine est chaque jour plus intense. Il fallait qu'il lui demande ... il regarda   encore une fois son petit cahier avec un petit sourire.

Les rayons de soleil transperçaient déjà les volets de la chambre. Astarot rangea méticuleusement son cahier et partit chercher le petit déjeuner. Un petit-déjeuner royal pour la plus belle des princesse !

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"L’épée est comme un oiseau : serrez-la avec excès et ça l’étrangle, ne serrez pas assez et elle s’envole"
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Astarot

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Re : Lettre

Le soleil était déjà haut dans le ciel, lorsqu'Astarot sorti du Poney pour rejoindre son maitre.  Il était très en retard, Idaho allait encore lui passer un savon, mais il s'en fichait. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas aussi bien dormi. Dans les bras de sa douce, il finit par oublier Rand, le duel, les Lannister bref tous ses soucis. La douceur et la tendresse de Khiara était la meilleure thérapie pour le jeune homme.

Chevauchant prestement vers Imladris, il repensait à son curieux entretient d'hier après-midi avec Morewen. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi cette jeune elfe, qu'il connaissait à peine voulait prendre sa place dans un duel à mort ? Elle semblait être déterminé à empêcher le jeune homme de combattre Rand, elle l'a même menacé d'utiliser la force. Il allait garder un oeil sur elle pour éviter qu'elle fasse une bêtise.

En plus d'être une affaire personnelle, il ne voulait pas que la jeune elfe risque sa vie pour lui. Par sa faute trop de sang avait déjà coulé.

Sans s'en rendre compte, il était déjà au gué du Bruinen. Il fit une pause pour laisser Pomme boire un coup et se reposer. Le reste de la journée fût consacré à l'entraînement. Le petit campement d'Idaho se trouve dans un endroit isolé, propice à la méditation. Aujourd'hui Idaho semble avoir des envies d'innovation.

- Idaho (désignant la petite cascade) : Voilà ton nouveau terrain de jeu ! Tu vas te placer sous la chute d'eau et méditer toute l'après-midi !

- Astarot : Hein ?

- Idaho : Ne discute pas, allez dépêche toi, je te rappelle que le duel approche à grand pas, alors fait ce que je te dis de faire !

Astarot se déshabilla et nagea jusqu'à la cascade. Puis, il se positionna sous la chute d'eau. Les premières minutes furent pénibles. Difficile de faire le vide dans sa tête lorsqu'on se prend un déluge sur le crâne. Petit à petit le jeune homme se détendit et fini par vider son esprit. Sur la berge, Idaho observait la scène allongé sur un petit hamac. Il semblait être satisfait des progrès d'Astarot, mais étaient t-ils suffisants pour vaincre Rand ?

De son côté, Rand se préparait aussi au combat ... La prise intensive ces derniers temps de drogue de combat l'avait rendu encore plus fort. L'apothicaire de la famille obéissait aux exigences de Cercei Lannister.  Malgré ses avertissements sur les effets secondaires, elle a insisté pour augmenter la dose... Plus les jours passent et plus Rand devient agressif...

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Khiara

Voyageur de passage

Re : Lettre

Quelques jours aupravant.

Bree, près de l’auberge du Poney

Kristina semble chercher quelqu’un.
Khiara aperçoit Kristina accompagnée de deux bonhommes et soupire.

Khiara : Faites attention vous êtes en plein milieu du chemin !

Kristina la regarde.

- Khiara : ho ho vous vous faites accompagner auriez vous peur ?
Khiara chuchotte quelques mots à sa jument dénommée Tempête qui se cabre devant la dame.

Kristina recule.

- Khiara : ho doucement Tempête il ne faut pas abîmer la demoiselle
Khiara rit.

- Kristina : Bon il est où mon cher Astarot ?
- Khiara : déjà ce n’est pas le votre il ne t’appartient pas..pas plus qu’il ne m’appartient ce n’est pas un objet.
Ensuite jamais tu ne le verras est-ce clair ?

- Kristina : je n’ai pas le temps de discuter avec vous…vu son état je dois le soigner.
- Khiara : je m’en suis occupée…mais que savez-vous de son état ?
- Kristina : Vous vous en êtes occupée ?!
Kristina recule.

- Khiara : que croyez vous ! je l’ai soigné êtes vous folle ?
- Kristina : il était dans un état inexplicable cet après midi !
- Khiara : il va mieux
Khiara ne veut pas montrer qu’elle ne l’a pas vu depuis ce matin.

- Kristina : vous avez des progrès à faire dans l’art de soigner.
Bon si il va bien ça me rassure un peu…Cet après-midi il avait l’air tellement malheureux.

- Khiara : que pouvez vous savoir ?
- Kristina : ho mais on a eu le temps de discuter un peu.
- Khiara : Vraiment ? permettez moi d’en douter
Kristina hausse les épaules.

- Kristina : ha pourtant j’ai eu la chance de le consoler un peu tout à l’heure.
Khiara sourit.
- Khiara : tant que nous serons ensemble lui et moi jamais vous ne l’approcherez je ne vous crois pas.
- Kristina : pourtant vous n’étiez pas là. Il déambulait dans Bree recouvert de pansements.
- Khiara : en effet mais je suis certaine de ce que je dis….je doute que vous l’ayez vu et je suis certaine que vous ne l’avez pas consolé.
Kristina hausse les épaules du genre cause toujours ma petite.

- Kristina : Il est devenu très bel homme.
- Khiara : En effet.
Kristina sourit.
- Khiara : vous n’avez donc toujours pas compris ?
- Kristina : quoi ?
Ho encore des menaces ?
- Khiara : il ne vous aime et ne vous aimera jamais ! C’est simple
- Kristina : on verra bien
Toujours la même chanson.

Kristina fait un petit signe aux deux gardes.
- Khiara : tout comme vous…et non plus de menaces dès que j’ai son feu vert je passe aux faits.
Kristina prend une petite sacoche.

- Khiara : ne vous avisez pas de me faire…enfin de dire à vos sbires de me faire quoi que ce soit
- Kristina : Bien je dois le trouver pour soigner ses blessures
Je doute un peu de vos talents de soigneuse.
Kristina rit.
Khiara s’approche et lui arrache la sacoche des mains.
- Khiara : moi vivante jamais !
Les deux gardes se rapprochent prêt à agir.
- Khiara : ils me touchent et vous êtes morts tous les trois…pas de mes mains en plus.
- Kristina : des mains de qui ?
Kristina sourit.
- Khiara : devinez…Astarot
Khiara sourit de toutes ses dents.
- Kristina : hmmm….je saurais lui faire oublier votre nom ma chère.
- Khiara : il faudra lui ôter la vie pour cela.
Kristina rit.
- Kristina : Pourtant hier soir vous l’avez blessé.
Khiara penche la tête sur le côté.
- Khiara : vous n’avez que de mauvais espions désolée de vous contredire de plus en aucun cas je n’ai à me justifier face à vous.
Kristina regarde Khiara avec un regard mesquin.

- Kristina : avec votre douceur légendaire je suppose.
Kristina éclate de rire.
- Khiara : je montre de moi ce que je veux bien dévoiler
- Kristina : Cela n’enlève en rien le fait que vous avez blessé l’homme que vous aimez soit disant.

Khiara a le regard qui change..plus froid.
- Kristina : avec moi….ah oui avec mi…
Kristina commence à se faire des films.
- Khiara : vous ne connaissez rien de moi…de nous…du couple que nous formons alors taisez vous !
- Kristina : Certes, mais bientôt ce couple ne sera plus.
Kristina se colle aux gardes.
- Khiara : mais que croyez vous avoir qui puisse faire qu’il vous aime vous au lieu de moi ?
Vous n’avez aucun cœur, vous parlez de lui comme un objet, vous ne le connaissez pas, ne le comprenez pas…et
- Kristina : la beauté, le charme, la douceur, une situation.
Dois je continuer ?
- Khiara : la beauté je vous l’accorde vous n’irez pas dire que je suis mauvaise joueuse.
La douceur peut être mais ceci est lié à votre caractère vide, creux..moi
Le charme…ce n’est que parade au fond de vous vous êtes plus laide qu’un troll.
La situation c’est celle de votre famille non la votre
Je continue ?
Kristina rit.
- Kristina : poursuivez
Je vous sens un peu moins sure
On verra bien à la fin qui gagnera son cœur.
- Khiara : vous n’avez aucune compassion pour les autres, vous ne vous regardez que le nombril vous ne savez rien de la situation du peuple libre
- Kristina : et alors ?
- Khiara : mais je n’ai pas à attendre…je le possède déjà si je puis dire …son cœur…moi.
- Kristina : je suis venue pour Astarot le reste m’importe peu.
Vous l’avez pour le moment.
- Khiara : vous le voulez simplement car il vous a rejeté non parce que vous l’aimez vous avez été touchée au plus profond de votre fierté.
Kristina hausse les épaules.

- Kristina : on verra bien..je dois le retrouver
- Khiara : regardez-vous…vous avez besoin de deux gardes…je vous fait peur et je ne suis même pas armée !
- Kristina : de toute manière ça ne sert à rien de discuter avec vous..J’ai à faire
Je dois le retrouver pour soigner ses blessures.
- Khiara : en effet mais sâchez que si j’apprend que vous l’avez approché je n’aurais alors aucune pitié envers vous.
- Kristina : tout le reste n’est que perte de temps.
- Khiara : cela je vous le concède en effet
- Kristina : vous ne me faites pas peur Thélamon Khiara
Kristina rit.

- Khiara : ne me nommez pas ainsi…ce nom n’est pas le mien.
Revenez seule nous verrons alors si vous n’avez pas peur.
Khiara éclate de rire.
- Kristina : ha oui c’est vrai.
Fille d’assassin ?
Khiara se rapproche dangereusement.
- Khiara : redites cela encore une fois et je vous fais ravaler vos paroles.
Les deux gardes repoussent Khiara.
Kristina rit.
- Kristina : vous voyez mes espions ne sont pas si mauvais.
- Khiara : je te retrouverais et crois moi tu passeras un sale quart d’heure.
Kristina ricane.
Khiara serre les points.
- Kristina : bon mon petit louveteau m’attend
- Khiara : au moins je n’ai pas une mère folle
C’est ça va le chercher..loin de moi.
Kristina sourit.
- Kristina : j’y compte bien..et le garder avec moi.
Ho..mes amitiés à votre père …et mes condoléances.
Khiara la fusille du regard.
Kristina rit.

Syrio

Voyageur de passage

Re : Lettre

Hier soir, deux jeunes hommes se tenaient devant le Poney Fringuant.

Ah la la il est têtue comme une mule !

- Syrio : Ne t'inquiète pas pour moi ! Si je me suis cassé le cul à venir jusqu'à Bree ce n'est pas pour faire du tourisme mon cher !

Non mais s'il croit que je vais rester tranquille, pendant que monsieur s'amuse avec les Lannister, il en est hors de question.

- Astarot : J'abandonne, je suppose que je n'arriverais pas à te faire changer d'avis ?

- Syrio : Non, m'sieur !

- Astarot : Alors, soit prudent et pas de bêtises ! Contente-toi d'observer et de récolter des informations...

- Syrio : héhé, ne t'inquiète pas va ! Non mais regarde mon gabarit crois-tu que je puisse faire le poids contre le champion des Lannister ?

- Astarot (avec un léger sourire) : A demain mon ami

- Syrio : A demain m'sire !! Et prenez soin de votre douce Khiara

Voilà, rentre te reposer Astarot, c'est à mon tour de jouer. Je leur réserve une sacré soirée ! Stock me voilà !!

Une heure plus tard, Syrio arriva enfin sur la rive du fleuve Brandevin.

Les choses sérieuses commencent. Je dois trouver un petit cadeau pour Dame Kristina ... Un galant homme ne peut pas arriver les mains vides devant une dame de bonne compagnie. Voilà, ça sera parfait, je crois qu'elle va aimer. Avec ça, plus jamais elle oubliera le visage du grand et unique Syrio d'Arezzo !

Mazette ! La taverne est bien gardée. Hummm, des gardes avec un lion d'or comme écusson, je crois que je chauffe là. C'est parti, j'entre !

L'auberge de Stock était calme, on pouvait écouter la douce mélodie d'un barde qui venait du fond de la salle. Une jeune femme escortée par un garde était assise près de la cheminée. Elle écoutait la musique jouée par un Elfe.

Alors, c'est elle Kristina, exactement comme dans la description d'Asta. Je vais commencer par m'asseoir avec les hobbits au comptoir.-

-Syrio : Aubergiste ! Une tournée pour mes amis hobbits !

- Syrio : Puis-je me joindre à vous ? Je viens de loin et ça fait longtemps que je n'ai pas eu une discussion amicale. Comment va Stock et la Comté ?

Première étape franchit, maintenant je dois aborder le thème des Lannister ...

- Syrio ( désigne discrètement la noble et chuchote) : Je vois que l'auberge compte des invités de marque aujourd'hui ... Que vient faire une jeune noble à Stock ?

- Aubergiste : Ca fait déjà un bout de temps qu'elle et son frère sont ici. Des gens bien étrange si vous voulez mon avis !

- Hobbit 1 : Pour sûre ! Surtout l'autre fou ...

- Aubergiste : Tu veux parler de son frère ?

- Hobbit 2 : Oui, le grande jambe qui se ballade dans les champs remplis d'ours la nuit, de l'autre côté de la rivière ! On l'a vu nous ! Ce grande jambe n'est pas normal...

- Aubergiste : Baisse le ton tu veux ... Je ne veux pas avoir d'ennuis avec ces gens ...

Syrio (surpris) : Et que fait t-il la nuit au milieu des ours ?

- Hobbit 1 : Il chasse !

- Hobbit 2 : Oui il chasse, il chasse l'ours à main nue ! Il est très fort, mon frère dit qu'il a la force d'un troll, moi je dirais plus celle d'un géant ...

- Hobbit 1 : Mais non un troll ! Tu exagères toujours.

- Syrio : Impressionnant en effet ... Et à part ça ?

- Aubergiste (mal à l'aise) : A part sa rien ... Il ne sort que très peu et j'aimerais que l'on change de sujet ...

- Syrio : Pas de souci l'ami !

Bon, je crois que j'en tirerais rien de plus ... Et toi ma petite Kristina me diras-tu quelque-chose ?

- Syrio ( en faisant une révérence ) : Puis-je me joindre à vous noble dame pour écouter cet artiste.

Kristina se contente de le toiser du regard.

Oh je vois, je ne suis pas digne de lui tenir compagnie. Ah la la, je vais lui apprendre une petite leçon d'humilité. Asta si tu m'entends pardonne-moi.

- Garde : Arrière manant !

- Syrio ( avec un petit rire ) : On se calme les amis. Je vois que ma présence dérange madame, j'ai bien compris le message ... Mais avant de partir ... Je voudrais lui offrir-ceci.

Syrio lança sur Kristina un sac contenant une flopée d'insecte et de rampant. La jeune noble se retrouva recouverte de chenilles, larves, limaces, blattes ...

Kristina cria si fort que même les habitants de Bree ont dû l'entendre. Complètement affolée, elle s'est mise à courir dans toute l'auberge. Les gardes hésitaient à châtier Syrio ou à aller secourir leur maitresse.

- Syrio ( avec une grand rire ) : Madame est bien plus bavarde ! J'espère que mon petit cadeau vous a fait plaisir ! C'est la première fois que je fais crier une petite noble... Mon dieu ca m'exciterait presque ! Mou ahahahahahahahahahahaha

Je crois qu'il est temps de s'éclipser.

Syrio lança une petite fiole par terre et se volatilisa dans un nuage de fumée. Il se dirigea vers Bree au pas de course. S'il se faisait chopper par la garde de la belle, il n'osait imaginer quel traitement ils allaient lui faire subir.

Je ferais le rapport à Asta demain, là il doit être encore avec Khiara. Je lui dirais ce qui s'est passé avant qu'il parte s'entraîner. Il est temps que je me repose un peu ...

Dernière modification par Syrio (18-09-2007 12:58:22)

Astarot

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Re : Lettre

Le Lion et le Loup :

Le grand jour était enfin arrivé. Trois silhouettes quittèrent Bree à cheval avant l'aube. La nuit qui touchait à sa fin était froide et humide. La nature était calme, encore endormie. Seul les cris d'un rapace nocturne venait troubler ce silence.

Le trio était composé de Khiara, Syrio et Astarot. Leurs visages étaient crispés. Chacun abordait le duel à sa manière. Syrio avait lourdement insisté pour accompagner le couple. Astarot le connaissait bien, il n'avait pas le choix, il aurait été capable de les suivre et de faire une bêtise. Ils approchèrent petit à petit du lieu du duel. Khiara, regardait de temps en temps Astarot avec un regard inquiet. Et Syrio se tenait un peu à l'écart pour ne pas les déranger.

Rand était déjà sur place, accompagné de trois gardes et d'un vieil homme. Les deux jeunes hommes se toisèrent du regard pendant une fraction de seconde. Khiara et Astarot descendirent de cheval. Ce dernier compris que le champion des Lannister était prêt et pressé d'en découdre avec lui. Il enlaça Khiara et se dirigea vers Rand.

Ils se tenaient face à face. Comme convenus c'était un duel avec les anciennes règles. Il s'agissait d'un duel à mort et sans armures. Astarot avait ses deux épées fétiches, quant à Rand, il portait une épée longue et un brise lame.

Khiara se tenait un peu en retrait. Elle observait la scène avec un regard impassible. Mais au fond d'elle-même, elle bouillait d'envie de se battre aussi. La flamberge qu'elle portait sur le dos avait envie de rosser du Lannister !

Comme prévu, Syrio était caché. Il était perché sur un arbre et observait la scène et les environs. Lui non plus n'était pas tranquille.

Rand se mit en position. Il tenait son épée avec la main droite et son brise lame avec la main gauche. La position de Rand était très conventionnelle. L'épée en avant, les deux jambes fléchit, il était prêt à charger. De l'autre côté, Astarot était très calme. Il dégaina ses deux épées. Il se tenait bien droit avec ses deux épées pointées vers le sol. Le regard du jeune Todbringer était des plus sérieux, mais rien à voir avec le regard qu'il peut avoir lorsque la haine le consume.

Les deux bretteurs restèrent immobile face à face une dizaine de seconde, les dix secondes les plus longues de leur vie. Comme si le temps s'écoulait au ralentit.

Rand prit l'initiative d'engager le combat. Il s'élança sur Astarot et tenta de lui donner un coup d'épée. Le coup de Rand fût porté avec une violence inouïe, sauf qu'il frappa le sol et non son adversaire. Ce dernier avait anticipé le coup et s'était légèrement déporté sur la gauche. Rand comprit, mais un peu tard qu'il avait largement sous-estimé son adversaire. Astarot tenta de passer un premier mouvement. Mais, son enchaînement fût paré par l'épée et le brise lame de Rand.

Le duel continua ainsi pendant une dizaine de minutes. Aucun des deux combattants n'arrivait pas à prendre l'avantage. Tous les coups étaient esquivés ou parés. Le duel était sublime et intense, les deux bretteurs se battaient de toutes leurs forces.

Sur une feinte grossière, Rand se retrouva en difficulté face à Astarot. Il sentit les lames de son opposant venir mordre sa chair au niveau de l'épaule et de l'abdomen. Sous la douleur, il due lâcher ses armes et poser le genou à terre. Il était à la merci de son adversaire.

- Astarot ( en pointant son épée sur Rand) : Rentre chez toi Rand ! Tu as perdu ! Admet ta défaite et rentre au Gondor avec ta soeur !

- Rand : Tu as gagné Todbringer. Je m'avoue vaincu...

Khiara en entendant Rand prononcer ces paroles avaient l'impression d'être libéré d'un énorme poids.

Astarot baissa légèrement sa garde. C'est à ce moment-là, qu'il reçut une poignée de terre dans les yeux. Il ne s'attendait pas à une telle bassesse de la part d'un homme qui se prétend "escrimeur". Complètement aveuglé, il reçut un violent coup-de-poing de Rand en pleine tête. C'est en recevant le coup, qu'il comprit véritablement pourquoi tout le monde parlait de la force colossal du Lannister. Il eût à peine le temps de reprendre ses esprits, qu'il en reçut deux autres. Les coups de Rand le mirent dans le cirage. Rand attrapa Astarot par le cou et le souleva d'une main. Puis, il le lança violemment contre le tronc d'un arbre.
Le spectacle devenait insupportable pour Khiara. Pourtant sa main n'avait qu'une envie, attrapper son épée dissimulée dans son dos et s'en servir contre ce fou.

Après avoir percuté l'arbre, le jeune homme gisait inanimé sur le sol. Rand ramassa son épée et se dirigea vers Astarot. Les blessures à l'épaule et à l'abdomen ne semblaient pas le gêner.

- Rand : La victoire est à moi ! Tu vas mourir ici Todbringer Astarot !

Rand leva son épée, il était sur le poing d'enfoncer son épée dans les entrailles d'Astarot...

***********

Khiara passe à l'attaque !!   ( Texte écrit par Khiara )

Mais c'était sans compter sur Khiara …d'un bond elle se jeta sur Rand…elle ne pouvait rester là et regarder l'homme qu'elle aime se faire tuer sans réagir.
Rand fut surpris, la jeune femme avait de la force et réussit à le repousser quelques instants tout en affligeant ses coups elle parlait à Astarot :

- Relèves toi Astarot ! debout mon amour viens lui faire avaler son épée !

Khiara savait bien qu'elle ne tiendrait pas sur une longue durée mais espérait le retenir suffisamment pour laisser le temps à Astarot de reprendre ses esprits.

- une donzelle …je ne suis pas venu me battre contre une donzelle ! retournes à tes fourneaux…je ne voudrais pas abîmer ta jolie frimousse.

Khiara faiblissait les coups de Rand étaient vraiment d'une puissance incroyable…elle jeta un œil à Astarot baissant ainsi sa garde.
Sous la violence du coup porté à l'estomac Khiara tomba à genoux.
Le coup de poing fût si fort qu'elle en eut le souffle coupé.

- je viendrais m'occuper personnellement de toi après ne t'en fais pas ! Lança Rand.

Se tournant vers Astarot elle lança difficilement:

- Tues le ...je ne saurais vivre sans toi…je veux d'autres moments sous la cascade.

La jeune femme avait lancé ces mots espérant que la colère de la voir malmenée ne prendrait pas le dessus ….cela risquait d'être fatal à Astarot.

Astarot se releva …tout en souriant à Khiara il…

(Suite à venir)

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"L’épée est comme un oiseau : serrez-la avec excès et ça l’étrangle, ne serrez pas assez et elle s’envole"
"L'épée a des secrets infinis ; elle se transforme sous la main qui la guide ; agile, attentive, souple, intelligente, elle obéit à la moindre indication de la pensée."

Astarot

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Re : Lettre

Le retour du loup :

Astarot se releva, il avait le visage en sang à cause des trois châtaignes de Rand. Du sang ruisselait de sa lèvre inférieur et de son arcade sourcilière gauche.

Beaucoup de choses lui venait à l'esprit ... Il avait encore en tête l'image d'Artémis, son père biologique, qui baignait dans une marre de sang à cause de cet homme. Malgré toute la colère et la haine qu'il avait en lui, il sut les refouler au plus profond de son coeur.
L'image d'Artémis fût très vite balayée de son esprit et remplacer par une autre. Celle de la magnifique journée qu'il avait passé avec Khiara sur les rives d'une magnifique cascade.

Il récupéra ses épées qui étaient plantées dans le sol à côté de Khiara. Puis, il regarda Khiara avec une grande douceur. La jeune femme pouvait lire dans son regard tous les sentiments qu''il avait pour elle. Ce regard rassura complètement la jeune capitaine. Elle avait su une fois de plus, trouver les mots juste pour calmer son jeune champion et le remettre sur le droit chemin.

- Khiara ( qui le regardait tout aussi intensément lui dit ) : je t'aime à jamais.

Il se retourna vers Rand, puis il fit quelques pas en direction de son adversaire en le regardant dans les yeux.

- Astarot : Très bien Rand. Je suis prêt !

- Rand : Tu m'as l'air bien calme pour quelqu'un qui va mourir.

La provocation de Rand n'eut aucun effet sur lui. Ce dernier était concentré sur sa cible. Les deux épées dans leurs fourreaux, le corps droit, il attendait que Rand fasse le premier pas. Il savait que son adversaire commençait à perdre patience. Cette fois, il n'aurait pas le moindre scrupule à le tuer.

- Rand : Sors tes épées Todbringer ou bien meurt !!!

Rand lança sa botte secrète sur Astarot. Un enchaînement complexe de feintes et de coups portés avec son épée longue et son brise lame. Sans prendre de drogue de combat, Rand devait déjà être un excellent escrimeur. Astarot bloqua péniblement une partie des coups et en esquiva une autre . Seul un coup passa au travers de sa défense. Il lacera le torse d'Astarot avec son brise lame. Pour la plus grande déception de Rand, ce n'était qu'une plaie superficielle.

Suite à son enchaînement Rand était dangereusement proche de son adversaire. Il eut juste le temps de l'entendre prononcer une suite de mots, qu' un maelström de lame s'abattit sur le jeune Lannister. Les coups étaient portés avec précision et célérité, ne laissant aucune chance de riposte. Le "blitzen" dans toute sa splendeur, Idaho pouvait être fier de son jeune disciple.

Quelques secondes après l'attaque, Rand s'écroula comme une masse sur le sol. Le spectacle était violent. Le corps de Rand baignait déjà dans une énorme flaque de sang. La victoire avait un goût amère dans la bouche d'Astarot. Rand n'était pas coupable. Juste un jouet dans la main de sa mère...

Il retourna vers Khiara, il était fatigué et las. Sa tête le faisait souffrir, il ne prêtait plus attention au vieil homme et aux gardes. Khiara alla à sa rencontre pour voir s'il allait bien. Elle fût rassurée lorsqu'elle vit que les blessures étaient superficielles. Il dut prendre appuis sur sa douce pour reprendre son souffle. Le "blitzen" est puissant, mais terriblement épuisant pour l'utilisateur.

Malgré la victoire Syrio semblait inquiet. Du haut de son perchoir, il regardait quelque-chose avec inquiétude ...

( Suite à venir )

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"L’épée est comme un oiseau : serrez-la avec excès et ça l’étrangle, ne serrez pas assez et elle s’envole"
"L'épée a des secrets infinis ; elle se transforme sous la main qui la guide ; agile, attentive, souple, intelligente, elle obéit à la moindre indication de la pensée."

Syrio

Voyageur de passage

Re : Lettre

La course poursuite !

Oh oh ... On s'est fait avoir comme des bleus !! On est encerclé par des gardes Lannister !

- Syrio : Asta, Khiara, barrez vous vite ! C'est un piège !!

Un simple coup d'oeil aux alentours suffit au couple pour se rendre compte que plusieurs gardes Lannister les tenaient en joue avec leur arc. Cercei Lannister avait visiblement mis tous les moyens de son côté pour éliminer le jeune Todbringer.

Je dois faire diversion ou les deux tourtereaux vont finir en passoire. Je crois que c'est à mon tour d'entrée en scène. héhéhé

- Syrio : Hé !! Les petites fiotes regardées un peu par ici !!

Si mes petites inventions ne marchent pas je suis dans le caca d'orc...

Il lança sur la zone du duel une flopée de petites fioles remplies d'un liquide rouge. En percutant le sol, elles libérèrent une épaisse fumée rouge qui recouvrit rapidement la zone du combat. Les gardes Lannister eurent, malgré tout, le temps de tirer sur Syrio et sur le jeune couple, une volée de flèches.

Qu'ils sont mauvais ... Même pas capable de toucher un troll dans un corridor ! Je ferais mieux de les rejoindre en vitesse.

Khiara de son côté plaqua Astarot au sol pour esquiver les flèches. Les réflexes du jeune bretteur marchaient au ralentit à cause de la fatigue. Puis, la jeune femme aida son homme à monter sur son cheval avant de monter d'un bond sur son cheval, Tempête.

Galopant à toute allure vers Bree, le trio était poursuivi par six gardes Lannister. Ces derniers gagnaient régulièrement du terrain sur nos jeunes héros.

Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ces conneries ? Je suis une brèle en équitation ! C'est trop injuste ! J'ai l'impression d'être un sac de patate sur le dos de ce canasson.

Astarot utilisait toutes les forces qui lui restaient pour tenir sur le cheval et galoper le plus vite possible. Syrio faisait ce qu'il pouvait pour suivre l'allure. Et Khiara menait l'allure avec une aisance extraordinaire.

Ca commence à devenir chaud ! Ils sont juste à quelques mètres de nous ...

Khiara se laissa décroché pour venir se mettre à côté de Syrio.

- Khiara : Je vais fermer la marche pour vous couvrir ! Restez à l'avant avec Astarot !

- Syrio : Mais ...

- Khiara ( en lui coupant la parole) : Il n'y a pas de mais, faites ce que je vous dis de faire point final !

Quel caractère ! Et bien tu l'as bien choisi Asta ... Un couple de fou furieux !! héhé On ne va pas s'ennuyer ! Je n'imagine même pas leurs enfants !! Mou ah ah ah ah La nounou ne tiendra pas une journée avant de se pendre au lustre !

Le regard de la jeune femme croisa celui de son champion. Un regard doux, mais déterminé, du genre "fais moi confiance , je sais ce que je fais !"

Khiara fermait désormais la marche. Elle lâcha les reines de Tempête pour dégainer sa flamberge. Elle excellait dans l'art de chevaucher sans utiliser les reines pour guider son cheval. Elle arrivait à le faire avec ces talons. Pour y arriver il fallait un dressage spécial et une maitrise parfaite de l'équitation. Epée en main, elle était prête à accueillir les poursuivants ...

- Syrio : Elle est sérieuse là ? Tu ne crois pas que je devrais l'aider ?

- Astarot ( avec un petit sourire ) : Fait lui confiance mon ami, de plus, si tu tentes de l'aider elle risquerait de te tuer.

- Syrio ( en souriant ) : Et ben, tu t'es trouvé une sacrée bonne femme !

Le trio venait de dépasser le camps d'Adso. Quand, le premier garde arriva au niveau de Khiara ...

( Suite à venir )

Astarot

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Re : Lettre

Les femmes prennent le relais !

En se rapprochant de la jeune capitaine le garde tenta de lui donner un coup d'épée, qui fut facilement paré par la flamberge de Khiara. Les deux opposants chevauchaient côte à côte et ferraillaient dure. La moindre erreur pouvait leur être fatale.

Derrière, les cinq autres cavaliers chevauchaient en groupe plus serré. L'un d'eux fît des signes à ses compagnons et le groupe se sépara en deux. Un groupe de quatre se lança à la poursuite d'Astarot et Syrio. Alors qu'un autre garde essaya de se placer à côté de Khiara pour l'encercler. La jeune femme n'avait plus beaucoup de temps, une fois encerclée, elle serait dans de sales draps. Elle redoubla d'ardeur pour se débarrasser de son premier adversaire avant que l'autre arrive à sa hauteur. Elle fît tournoyer sa flamberge au-dessus de sa tête et lui infligea un terrible coup dans les côtes. Le malheureux fut éjecté de son cheval. Khiara n'avait aucun problème pour se battre et dirigé Tempête en même temps.

Le groupe de quatre se rapprochait de plus en plus du duo Astarot, Syrio. A deux contres quatre le combat serait dure. Syrio était vraiment mal à l'aise sur le cheval. Il avait du mal à suivre le rythme imposé par Astarot.

Au même moment, Morewen quittait Bree pour se rendre dans la comté. Après, un lieu elle tomba sur Astarot et Syrio qui étaient sur le point de se faire harponner par le groupe de soldat Lannisters. Elle analysa très vite la situation.

De son côté, Khiara était derrière tout ce petit monde gêné par l'autre garde. Avec Tempête, elle l'obligea à sortir du chemin pour aller dans la forêt. Dans le sous-bois, la chevauché devenait beaucoup plus technique. Khiara l'entraîna sur un sentier remplie d'embuche. Les deux cavaliers devaient sans cesse esquiver des branches et sauter des troncs d'arbres. Le cavalier avait de plus en plus de mal à suivre la jeune femme. Ne voulant pas s'avouer vaincu devant une jeune cavalière, il continua à la suivre en donnant des gros coups à son cheval pour qu'il aille plus vite. Pour la plus grande surprise du garde, Khiara se mis debout sur son cheval et sauta par-dessus une énorme branche de chêne en atterrissant de nouveau sur Tempête. Complètement pris au dépourvu, le cavalier percuta de plein fouet la branche et se retrouva par terre assommé sous la violence du coup.

La jeune elfe compris vite qu'ils étaient en danger. Sa réaction ne se fît pas tarder, elle enfila son fameux casque à cornes et se rua sur le groupe des poursuivants. Au moment où elle se mit à leur poursuite, elle vit débouler Khiara de la forêt.

La poursuite était maintenant composée de trois groupes. Le premier groupe était celui d'Astarot et Syrio, le deuxième celui des gardes et le troisième celui de Khiara et Morewen.

Les jeunes femmes arrivèrent au niveau du groupe des gardes. Morewen opta pour une stratégie directe et efficace. Lancée à pleine vitesse, elle percuta violemment le cavalier qui était à sa porter. L'homme n'a pas réussi à garder son équilibre et se retrouva par terre.Khiara, préféra une technique plus stratégique. Avec une frappe chirurgicale, elle coupa la sangle de la selle de son opposant direct. La selle se déroba et le malheureux fini de s'écraser par terre.

Il ne restait plus que deux hommes pour deux femmes. Un pour Khiara et un pour Morewen. Les quatre cheveux formaient une ligne. Les combattants étaient proches les uns des autres. Khiara fini par terrasser son adversaire on lui mettant un revers d'épée dans les dents. Elle lui éclata la moitié du visage avec ce coup. Morewen fini par trouver la faille dans la défense de son adversaire et elle lui planta son épée au plus profond de ses entrailles.

A la fin de combat, ils étaient pratiquement arrivés à Bree. Une fois en sécurité dans la ville, Astarot, Khiara et Syrio se sentirent profondément soulagés. Le soleil illuminait là ville. Les badauds commençaient déjà à coloniser les rues de Bree. Morewen, voulu en savoir plus sur ce qui venait de se produire. Le trio lui fit gentiment comprendre que ce n'était pas le lieu approprié pour en discuter.

La jeune elfe, n'est pas du genre à baisser les bras si facilement. Elle se jura d'avoir dans un futur proche, une petite discussion avec eux...

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"L’épée est comme un oiseau : serrez-la avec excès et ça l’étrangle, ne serrez pas assez et elle s’envole"
"L'épée a des secrets infinis ; elle se transforme sous la main qui la guide ; agile, attentive, souple, intelligente, elle obéit à la moindre indication de la pensée."